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2014年(53)

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分类: 其他平台

2014-07-17 09:31:03

Desofficiers municipaux avaient fait ouvrir le Luxembourg et les autresprisons, délivré les cinq représentants détenus, et ils les avaientconduits à l'H?tel-de-Ville, ?ce Louvre du tyran Robespierre,? suivantl'expression du thermidorien Fréron. Mais le commandant des sections,Henriot, ne donna aucun ordre aux bataillons des faubourgs, quirestèrent immobiles dans leurs quartiers; et, pendant ce temps, laConvention prit l'offensive: elle mit hors la loi les cinqreprésentants, la Commune, Henriot; elle appela à elle les sectionsdes quartiers riches. Celles-ci accourent, nombreuses, pleinesd'ardeur, heureuses d'avoir à combattre la terreur, la Montagne, laCommune, la révolution elle-même; elles jurent à la Convention demourir pour sa défense et marchent sur l'H?tel-de-Ville. Il étaitminuit: la Commune et les représentants proscrits n'avaient prisaucune mesure de défense; il n'y avait sur la place que quelquescompagnies de canonniers, avec des groupes de femmes et de gens nonarmés. Au bruit que la Commune et ses défenseurs sont mis hors la loi,tout se disperse. Les sections Lepelletier, des Piques, de laButte-des-Moulins, arrivent, cernent l'H?tel-de-Ville et arrêtent sansrésistance les représentants avec Henriot et tout ce qui était autourd'eux. Le lendemain, Robespierre, ses collègues et dix-huit membres dela Commune furent conduits au tribunal révolutionnaire, qui constataleur identité, et de là au supplice, au milieu d'une foule immense quipoussait des cris de joie et des imprécations contre les condamnés.
Les deux jours suivants, quatre-vingt-deux membres de la Commune,hommes obscurs et presque tous ouvriers ou de la petite bourgeoisie,furent de même envoyés en masse et sans jugement à l'échafaud. Ainsi finit cette Commune fameuse, qui, pendant près de deux ans (du10 ao?t 1792 au 27 juillet 1794), avait dominé Paris, la Convention etla France; elle s'est souillée de tant d'excès, elle a répandu tant desang et laissé tant de ruines, que la mémoire des hommes qui lacomposèrent est encore et sera à jamais exécrée.§ XV.Réaction thermidorienne.--Nouvelle administration de Paris.--Jeunessedorée. --Fin du club des Jacobins.--Apothéoses de Marat et de Rousseau.La mort de Robespierre fut le signal d'une réaction violente,non-seulement contre la terreur, mais contre les hommes et les chosesde la révolution, réaction qui ne devait s'arrêter qu'avec lerétablissement de la monarchie. D'abord on ouvrit toutes les prisons,qui, huit mois après, se trouvèrent remplies de dix millerépublicains; on modifia, puis on supprima le tribunal révolutionnaire,dont la plupart des membres furent envoyés à l'échafaud; on cessa dedonner les 40 sous de présence aux citoyens pauvres qui assistaientaux assemblées de sections, et celles-ci se trouvèrent ou abandonnéesou occupées entièrement par les royalistes; on modifia, puis on abolitle maximum, ?et l'unique effet de cette abolition, dit le royalisteToulongeon, fut d'accro?tre le discrédit et de h?ter la chute desassignats, qui tombèrent bient?t dans un avilissement tel qu'il fallut24,000 livres tournois pour payer une mesure commune de bois àbr?ler.? On désarma Paris de sa terrible Commune, et l'administrationde cette ville, dont la concentration avait été si redoutable, futéparpillée de la plus étrange manière et donnée: 1? à deux commissionsspéciales de police et de finances, nommées par la Convention; lapremière, qui était chargée réellement du gouvernement de Paris, avaitsous ses ordres les comités d'arrondissement, les comités civils et les commissaires de police des sections; elle était elle-même sousla surveillance du comité de s?reté générale; 2? aux diversescommissions nationales du gouvernement, qui rempla?aient alors lesministères, c'est-à-dire que cette administration dépendit: pour lessubsistances, de la commission de commerce et des approvisionnements;pour les h?pitaux, de la commission des secours publics; pour lesécoles et les spectacles, de la commission d'instruction publique;pour l'illumination et entretien des rues, de la commission destravaux publics; pour les ateliers et les arts, de la commissiond'agriculture; pour les munitions et armes, de la commission desarmes; pour les prisons, de la commission de police et tribunaux; pourles revenus et domaines de la Commune, de la commission des revenusnationaux. De plus, les fonctions relatives à l'état civil étaientremplies dans chaque section par un officier public nommé par laConvention, les comités civils des sections restant chargés dequelques détails et de la liste des émigrés. sac longchamp pas cher
Avec une organisationaussi défectueuse, aussi anarchique, Paris n'eut plus réellementd'administration, plus de police, et le désordre y devint extrême.Toutes les mauvaises passions, les vices, les crimes que la mainsanglante des triumvirs avait comprimés par la terreur, se donnèrentpleine carrière: des maisons de jeu et de débauche s'ouvrirent danstoutes les rues; la prostitution se montra toute nue, tête haute, enplein jour et partout; les vols et les meurtres devinrent aussinombreux qu'au temps des tire-laine et des coupe-jarrets du XVIesiècle; les rues, à peine éclairées et nettoyées, ne furent pluspraticables pendant la nuit que les armes à la main; enfin, la guerrecivile recommen?a, mais ignoble et l?che, à coups de poing, à coups deb?ton.Les jeunes gens dont les familles avaient été victimes de la terreur, ceux qui avaient échappé à la levée en masse ou déserté lesarmées, les habitués de cafés et de spectacles, les hommes de finance, lesbeaux, les égo?stes, les débauchés de l'ancien régime, enfin tous ceuxqui détestaient la République par amour des plaisirs et de l'argent,dès qu'ils n'eurent plus peur, se mirent en campagne contre larévolution. On les appelait incroyables, muscadins, jeunessedorée, jeunesse de Fréron, et ils se recrutaient principalementdans les sections thermidoriennes. Ils se donnèrent un costumeridicule, dit à la victime, et qui fut reproduit spirituellementdans les caricatures de Carle Vernet[109]; ils affectèrent un zézaiementpuéril jusqu'à l'idiotisme; ils s'armèrent de b?tons plombés et s'enallèrent attaquer dans les rues, au Palais-Royal, dans les thé?tres,les Jacobins, les agents de la terreur, les ouvriers des faubourgs,tout ce que le journal de Fréron appelait la queue de Robespierre.Ils obtenaient ainsi des victoires faciles, car la queue deRobespierre se composait principalement de femmes, de vieillards et àpeine de quelques milliers d'hommes jeunes et valides; ils venaientensuite parader dans les salons qui commen?aient à se rouvrir et yétaient applaudis par la femme de Tallien, qu'on appelait laNotre-Dame de Thermidor, par la veuve du général Beauharnais, qui,plus tard, fut appelée la Notre-Dame des Victoires, et par d'autresdames qui donnaient le ton à la société nouvelle.
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