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2014-10-27 10:16:26

Dans cette histoire, les Missions étrangères de Paris (les MEP) tiennent une place particulière, fondées qu’elles ont été pour mettre en ?uvre la nouvelle politique d’évangélisation de Rome, inaugurée par la création de la De Propaganda Fide au xviie siècle. Le Dossier de ce numéro nous invite à parcourir 350 ans de pratique missionnaire en Asie de la part de cette Société160;: 1658-2008. Cet anniversaire a été somptueusement honoré de la part des MEP par de nombreuses publications, célébrations, expositions, et un 7 sous la direction de Catherine Marin160;: elle en fait elle-même la présentation ci-après. 3 L’Asie est encore présente dans les Varia de ce numéro160;: Roland Jacques y donne la suite d’un article publié dans le précédent numéro160;: on y voit à travers un jeune catéchiste hmong de dix-neuf ans qu’en 1960, comme hier et sans doute comme demain, on peut mourir pour l’évangile … 4 Un premier article des Varia est consacré au Cameroun. Salvador Eyezo’o nous montre là un des aspects récurrents dans toute l’histoire des missions chrétiennes160;: la question du partage des territoires et de l’établissement des frontières entre diverses juridictions ecclésiastiques. Histoire ingrate, direz-vous, mais nécessaire, reposant ici sur le sérieux des recherches archivistiques et exposé par une cartographie impeccable. 5 Cet article s’inscrit, en fait, dans le cadre des travaux effectués par Salvador Eyezo’o pour la thèse d’état qu’il vient de soutenir à Yaoundé et dont nous parle la première des Chroniques160;: Claude Prudhomme y montre tout l’intérêt de cette étude sur le thème 160;Fronts, frontières et espaces missionnaires chrétiens au Cameroun de 1843 à 1960160;. On notera son jugement sur 160;la vitalité de la recherche historique africaine francophone, en particulier dans l’histoire du fait religieux160;. Cette histoire continue aussi en France160;: le Carrefour d’Histoire Religieuse en était, en juillet de cette année, à sa xviie Université d’été160;: voir la deuxième chronique, de Bruno Béthouart. 6 Pour une fois, la rubrique Lectures revêt une formeparticulière160;: nous publions la traduction fran?aise d’une longue note de lecture consacrée par une universitaire italienne, Nicla Buonasorte, à trois ouvrages de l’association fran?aise du Credic. Ce texte, rédigé pour des lecteurs italiens, est paru dans la revue de Bologne Cristianesimo nella storia (n° 208, janvier-avril 2008). 7 La présence d’un chercheur camerounais et d’une universitaire italienne montre bien que notre revue entend être un carrefour où se rencontrent auteurs et lecteurs du monde entier intéressés par cet extraordinaire objet historique que constitue depuis vingt siècles la diffusion du christianisme à travers l’histoire …""Le 8 juin 1658, après de longues tractations, le pape Alexandre VII approuve le choix de la Propagande de nommer trois vicaires apostoliques pour les missions d’Asie et un pour le Canada. Cette décision marque une grande rupture dans l’activité missionnaire de l’église. Jusqu’à présent, elle était soumise aux patronats portugais et espagnol, 2 des prêtres séculiers en mission, cette ?uvre apostolique ayant été confiée jusqu’à présent à des ordres religieux. Ainsi la fondation des Missions étrangères, qui fête son 350e anniversaire en 2008, est le fruit d’une rencontre de deux volontés160;: celle de représentants d’un clergé séculier désireux lui aussi de partir évangéliser les peuples au-delà des mers, et celle de Rome de rétablir son autorité sur les missions. 3 Le 4 et 5 avril 2008, le colloque qui s’est tenu à l’Institut Catholique de Paris, s’est proposé d’analyser les caractéristiques du projet missionnaire des fondateurs de la Société des Missions étrangères, de dresser le bilan de cette action apostolique tout au long de ces siècles sur le continent asiatique et d’en relever aujourd’hui les engagements nouveaux. et de concentrer leur action sur la formation d’un clergé local capable à plus ou moins long terme de (1626-1684)Mgr Pierre Lambert de la Motte (1624-1679)4 Parmi les nombreux thèmes abordés au cours de ce colloque, nous avons choisi de retenir dans ce dossier les interventions portant sur ces premiers choix, formation d’un clergé local (Raymond Rossignol ) et défense d’une autonomie vis-à-vis du politique, surtout en cette deuxième moitié du xviie siècle (Catherine Marin). L’originalité de la méthode missionnaire des Missions étrangères et son évolution sont évoquées dans une étude consacrée à la mise en place des relais et moyens établis par les missionnaires pour soutenir l’?uvre d’évangélisation durant ces trois siècles et demi d’existence (Véronique Ragot), tandis qu’une autre intervention s’est intéressée à la complexité grandissante de l’exercice de l’apostolat missionnaire lors de l’expansion politique et commerciale de l’Occident au xixe siècle (Marcel Launay). Enfin, les derniers articles abordent deux aspects particuliers de l’histoire de la Société, le r?le des missionnaires au Japon à la fin du xixe siècle, appelés à être les premiers formateurs à la culture occidentale de l’élite japonaise (Patrick Beillevaire), et la question de l’absence de la Société jusqu’à une date récente dans le monde musulman asiatique (Michel de Gigord). 5 En dépit des nombreuses difficultés rencontrées sur le terrain durant ces trois siècles et demi, se dégagent de ces études à la fois une force et une persévérance dans l’action missionnaire en Asie, privilégiant avant tout la formation d’un clergé autochtone (1583 prêtres asiatiques en 1939), ainsi qu’une constante énergie à s’investir dans la culture des peuples rencontrés, comme le montrait la très belle exposition qui s’est tenue aux Missions étrangères au printemps 2008, présentant tous ces dictionnaires, catéchismes traduits par les missionnaires en différentes langues, dialectes divers … On retiendra, d’autre part, la faculté de ces hommes à établir durablement des relais parmi les communautés chrétiennes, relais qui se diversifient et s’intensifient au fil des siècles grace, en particulier, à l’action méritoire des femmes, la?ques ou religieuses locales ou bien venues d’Occident, servantes silencieuses des ?uvres caritatives. Véronique Ragot donne le chiffre de 6652 auxiliaires au service des missions en Asie à la fin du xixe siècle, preuve d’un profond enracinement du christianisme dans ces terres de mission. 6 Aujourd’hui, tout en continuant de s’adapter aux nouvelles exigences de l’église universelle, la Société des Missions étrangères entend continuer à suivre cette intuition qui la guide depuis le début160;: 160;Une variété de missions pour une multitude de dons au service de l’église[1][1] et au témoignage de ces milliers de missionnaires partis porter l’évangile aux peuples de l’Asie depuis 1658.Implantations des premiers vicariats apostoliques au xviie siècle160;: le Siam, le Tonkin, la Cochinchine, la Chine.""Le jésuite Alexandre de Rhodes était convaincu que l’avenir de l’église en Asie était lié à l’existence de prêtres autochtones. En effet, en cas de persécution, les missionnaires étrangers étaient mis à mort ou expulsés, et les chrétiens se retrouvaient sans prêtres. C’est ce qui était arrivé au Japon où une belle chrétienté d’environ 400000 pays dont le P. Alexandre de Rhodes avait été lui-même expulsé à cinq reprises. Pour assurer la survie des chrétientés en Asie il était essentiel de promouvoir un clergé autochtone.
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