分类: 网络与安全
2014-10-31 14:39:10
?uvre humaine et individuelle, ils souffrent inévitablement d’erreurs
de détail, et contiennent forcément une part d’interprétation dans le
rendu de certains tracés[6] [6] Par exemple, les incisions plus
233;paisses dans le marbre...suite; cependant, s’il est d’usage
désormais d’y pointer – parfois un peu facilement – plusieurs exemples
d’inexactitudes, il faut savoir gré à l’auteur de cet immense travail
qui a considérablement simplifié la recherche ultérieure sur ce document
difficile.Les fragments 543abcd sur la photographie de l’édition de
1960Les fragments 543abcd sur la photographie de l’édition de 19604
Depuis 1981, la FUM n’a pas connu d’autre mise à jour générale mais une
production hétérogène et fragmentée – à l’image de son objet d’étude –
en général sous forme d’articles portant sur un ou quelques fragments et
révélant de nouveaux assemblages, de nouveaux positionnements ou de
nouvelles identifications des batiments gravés. Ces propositions plus ou
moins hypothétiques n’ont pas été couronnées par un ouvrage de synthèse
qui permettrait de les ordonner et de les confronter, puis de délivrer
un nouvel état du puzzle[7] [7] La derni232;re vue synth233;tique
(planche XII, hors texte,..
.suite. D’où l’utilité d’une mise au point sur ce quart de siècle, et
ce, à un moment où la recherche sur la FUM change de nature avec sa
numérisation et sa mise en ligne sur Internet. Cette mutation récente
des conditions d’accès à ce précieux document ouvrede nouvelles et
exceptionnelles perspectives d’étude de l’agglomération romaine antique.
C’est cette évolution des axes de recherche que nous voulons ici
retracer. Le même groupe de fragments, dessiné par Emilio Rodríguez
Almeida en 1980Le même groupe de fragments, dessiné par Emilio Rodríguez
Almeida en 1980La domination de la ?topographie? urbaine5 Depuis des
décennies, l’essentiel des chercheurs s’est concentré sur un type
d’approche que l’on peut qualifier de topographique, c’est-à-dire
focalisée sur deux aspects?: la reconstruction du puzzle – l’assemblage
de fragments et/ou leur positionnement sur l’ensemble du plan – et
l’identification de l’espace représenté. Ces deux approches sont
intimement liées?: dans la plupart des cas, c’est en reliant plusieurs
fragments jusque-là dissociés que l’on peut produire une nouvelle
explication du territoire étudié. Ce travail repose donc à la fois sur une fréquentation régulière des
fragments et un haut niveau de connaissance topographique de la ville de
Rome, d’où la domination écrasante d’un nombre très restreint de
chercheurs italiens, et plus particulièrement romains, dans ce terrain
d’étude.6 Il s’agit là d’un domaine de recherche parcellisé, chaque
article nouveau se concentrant exclusivement sur un petit nombre de
fragments. Nous essaierons de montrer les grandes lignes de ce type
d’approche et les éléments marquants des dernières années, sans entrer
dans un catalogue exhaustif et fastidieux des assemblages nouveaux, des
fragments positionnés et des monuments identifiés. Pour cela, nous
renvoyons à la bibliographie finale, ordonnée par région augustéenne[8]
[8] L’actualit233; bibliographique de la FUM est enregistr233;e...suite.
LES TIMIDES PROGRèS DU PUZZLE7 D’origine espagnole et Romain
d’adoption, c’est Emilio Rodríguez Almeida qui a le plus contribué à la
reconstruction de ce gigantesque puzzle. Nul autre ne peut se targuer
d’une connaissance si intime de la FUM; il n’y a donc rien d’étonnant à
ce qu’émane de lui la majorité des articles découvrant de nouveaux
assemblages et positionnements de fragments. Depuis sa publication de
1980, il a rédigé plus d’une vingtaine de contributions sur ces
questions (entre autres [39], [40], [6] et [8]). Sa démarche s’appuie
presque toujours, en premier lieu, sur l’analyse maté-rielle du marbre;
c’est à partir des données physiques du fragment, en particulier de son
revers (lisse ou rugueux), de sa couleur, de ses veinures, d’éventuels
trous de fixation et des incisions, qu’il déduit l’éventualité d’un
rapprochement ou d’un positionnement sur une des 150 plaques. Ces
hypothèses sont ensuite confrontées à des sources littéraires ou
archéologiques. Depuis le milieu des années 1990, Pier Luigi Tucci
semble le seul à avoir succédé au grand ma?tre dans cette démarche.
Récemment, grace à un travail minutieux sur le marbre et la
documentation archéologique, il a pu reconstituer tout un pan du
Trastevere en assemblant et en positionnant huit fragments [36].