分类: 信息化
2014-12-30 15:51:19
A la différence des oeuvres de charité menées au nom de l'islam,
organismes et donateurs privés - qu'ils soient la?cs ou chrétiens -
n'accompagnaient pas leur aide de message de haine. Mais ils ne la
condamnaient pas non plus systématiquement.On estime la population juive
globale actuelle aux alentours de 15 millions. Elle doit même dépasser
les 20 millions. En termes de fertilité, leur croissance démographique
est comparable à celle des pays développés, tout comme l'est la pyramide
des ?ges.Les musulmans, eux sont entre 1,2 et 1,5 milliard et ils sont
en moyenne très jeunes. Le consentement (certes tacite) de la grande
majorité des musulmans au thème de la conférence négationniste en est
l'élément le plus choquant.
Je ne peux pas m'empêcher de me demander : Pourquoi personne, à Riyad,
au Caire, à Jakarta, à Lahore, n'a organisé de contre-conférence
condamnant Ahmanidejad ? Pourquoi les 57 membres de l'Organisation de la
conférence islamique ont-ils gardé le silence ?La réponse pourrait être
aussi simple qu'horrible : pendant des générations, les dirigeants de
ces pays prétendument musulmans ont bourré le cr?ne de leurs populations
avec une propagande similaire à celle qu'ont connu, en leur temps, les
Allemands : à savoir que les Juifs étaient la vermine et devaient être
traités comme telle. En Europe, la conclusion logique de cette
propagande fut la Shoah. Si Ahmadinejad continue sur sa lancée, il
n'aura pas besoin de pousser beaucoup les musulmans
complaisants.Peut-être devrions-nous faire le compte des organisations
caritatives musulmanes tissées d'antisémitisme. Leurs collègues
occidentaux et chrétiens oeuvrant dans le tiers-monde devraient endosser
la responsabilité d'informer les musulmans - tout comme les
non-musulmans - sur l'Holocauste.LE CHEF de la diplomatie allemande,
Frank-Walter Steinmeier, a rejeté hier l'idée d'un ? mini traité ?
européen, défendue par Nicolas Sarkozy, pour sortir l'Union de l'impasse
institutionnelle dans laquelle l'a plongé le double non fran?ais et
néerlandais à la Constitution en 2005. ? Un mini traité ne sera pas
suffisant pour les dix-huit pays qui ont déjà ratifié la Constitution ?,
a expliqué Steinmeier à des journalistes fran?ais, après avoir présenté
à la presse bruxelloise le programme de la présidence allemande de
l'UE, qui débute le 1er janvier. L'Allemagne compte relancer le processus institutionnel au cours du
prochain semestre. ? Nous tenterons de présenter, en fin de présidence,
une esquisse de texte ou de projet de Constitution, dont nous serons
s?rs qu'il pourra s'appliquer ?, a indiqué le ministre allemand, qui est
membre du Parti social-démocrate (SPD). Dans le bras de fer qui
s'annonce entre les pays du oui et les pays du non, l'Allemagne n'est
pas un médiateur neutre. Elle le reconna?t volontiers. ? Je peux
comprendre que ceux qui ont ratifié le texte ne veulent pas se reposer
la question ?, dit Frank-Walter Steinmeier. Malgré les mises en garde de
Paris, Berlin reste favorable à l'adoption d'un ? traité
constitutionnel ?, voire d'une ? loi fondamentale ?, qui soit le plus
proche possible du projet de Constitution de 2005.Méthodique, la future
présidence a demandé aux capitales européennes de désigner ? un chargé
d'affaires par gouvernement ? pour relancer la machine institutionnelle.
Dans le programme allemand, le résultat des élections en France
constitue une inconnue majeure. ? Aucun des deux candidats actuels ne
peut être considéré comme un partenaire définitif ?, admet le ministre
allemand, ? mais cela ne nous empêchera pas de dialoguer, ni de tenter
de les convaincre ?.? Symbole de la paralysie ?Son propos vise tant
Nicolas Sarkozy, qui a dit vouloir faire voter un ? mini traité ? par le
Parlement, que Ségolène Royal, qui espère renégocier un traité ? plus
social ?, en engageant un virage à gauche peu susceptible de plaire aux
pays les plus libéraux.Consciente des obstacles, l'Allemagne se dit
prête à relever le défi. ? Les pays qui ont refusé le projet de
Constitution semblent prêts à négocier ?, se félicite Steinmeier.
? L'absence de Constitution est devenue le symbole de la paralysie en
Europe : il faut trouver une solution ?, ajoute le ministre allemand,
regrettant que la ? crédibilité ? de l'Union et ? son travail au
quotidien ? aient été affectés par le rejet du traité. ? Le besoin d'une
réforme institutionnelle est urgent ?, insiste-t-il.