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2014年(42)

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分类: Windows平台

2014-07-28 14:24:14

Le débat linguistique en Catalogne a été aussi repris. à la fin de 1996, un forum appelé 160;Foro Babel160;, formé par des intellectuels connus comme Francesc de Carreras, Félix de Azúa, Victòria Camps, Rosa Regàs, a critiqué la politique linguistique du gouvernement nationaliste catalan au pouvoir[6][6] Voir l’article de Francesc DE CARRERAS, F. PéREZ ROMERA...suite. La nouveauté, c’était la participation des intellectuels catalanophones à un mouvement qui s’appuyait surtout sur des professeurs de langue espagnole et des parents d’écoles de Tarragone.
14 Par ailleurs, certains secteurs catalanophones se sont montrés insatisfaits des résultats obtenus par la politique linguistique mise en ?uvre. à leurs yeux, le catalan n’a pas la prééminence qu’ils désirent, notamment dans la justice, qui se déroule en castillan, et dans la presse (la plupart des journaux et télévisions privées diffusent en castillan). Ils jugent en outre que, même si la connaissance du catalan a augmenté, son usage social reste insuffisant. Les jeunes, notamment, connaissent le catalan, mais une part importante d’entre eux utilise néanmoins le castillan. 15 Ce contexte de confrontation politique a provoqué une sorte de fuite en avant de la coalition nationaliste catalane au pouvoir, CiU. Non seulement CiU a signé en 1998, aux c?tés des nationalistes basques (PNV) et galiciens (BNG), la Déclaration de Barcelone, qui réaffirme la 160;souveraineté160; des trois régions, mais il a pris la langue comme drapeau et proposé en 1997 l’élaboration d’une nouvelle loi linguistique. Quelques-unes de ses propositions étaient vraiment radicales et ont provoqué des débats houleux. Par exemple, l’exigence de 160;disponibilité linguistique160;, ce qui signifierait l’obligation de la part des employés (du secteur public mais aussi du privé) de répondre dans la langue de chacun des clients, et la proposition de sanctionner économiquement les transgressions aux dispositions de la nouvelle loi. à la suite des débats dans les médias et des négociations entre les partis au parlement catalan, ces propositions ont été retirées et la loi de politique linguistique, très diluée par rapport au premier projet, a été votée le 30 décembre 1997 par une large majorité au parlement catalan. Elle introduit des quotas de diffusion télévisuelle et audiovisuelle en catalan (au moins 50% d’émissions en catalan pour les télévisions privées, et 25% des chansons radiodiffusées en catalan), prévoit un budget public pour le doublage de certains films en catalan, ainsi que pour la croissance de l’utilisation du catalan par les services des entreprises publiques, comme celles de distribution du gaz ou de l’électricité. 16 Depuis ce vote, la paix linguistique est apparemment rétablie, d’autant que les nationalistes et le Parti populaire se sont liés par des accords parlementaires, tant à Madrid qu’à Barcelone (les deux groupes politiques soutenant le gouvernement de l’autre, avec la différence que les nationalistes catalans dépendent des votes du Parti populaire à Barcelone, tandis que ce dernier a la majorité absolue au parlement espagnol). La langue est une facette de la question de l’état espagnol 17 Après vingt-cinq ans de démocratie, les représentations, les différentes visions de l’Espagne sont plus contradictoires qu’en 1975, à la fin de la dictature. En Catalogne, d’une part, le nationalisme au gouvernement a diffusé son idéologie. Beaucoup de jeunes maintenant ne se reconnaissent que dans les symboles catalans et voient l’Espagne comme un ennemi.
De nombreux Catalans, y compris des non-nationalistes, ont également le sentiment que l’Espagne n’accepte pas sa nature plurielle. Du c?té espagnol, d’autre part, on ne comprend pas la dérive souverainiste des nationalistes périphériques après la reconnaissance d’autonomies très larges. Il appara?t que, au-delà du compromis constitutionnel, l’état espagnol ne semble pas non plus prêt à réviser sa conception traditionnelle de l’Espagne. La question linguistique passe aujourd’hui derrière celle de la répartition des pouvoirs politiques. On a l’impression que, pour surmonter la méfiance mutuelle, il faudrait atteindre un nouveau grand accord politique concernant la reconnaissance des identités, et c’est dans cet esprit que les socialistes catalans défendent le projet d’un état fédéral asymétrique. 18 En Catalogne, il y a à ce jour trois visions politiquesxA0;: celle du Parti populaire, d’une Espagne unifiée comme référent national qui assume les autonomies et l’obligation de respecter ce qu’il considère comme des 160;minorités160;, celle des nationalistes catalans, qui dérive vers des revendications de souveraineté remettant en question le pacte constitutionnel, et celle des socialistes catalans, qui veulent rester dans le cadre constitutionnel mais avec des réajustements. Le fédéralisme asymétrique proposé par ce parti et son dirigeant, l’ancien maire de Barcelone Pasqual Maragall, repose sur deux piliersxA0;: premièrement, une égalisation des services et du niveau de vie de tous les citoyens espagnols, c’est-à-dire la poursuite d’une relation solidaire avec les régions moins développées; deuxièmement, la possibilité pour les nations catalane et basque de déployer toutes leurs potentialités politiques et culturelles.
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