Un attentat détruit la mosquée de Samarra, en Irak Le d?me de la mosquée
d'Or de Samarra, l'un des quatre principaux lieux saints du chiisme
irakien, n'est plus qu'une coquille de ciment transpercée par des
armatures métalliques disloquées. L'édifice de vingt mètres de diamètre a
été endommagé hier au lever du jour par des charges explosives posées à
l'intérieur du b?timent par un commando masqué. Son revêtement en
mosa?que turquoise a été totalement soufflé par l'attentat. Chef-d'oeuvre
architectural islamique vieux de 1 200 ans, le mausolée abrite les
tombes des deux derniers imams visibles des chiites, Ali al-Hadi
(827-868) et Hassan al-Askari (845-872). Sa destruction partielle a
plongé le pays dans une ?guerre des mosquées?. Des chiites en colère se
sont lancés dans des représailles contre des lieux de culte sunnites.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les régions
chiites. A Bagdad, ce sont les quartiers chiites de Sadr City et de
Kazimiyah qui se sont enflammés t?t le matin. Ces débordements ont
éclaté en dépit des appels au calme lancés par les autorités religieuses
des deux communautés musulmanes et du gouvernement qui ont appelé à ne
pas tomber dans le piège de la guerre civile. Au total, une trentaine de
mosquées sunnites, dont la mosquée Abbassiyah, dans la ville sainte
chiite de Karbala, ont été attaquées, certaines br?lées ou occupées. Trois imans et trois fidèles ont été assassinés. Dans la soirée, onze
détenus sunnites d'une prison de la grande cité chiite du sud, Bassora,
ont été enlevés par un groupe armé et dix ont été exécutés.T. 0. (avec
AFP) Un premier ministre pragmatique LE HAMAS a désigné officiellement,
hier, le ténor de l'aile ?pragmatique? du mouvement, Isma?l Haniyeh,
pour diriger le prochain gouvernement palestinien. Considéré par Isra?l,
l'Union européenne et les Etats-Unis comme une organisation terroriste,
le mouvement islamiste radical espère adoucir son image gr?ce cet
ancien universitaire au sourire chaleureux, dont le discours tranche
avec les diatribes enflammées des faucons du Hamas.?Il s'agit d'une
décision du mouvement dans la bande de Gaza et la Cisjordanie, y compris
des membres du Hamas emprisonnés. Nous
espérons que Dieu nous aidera à assumer cette responsabilité?, a
déclaré hier Isma?l Haniyeh depuis la bande de Gaza, le bastion du
Hamas, où il risque d'être confiné. Haniyeh pourra voyager à l'étranger,
via la frontière avec l'Egypte, sous contr?le palestinien depuis
l'évacuation israélienne de la bande de Gaza. Mais Isra?l lui interdit,
ainsi qu'aux autres dirigeants du Hamas de Gaza, tout déplacement en
Cisjordanie ou à Jérusalem.Figure rassurante capable de rassembler les
Palestiniens, Haniyeh avait été choisi par le Hamas pour mener la liste
du mouvement aux élections législatives du 25 janvier. Déjà grand-père à
43 ans, cheveux grisonnants, barbe finement taillée, vêtu le plus
souvent d'une chemise et d'un blazer, il incarne la lutte interne au
sein du Hamas entre résistance armée et combat politique conventionnel.
Le pari a porté au-delà des espérances du Hamas, qui a remporté une
éclatante victoire surprise en s'emparant de la majorité
parlementaire.Modération et réalismeHaniyeh dicte le ton de la
?modération?, version Hamas.
阅读(162) | 评论(0) | 转发(0) |