, . Bon pour vous qui exposez votre vie tous les jours, mais pour moi qui
l'expose une IX. Les convives. 139 Page 143 Le Comte de Monte-Cristo, Tome II
fois par hasard... -Ce que je vois de plus clair dans tout cela, baron, c'est
que M. le capitaine Morrel vous a sauvé la vie. -Oh ! mon Dieu,
oui, tout bonnement, reprit Ch?teau-Renaud. -Et à quelle occasion, demanda
Beauchamp. -Beauchamp, mon ami, vous saurez que je meurs de faim, dit Debray, ne
donnez donc pas dans les histoires. -Eh bien, mais, dit Beauchamp, je n'empêche
pas qu'on se mette à table, moi... , Ch?teau-Renaud nous racontera cela à table. -Messieurs, dit Morcerf,
il n'est encore que dix heures un quart, remarquez bien cela, et nous attendons
un dernier convive. -Ah ! c'est vrai, un diplomate, reprit Debray. -Un
diplomate, ou autre chose, je n'en sais rien, ce que je sais, c'est que pour mon
compte je l'ai chargé d'une ambassade qu'il a si bien terminée à ma
satisfaction, qui si j'avais été roi, je l'eusse fait à l'instant même chevalier
de tous mes ordres, eussé-je eu à la fois la disposition de la Toison d'or et de
la Jarretière. -Alors, puisqu'on ne se met point encore à table, dit Debray,
versez-vous un verre de xérès comme nous avons fait, et racontez-nous cela,
baron. -Vous savez tous que l'idée m'était venue d'aller en Afrique. -C'est un
chemin que vos ancêtres vous ont tracé, mon cher Ch?teau-Renaud, répondit
galamment Morcerf.
阅读(157) | 评论(0) | 转发(0) |