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2014-08-23 09:59:39

La bibliographie ravira aussi le chercheur le plus blaséxA0;: les titres sont catalogués par entrées thématiques et sont suivis de la mention du lieu de conservation. Là encore, l’accessibilité à la documentation est facilitée par une opportune liste des travaux de ma?trise ou de doctorat, trop souvent ignorés en dehors des cénacles universitaires. La Vienne est ainsi prête à devenir le xA0;laboratoire de recherche des situations ordinaires et des transformations lentes du monde agricolexA0;, selon le souhait de Frédéric Chauvaud. La proclamation ne prête nullement à sourire, si l’on croit, comme le revendique fort justement le même que l’histoire, n’en déplaise à certains, déploie son maximum d’inventivité dans le xA0;localxA0;.31 Sébastien JahanJean-Claude Malsy, Les Noms de lieu du département de l’Aisne, 3 tomes, 1999-2001, Champaubert, Jean-Claude Malsy et Société fran?aise d’onomastique, xA0;Dictionnaire topographique de Picardie, i-iiixA0;, t. i (a-l), 1999, 596 p., t.
ii (m-r) et iii (s-z), 2000, 843 p. (avec index finalxA0;; réédition entièrement corrigée et augmentée de la publication d’Auguste Matton, en 1871), 350 F, 259 F et 259 F (chez l’auteur, Le Clos Saint-Remi, 51270 Champaubert)32 D’un dictionnaire topographique, on attend évidemment la localisation et l’histoire des noms qu’il répertorie, avec la succession de leurs formes anciennes (du latin au fran?ais actuel) et le contexte de leur apparition, afin de choisir à coup s?r la bonne identification d’un toponyme découvert sur un parchemin ou un vieux registre. En rééditant l’ouvrage de l’archiviste de l’Aisne Auguste Matton (1871), mais en le réactualisant et le corrigeant de fond en comble pour livrer quasiment 1 500 pages, Jean-Claude Malsy réussit un tour de force dont on conna?t peu d’exemples en Europe. Mettant à profit l’expérience de toute une vie de linguiste et de toponymiste, l’élève de Michel Roblin a d’abord repris la généalogie des formes de chaque lieu, allant puiser des noms oubliés ou mal identifiés dans des sources de première main, narratives, hagiographiques et diplomatiques – la publication de celles-ci ayant fait des progrès considérables depuis Matton, cela va sans dire. Il n’a pas hésité à donner les formes anciennes dans leur contexte historiquexA0;: s’agit-il du nom d’une église, d’un vicus, d’un village, d’une exploitation agricole, du qualificatif toponymique d’un hommexA0;?xA0;; et à ajouter les dédicaces paroissiales, voire celles des chapelles, totalement délaissées par Matton.33 En parallèle de cet imposant travail de collecte et de tri, il a conduit une révision systématique des listes de biens d’églises figurant par dizaines dans les chartes impériales, royales et épiscopales, ou dans les bulles pontificales. Car Jean-Claude Malsy a réussi à en dégager la logique topographique, en misant sur la cohérence originelle de ces états de biens et en prenant soin de valider les évolutions phonétiques de ces vieilles formes. On trouvera donc dans son tome 2 un chapitre novateur sur les xA0;Principes et méthodes de l’identification des noms de lieuxA0; (p. 49-69), mis en pratique sine die à propos des temporels de l’abbaye Saint-Corneille de Compiègne aux ixe et xe siècles, des abbayes de Chézy-sur-Marne (1173-1174) et de Saint-Jean de Laon ou du prieuré de Saint-Sulpice de Pierrefonds, qui au xiie siècle encore dissimulent bien des difficultés. Il s’est attaché aussi à donner l’état le plus achevé des connaissances sur la configuration des ressorts mérovingiens et carolingiens qui forment le socle des évolutions ultérieures. Pagi et archidiaconés de Laon, Noyon, Soissons, de l’Orxois, de l’Omois (la région de Chateau-Thierry), du Tardenois ou du Binsonais (autour de l’actuelle Chatillon-sur-Marne) revivent en de véritables petits historiques, minutieux et convaincants, agrémentés de cartes qui truffent littéralement le dictionnaire. Malsy est toujours à la recherche de l’identification optimale, corrigeant et ajoutant d’un tome à l’autre ce que de nouvelles pistes ont pu lui apprendrexA0;: la carte du pagus de Laon (n° xiv du tome i, p.x00A0;531) est-elle ainsi rectifiée dans le deuxième volume (p. 43) avec des identifications de sites tirés d’un dipl?me royal de 867 pour Saint-Denis, ce qui lui permet d’ajouter des lieux supplémentaires au dit pagus.
Rectifiant les appellations devenues erronées par des approximations successives et l’oubli de leur sens premier, il démontre par exemple comment les clunisiens de Saint-Arnoul de Crépy-en-Valois étaient les détenteurs du village de Chézy, dit xA0;en OrxoisxA0;, du xiiie siècle jusqu’à maintenant, alors qu’il se trouve au contraire dans le pays d’Omois (qui dépend de Chateau-Thierry). Il prouve aussi que les moines de Saint-Arnoul ont englobé dans leur temporel un vieux site monastique cité en 833 dans le testament de l’abbé Anségise de Saint-Wandrille, Mallam monasterium, qui n’est autre que May-en-Multien, resté non identifié depuis des lustres (cf. tome i, p.x00A0;252-256, à propos de Chézy-en-Orxois).34 Cloturé par 100 pages d’index et de formes anciennes classées dans l’ordre alphabétique, comportant plus de 40 cartes (un effort rare dans les dictionnaires topographiques), ce dictionnaire salué comme il se doit par ses préfaciers, Jacques Chaurand et Olivier Guyotjeannin, devrait devenir une référence majeure à la fois en matière d’histoire de la Picardie et de méthodologie toponymique.35 Ghislain Brunel""""""""""""""Un large public d’historiens conna?t les périodes anciennes ou moyennes de la Préhistoire, le Néolithique et les ages des Métaux. Le Mésolithique restait, il y a encore quelques années, le domaine des spécialistes, et leurs publications ne permettaient pas de se faire une idée claire de la période.
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