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2014-12-29 14:52:18
Il tonne : ? Notre pays doit s'organiser pour détecter et empêcher
d'agir des actionnaires qui, comme chez Thomé-Genot ou chez Metaleurop
dans le Nord, ne sont pas des entrepreneurs mais des voyous. ? Devant
les fondeurs des Ateliers de Janve, à Bogny-sur-Meuse, Nicolas Sarkozy
monte d'un cran dans le même registre. Il se pose en ? défenseur du
capitalisme familial et patrimonial ? face au ? capitalisme des fonds de
pension dont on ne conna?t ni la nationalité, ni les intentions ?. ? Je
ne veux pas que la France ne soit accueillante qu'aux sans-papiers,
ajoute-t-il. Je veux que ceux qui créent des richesses viennent
investir. ? Face à un fraiseur qui gagne 1 200 euros au bout de
trente-six ans de métier, c'est au discours de la gauche qu'il s'en
prend : ? Quand on gagne 1 200 euros, le problème, c'est pas comment on
part en week-end ! Qu'est-ce que vous en ferez, des 35 heures, le jour
où il n'y aura plus une seule usine dans les Ardennes ! ? ?. En 2002, Le
Front national a recueilli près de 23 % des voix dans le département.
LES ARDENNES, vues par Nicolas Sarkozy : ? 41 % pour les extrêmes au
premier tour de l'élection de 2002 et 62 % pour le non à la Constitution
européenne en 2005. ? Autant dire une terre de mission pour le favori
de la droite, qui s'est lancé hier à la poursuite de cet électorat
perdu. Avec des accents guerriers et bien peu libéraux contre ? la
capitulation sociale à laquelle la mondialisation et l'Europe servent
d'alibis depuis vingt-cinq ans ?. ? Je suis venu essayer de comprendre
pourquoi des gens sont tellement en colère qu'ils votent pour Le Pen ou
pour l'extrême gauche ?, a expliqué le chantre de la ? rupture ?, au
cours d'un meeting à Charleville-Mézières, un mot qu'il n'a prononcé
qu'une fois. En revanche, il a rendu un hommage inédit au président de
la République, en affirmant : ? Gr?ce au quinquennat de Jacques Chirac,
nous avons cessé de capituler face à la délinquance, au déclin
industriel, à l'immigration non ma?trisée, à l'endettement public. ?Si
le candidat UMP veut aller ? plus fort et plus loin ?, c'est désormais
au nom de la ? réconciliation ? de ? la France qui gagne et de la France
qui souffre ?. Ses détracteurs, à gauche comme dans son propre camp,
l'accusent de ? diviser ? ? ? grand renfort de ? je veux ?, il a promis
? une politique qui n'oppose ni les territoires ni les Fran?ais, qui ne
joue pas les jeunes contre les vieux, les services contre l'industrie,
la nouvelle économie contre l'ancienne, mais qui prenne la France comme
un tout, qui utilise toutes les ressources, toutes les forces, toutes
les énergies, qui ne laisse rien perdre, qui n'abandonne pas une seule
personne, pas un seul territoire ?. La promotion par le mériteSes recettes pour y parvenir n'ont pas
changé. Il pr?ne toujours la promotion par le mérite et l'enrichissement
par le travail. Dans une région où les ? travailleurs pauvres ? sont
plus nombreux que ? les pauvres qu'il faut aider parce qu'ils n'ont pas
de travail ?, Nicolas Sarkozy est revenu sur l'exonération des imp?ts et
des charges sociales sur les heures supplémentaires, qu'il a qualifiée
de ? révolution économique ?. Mais il s'est surtout décha?né contre
? les patrons-voyous ?, ceux qui ne respectent pas ? le fondement
éthique de l'économie de marché ?, contre l'? Europe devenue une
machine ? devant laquelle ? une capitulation serait suicidaire ?, contre
la ? surévaluation de l'euro ?, ? une erreur qui tire les salaires vers
le bas et pénalise nos industries ?.? la fin du meeting, Henri Guaino,
principale ? plume ? du candidat, se montrait satisfait : treize ans
après avoir soufflé à Philippe Séguin le fameux ? Munich social ?, il a
introduit le thème de la ? capitulation sociale ? dans le discours de
Sarkozy. La plupart de ses idées ont été reprises, notamment la
promotion au rang de ? droits opposables devant les tribunaux ? du droit
au logement, à l'hébergement, à la scolarisation des enfants handicapés
à l'égalité homme-femme. Et la liste n'est peut-être pas close.
.. Le Front de la participation, le parti réformateur proche de
l'ancien président Khatami, ne cache pas sa joie. ? Les premiers
résultats des élections indiquent que la liste de M. Ahmadinejad a subi
une défaite décisive ?, s'enthousiasme le parti. Si le président
Ahmadinejad s'est fait remarquer à l'étranger pour ses diatribes
anti-Isra?l, c'est avant tout sa politique populiste que semble avoir
sanctionnée la population. En augmentant subitement les salaires et en
lan?ant des prêts à taux réduits, il a fait exploser le ch?mage et
l'inflation.