Chinaunix首页 | 论坛 | 博客
  • 博客访问: 22030
  • 博文数量: 61
  • 博客积分: 0
  • 博客等级: 民兵
  • 技术积分: 660
  • 用 户 组: 普通用户
  • 注册时间: 2014-09-28 10:13
文章分类
文章存档

2015年(23)

2014年(38)

我的朋友
最近访客

分类: Windows平台

2015-04-29 12:55:18

Après toute une série de rites destinés à protéger, à soigner les enfants mis en danger par les épreuves qu’ils ont traversées il s’agit toujours, conformément à un principe général que les Pèrè appliquent dans toute thérapie, de mélanger des substances aux propriétés contraires – chaud/froid, masculin/féminin – pour agir efficacement contre le mal, c’est le retour au village. Les nouveaux initiés ont appris à souffler dans les trompes, ils chantent, ils dansent, ils expriment leur joiexA0 ils sont xA0;désormais inclus dans la communauté des hommesxA0; p. 101. C’est, chez les Pèrè, comme ailleurs dans les sociétés traditionnelles, l’un des r?les essentiels des rites initiatiques. L’auteur a tout à fait raison d’insister sur le bandeau placé devant les yeux du néophyte au moment crucial de sa relation avec son parrain, car l’interdit de voir donne tout son sens à ce qui va suivre, c’est-à-dire au dévoilement de xA0;la petite chosexA0;, qui est, à mon sens, équivalente des masques dans des sociétés voisines. Mais qu’en est-il de la posture qui semble être celle de la fellation et dont on a l’impression qu’elle fait de sa part l’objet d’une dénégation? Charles-Henry Pradelles de Latour écrit ces phrases compliquéesxA0 xA0;Les novices qui “meurent” au lieu même du regard, conjurent d’autant mieux l’aspect destructeur de l’Autre que la place phallocentrique occupée par la feuille de la mort entre les jambes du parrain s’avère en fin de compte une place vide. Le regard du gèrem est symboliquement mort, de la même manière que son pénis l’est lorsqu’il est représenté par son absence les mains videsxA0; p.
105. J’avoue avoir quelque difficulté à comprendre, et cela malgré l’introduction à ce chapitre intitulé xA0;La vision et le regardxA0; qui doit son inspiration à Lacan, ce qui m’appara?t simplement comme une méconnaissance de la portée symbolique de la “mort” des néophytes. Le grand Autre, sous sa forme de gèrem ou de masques auxquels, rappelons-le, sont souvent associés de fa?on très étroite des instruments de musique, n’est pas une puissance destructrice mais une instance de mort et de renaissance où la sexualité humaine, dont les organes sont réduits à des leurres, fait place à des forces xA0;supérieuresxA0; que les hommes prétendent s’approprier pour xA0;fairexA0; des hommes autres – des hommes véritables? – que ceux qui sont sortis du ventre maternel. Leurre, farce, tromperie, n’ont-ils pas leur place dans tous les grands rituels initiatiques? C’est pourquoi je ne vois pas très bien ce que pourrait avoir de phallocentrique la scène de simulation d’une fellation, f?t-elle située en un lieu vide. L’auteur est mieux inspiré, me semble-t-il, lorsque, quelques lignes plus loin, il écrit que les gar?ons une fois initiés xA0;sont le gèremxA0;, et répète qu’ils xA0;sont donc inclus dans la communauté des hommes pèrèxA0; p. 106. C’est pour cette raison qu’il peut écrire, à juste titre, quexA0 xA0;Même dans une société matrilinéaire les hommes sont plus valorisés que les femmesxA0; ibid. . Je me permettrai seulement à cette occasion de faire remarquer qu’il existe des sociétés africaines patrilinéaires au Mali et en C?te d’Ivoire, notamment dans lesquelles fleurissent des associations initiatiques féminines qui peuvent parfois jouer un r?le social aussi important que leurs homologues masculines.12 Je terminerai ce compte rendu par l’examen du dernier chapitre intituléxA0 xA0;La religion de la pluiexA0;. Le chef de la pluie, personnage dont la fonction n’est pas liée à une appartenance clanique particulière, a en charge une cérémonie annuelle qui se tient à la fin de la saison sèche. Elle comprend un rite du soir et un autre du matin, et se déroule dans xA0;la maison de la pluie […] qui abrite deux jarresxA0; p. 205. L’une, petite, est féminine, l’autre, grande, est masculine, elles sont appelées xA0;jarres de DieuxA0;.
Dans la première phase, de la bière de mil est xA0;offertexA0; aux jarres puis distribuée aux assistants, dans la seconde, le chef de la pluie fait préparer de la bouillie de mil avec la récolte de l’année passée, levant ainsi l’interdit alimentaire qui pesait sur elle. Il répand ensuite cette bouillie blanche sur les jarres et xA0;blanchitxA0; les notables de la pluie en la crachant sur leur front et leur épaule droite. xA0;Cette bénédictionxA0;, écrit Charles-Henry Pradelles de Latour, xA0;évoque ainsi une fécondation, mais la sexualité n’est pas pour autant le thème central de ce culte, comme l’atteste le fait qu’à la fin du rite, [le chef de la pluie] se “blanchit” lui-mêmexA0; p. 206. Ce geste est une offrande à DieuxA0 l’officiant lui demande que le cycle des saisons se poursuive normalement, que les récoltes de l’année à venir soient abondantes, donc que les pluies tombent en quantités suffisantes.13 Il ne fait pas de doute que ce culte relève de la religion et que le chef de la pluie est un prêtre, un sacrificateur même bien qu’il ne soit nulle part fait état de victime sacrificielle, et non un magicien. L’auteur prend bien soin de préciser que les jarres sont des objets sacrés qui n’ont rien à voir avec ceux du gèrem.
阅读(139) | 评论(0) | 转发(0) |
给主人留下些什么吧!~~