suitexA0;: la première, celle masculine, où la fille est un petit
hommexA0;; la deuxième, période dite de féminité, où la position de la
fille se distingue de celle du gar?on après la prise en compte du
constat de la différence des sexes dans la réalité et en réponse à la
parade phallique de ce dernierxA0;; la troisième enfin, qui sera
inaugurée par la puberté, que nous avons proposé, avec d’autres[25][25]
S. Lesourd, Adolescences… rencontre du féminin, Toulouse,...suite,
d’appeler le Féminin, et qui s’initie du déplacement des zones érogènes
du clitoris au vagin.36 Freud développe dans ce même texte les
différentes raisons qui conduisent la fille à abandonner son premier
objet d’amour, la mère. Après en avoir énuméré un certain nombre 150;
qu’il observe être communes aux sujets des deux sexes, et qui, en
conséquence, ne sont donc pas décisives, le gar?on gardant malgré elles
la mère comme objet d’amour 150;, il se met en quête d’une raison qui
serait spécifiquement féminine.
Ce qui inaugure la phase ?dipienne de la fille n’est pas le fantasme
d’être pénétrée par le père, d’avoir un rapport sexuel avec lui 150; ce
qui laisserait ouverte la possibilité pour elle d’avoir accès à son
vagin en tant qu’organe génitalisé 150; mais bien plut?t d’avoir le
pénis du père, puis, par déplacement, un enfant. Nous retrouvons cette
perspective déjà soulignéexA0;: que la fille inaugure, avec le temps
?dipien, une phase qui ne correspond pas encore à ce que sera ce que
nous avons proposé d’appeler le Féminin. Il n’est pas question, ici, de
cette phase définitive de l’évolution de la fille, post-pubertaire, mais
bien d’une étape seconde, suivant celle où elle était un petit homme,
et non encore équivalente à celle de son achèvement.37 La théorisation
implicite, mais décisive au bout du compte, de Freud sur l’adolescence
se retrouve ici. Elle va bien en-de?à d’une théorisation systématisée et
proposée telle quelle, mais bien au-delà d’une non-théorisation de
l’adolescence. Les chemins à suivre pour une telle entreprise sont déjà
parfaitement balisés 150; ce qui nous conduit à situer Freud comme
xA0;théoricien [implicite] du pubertairexA0; 150;, et à poursuivre par
des apports théoriques qui les rendront possibles.38 Ce sont ces apports
freudiens, très démonstratifs à nos yeux, qui sont venus soutenir la
proposition centrale de nos travaux précédents de l’existence d’une
spécificité métapsychologique de la puberté, caractérisée par
l’avènement du Féminin 150; entendu comme différencié de la féminité
déjà en place dans l’enfance et relevant du registre phallique.
Ralph lauren linge de lit 39 Cette proposition ne revient pas, comme on le voit ici, à un
développement de ce qui était déjà là dans l’infantile. Elle correspond à
l’introduction d’une nouveauté radicale, inattendue, débordant le
matériel hérité de l’infantile, à l’origine d’une altérité radicale qui
s’instaure dans la génitalité (cf. xA0;Il n’y a pas de rapport
sexuelxA0; de Jacques Lacan). Elle repose sur des présupposés très
clairement introduits par FreudxA0;: la nouveauté pubertaire se
particularise par l’apparition d’une jouissance sexuelle débordant le
phallique mis en place dans l’enfancexA0;; elle se spécifie du
déplacement de la zone érogène chez la fille conduisant à la révélation
du vaginxA0;; cette nouveauté est éprouvée également par la fille et le
gar?onxA0;; elle ne peut trouver place au sein du symboliquexA0;; elle
reste sous le registre du réel au sens lacanien, c’est-à-dire d’un impossible au sein du langage.40 Tout le travail de l’adolescence
reviendra à venir suppléer à cette non-figuration possible du réel
pubertaire, en y accolant un objet trouvé dans la réalité pouvant
assurer un effet de voile de ce réel. Idéalement, il s’agira de l’autre
de l’Autre sexe (avec un grand A, car échappant au symbolique) trouvé
dans la réalité, en tant que voile à ce non figurable, porteur dans son
anatomie de l’altérité radicale (Autre sexe), et par là-même de cette
marque du réel, source de la relance du désir. Mais, également, ce peut
être tous les objets substitutifs, marquant autant d’aléas sur ce
cheminementxA0;: objets du toxicomane, du rien de l’anorexique, objets
""Contrairement à ce que l’on pense généralement, l’enfant, en position
de non-initié ne xA0;croitxA0; pas au Père No?l. Il
xA0;croit-savoirxA0; que celui-ci existe puisque les personnes de son
entourage le lui affirment. Autrement dit, l’existence de ce personnage
lui est garantie par des gens en qui il a confiance. Cette position est
soutenue par Sauret[1][1] M. -J. Sauret, CroirexA0;? Une approche
psychanalytique,..
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