分类: 信息化
2014-12-17 14:13:48
Auparavant, Chevènement avait précisé qu'à ses yeux aucun traité
institutionnel ? ne saurait prévaloir sur la Constitution
fran?aise ?.? Catégories populaires ??crasée par l'aspiration au
renouvellement et au ? vote utile ?, la candidature Chevènement ne
mena?ait pas Royal. Mais son ralliement (après celui des radicaux de
gauche) symbolise avec force un rassemblement autour d'elle, à l'opposé
de la dispersion fatale à Jospin en 2002 (Chevènement avait obtenu
5,33 %). En écho aux positions de Chevènement, désireux de dépasser les
clivages politiques, la candidate du PS a lancé un message très large de
rassemblement. Elle a souhaité obtenir la confiance des électeurs ? et
pas seulement des Fran?ais de gauche ?. Son message, a-t-elle assuré,
s'adresse aux ? catégories populaires ? et notamment à ceux ? qui ne
savent plus s'ils sont de droite ou de gauche ?.Au-delà des mots, le
parti de Chevènement a obtenu un accord électoral qui pourrait lui
permettre de revenir à l'Assemblée en juin.
Le MRC, qui n'a pas de députés sortants, présentera des candidats
soutenus par le PS dans 10 circonscriptions (pas toutes gagnables) : 3e
Ardennes, 9e Bouches-du-Rh?ne, 1re Dr?me, 2e Indre, 12e Nord, 3e
Seine-et-Marne, 1re Var, 2e Territoire de Belfort, 10e Val-de-Marne, 2e
Creuse, où se présentera le maire du XIe arrondissement de Paris Georges
Sarre. Finalement Chevènement sera donc quand même candidat en 2007. LA
DOMINATION de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal sur leurs camps
respectifs ne faiblit quasiment pas. Selon le dernier baromètre TNS
Sofres/Unilog réalisé pour Le Figaro/RTL/LCI, le président de l'UMP et
la candidate du PS obtiennent l'un et l'autre 33 % des intentions de
vote (-1) au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Cette
enquête d'opinion, réalisée les 6 et 7 décembre, permet de mesurer
l'accueil réservé par l'opinion à la déclaration de candidature du
ministre de l'Intérieur, le 30 novembre, et l'appréciation des Fran?ais
sur le voyage controversé de la présidente de Poitou-Charentes au
Proche-Orient.Même si les intentions de vote en faveur de Nicolas
Sarkozy s'érodent quelque peu (- 3 en deux mois), sa déclaration de
candidature a été bien per?ue par 64 % des personnes interrogées, et, en
particulier, 89 % des sympathisants de la droite et du centre ainsi que
93 % des sympathisants UMP. ? noter également que 46 % des
sympathisants de gauche portent un jugement positif sur la déclaration
de Nicolas Sarkozy (contre 49 % d'avis négatifs). Selon TNS Sofres/Unilog, groupe LogicaCMG, quelque 86 % des Fran?ais
proches de l'UMP souhaitent que l'h?te de la Place Beauvau soit le
candidat de l'UMP dans la course à l'?lysée ; et 11 % seulement lui
préfèrent Michèle Alliot-Marie. Si l'on interroge l'ensemble des
Fran?ais, ils sont 54 % à souhaiter que Nicolas Sarkozy soit le candidat
de l'UMP.Ségolène Royal perd également un petit point. Le député des
Deux-Sèvres, qui avait paru approuver la diatribe anti-américaine et
anti-israélienne d'un député du Hezbollah à Beyrouth avant de se
raviser, n'est donc pas sanctionné pour ce faux pas dans les intentions
de vote. Mais son voyage au Proche-Orient n'a pas convaincu et est per?u
négativement par 52 % des Fran?ais. Le clivage gauche-droite est ici
très net : 63 % des sympathisants de gauche portent une appréciation
positive sur ce déplacement, tandis que 73 % des sympathisants de droite
sont d'un avis contraire.Les ? petits ? candidats piétinentLe style
adopté par les deux principaux prétendants à l'?lysée séduit tout
particulièrement les jeunes électeurs.
Quelque 78 % des 18-24 ans et 69 % des 25-35 ans prévoient de voter
pour Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy. L'un et l'autre obtiennent des
scores voisins chez les 18-24 ans ; mais la présidente de
Poitou-Charentes séduit 41 % des 25-35 ans, alors que son rival n'en
attire ? que ? 28 %.Comparés à ces deux poids-lourds, les autres
candidats peinent à s'imposer. Toujours en troisième position,
Jean-Marie Le Pen baisse (11,5 %, -1,5). Alors que les ouvriers votent
souvent Front national, un tiers d'entre eux prévoient aujourd'hui
d'accorder leurs suffrages à Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal. Fran?ois
Bayrou, pour sa part, gagne un point avec 8 % d'intention de vote. Si
53 % de ses électeurs de 2002 envisagent de voter à nouveau pour lui
l'an prochain, 35 % d'entre eux se proposent d'accorder leur voix à
Nicolas Sarkozy.