Nous avons la foi et nous demandons toujours l’aide de Dieu. Nous prions
tout le temps. Le besoin est toujours là. Si je prends avec moi un
médicament contre la morsure de serpent, ce n’est pas que j’ai été
mordu, c’est que je peux l’être. Mieux vaut prévenir que guérir. La
prière prévient le malheur. […] Il faut savoir qu’il y a entre Dieu et
nous, des forces de ténèbres et on n’y voit pas clair.
[…] Qui peut douter de l’existence des esprits, Personne. Si le Christ
a chassé des démons, qui peut douter, Si nous croyons la Bible, nous
pouvons croire que chez nous aussi il y a encore beaucoup d’histoires
analogues. Et il arrive que l’on ait peur.Y a-t-il des revenants, Ici on
raconte des histoires de ce genre et beaucoup de gens sont venus chez
moi persuadés d’avoir vu le visage, la silhouette de gens morts depuis
un certain temps déjà, pour me demander une bénédiction. Ils peuvent
s’évanouir de saisissement. Je prie avec eux pour les calmer. Dans ces
domaines, il ne faut pas trop affirmer, il ne faut pas nier, il faut
aller lentement et continuer à chercher.
sac longchamp bandouliere cuir pas cher Quand les missionnaires sont venus, ils ont tout rejeté, c’était pour
eux du paganisme,! Nous faisons aujourd’hui marche arrière pour mieux
comprendre la réalité en son fond. […] Mais je continue mon travail,
mais à n’est pas facile. Il faut bien connatre les coutumes. Et je ne
suis pas arrivé à tout comprendre., 28 ,Je ne suis pas arrivé à tout
comprendre., Que dire alors de moi qui l’écoutais en silence et me
gardais bien d’intervenir pour ne pas rompre le fil de son discours, 29
étonnante conjonction de deux mondes profondément étrangers l’un à
l’autre et dont on ne voit pas bien dans un premier temps comment les
concilier, Or dans la vie quotidienne, le premier est omniprésent. Il
parle de mauvais esprits et de sorciers, de crocodiles exécuteurs de
basses uvres, de grands-pères défunts envotant leurs petites-filles et
ne les libérant qu’à contrecur.
L’autre monde est baptisé, il fréquente l’église, et porte chapelets
et médailles en guise de protection puisque le danger est partout. Mais
fait-il le poids et permet-il de vivre hors du cercle de la peur, Sans
doute l’abbé Charles est-il un homme d’un certain age et de surcrot,
issu d’un milieu forestier. Ses convictions ne sont pas partagées par
tous ses confrères mais force est de reconnatre que nombre de prêtres en
Afrique semblent mal à l’aise face à certaines croyances populaires
qui, à l’évidence, n’ont que de lointains rapports avec la catéchèse
ordinaire. Cette situation difficile tient-elle à l’image même que les
fidèles eux-mêmes se font habituellement de leurs prêtres ou au poids
d’une tradition à laquelle on ne peut pas échapper, ,Dans un univers
aussi religieux que le ntre, constatait naguère Louis Ngomo Okitembo,
peuplé d’ancêtres et d’esprits, où les hommes dans leurs multiples
tourments cherchent des solutions concrètes, l’image du
prêtre-guérisseur, exorciste […] rencontre une attente impatiente de la
population[9][9] L. Ngomo Okitembo, L’image du prêtre africain. Le cas..
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