En insistant dans son programme sur la lutte anticorruption, le Parti
radical escompte emporter une centaine de sièges au Parlement (qui en
compte 250 au total) à la faveur des prochaines législatives, prévues
pour la fin de l'année. Accepterait-il de former une coalition avec le
parti de l'actuel premier ministre Kostunica ? ?Oui. Nous sommes ouverts
à tout. Même à une grande coalition d'intérêt national...?, répond M. Stefanovic,
avec la calme assurance d'un politicien qui sait que le vent souffle
actuellement pour son parti. Négociations pour la formation du
gouvernement palestinien Proche-Orient. Le président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, devait charger hier Isma?l Haniyeh de
former le nouveau gouvernement. Le mouvement radical Hamas avait
officiellement choisi Haniyeh, dimanche, comme son candidat pour le
poste de premier ministre. Considéré comme pragmatique, il sera le
premier chef du gouvernement palestinien issu du Hamas, un groupe
qualifié de terroriste par Isra?l. M. Haniyeh disposera alors de trois
semaines pour former le gouvernement et le faire approuver par le
Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement). S'il échoue, deux semaines supplémentaires lui seront accordées.M.
Abbas a affirmé que le nouveau gouvernement allait hériter d'une ?grave
crise financière? après une réduction des transferts de fonds
consécutive à la victoire électorale du Hamas. ?La pression a commencé
il y a près d'un mois et l'Autorité fait face à une grave crise
financière?, s'est-il alarmé. ?Nous espérons que nous pourrons surmonter
cette crise au mois par mois.? Les Etats-Unis, tout comme l'Union
européenne et les autres pays donateurs des Palestiniens, ont en effet
lié le maintien de leur aide à la reconnaissance d'Isra?l par le Hamas,
son renoncement à la lutte armée et son acceptation des accords
israélo-palestiniens passés, ce que le mouvement refuse de faire. Isra?l
a pour sa part pris une série de sanctions contre l'Autorité
palestinienne, qualifiée de ?terroriste? après la participation du Hamas
au pouvoir. Les
artisans de l'arrestation de Riina relaxés Le chef des services secrets
italiens (Sisde), Mario Mori, et le colonel des carabiniers Sergio De
Caprio, deux des principaux artisans de l'arrestation du chef mafieux
Toto Riina en 1993, ont été relaxés lundi de l'accusation de connivence
avec la Mafia sicilienne Cosa Nostra.Cette décision du tribunal de
Palerme (Sicile) met fin à un procès controversé de plusieurs mois dans
lequel l'accusation reprochait aux deux responsables des forces de
l'ordre d'avoir fait perquisitionner tardivement la villa de Toto Riina,
numéro un de la Mafia sicilienne à l'époque de son arrestation. MICHEL
AOUN a incarné pendant un exil long de quinze ans la résistance à
l'occupation syrienne du Liban. Rentré à Beyrouth en avril dernier, il a
obtenu un triomphe aux élections législatives tout en refusant de
s'allier avec la coalition antisyrienne formée au lendemain de
l'assassinat de Rafic Hariri. Dans un nouveau coup de thé?tre, le
général Aoun s'est récemment allié au Hezbollah, mouvement intégriste
chiite d'obédience iranienne et principal allié de Damas sur la scène
politique libanaise.Shahid Shamsi, le porte-parole de la MMA a, de son
c?té, dévoilé le calendrier des protestations à venir. Y est inscrit,
entre autres, un mot d'ordre de grève générale dans l'ensemble du
Pakistan pour le 3 mars, et un rassemblement monstre le 5 mars à
Karachi, la capitale économique du pays.