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2014-07-02 10:50:43
(Bruit.)Tout ce qui ne porte pas le caractère d'emportement est
écouté avecdéfaveur, et cependant jamais nous n'avons eu un plus grand
besoin dusang-froid de la réflexion.Ce comité a déjà fait destituer
plusieurs officiers aristocrates. Leministère de la guerre va bien
actuellement, je ne réponds pas del'avenir; mais ce ministère, composé
de vrais patriotes, se concerteavec le comité de salut public et
travaille avec autant de zèle que decivisme.Notre armée s'est ralliée et
a remporté déjà quelques avantages sur lesAutrichiens, et c'est un
miracle que notre armée ait survécu auxtrahisons de Dumouriez. Si cette
trahison était arrivée à son terme,nos places fortes auraient été
livrées à l'ennemi, et c'en était faitde la liberté.Pour assurer le
salut de la république, il faut que tous les officierssuspects, placés
par Beurnonville et ses complices, soient chassés; ilfaut ensuite, pour
purger l'intérieur, chasser tous les agents dupouvoir exécutif; il faut
renouveler le directoire des postes; il fautchasser Clavière, l'artisan
de tous nos maux, le protecteur del'agiotage.
Toute la France le proscrit, et le comité de salut publicne tardera pas
à le chasser.Un fléau non moins redoutable, ce sont les papiers publics
soudoyés parnos ennemis étrangers. Il est bien singulier qu'ils soient
lesdéfenseurs de Dumouriez, les interprètes de Cobourg, et
qu'ilss'unissent à nos ennemis pour égarer l'opinion publique et
étouffer laliberté.Une mesure révolutionnaire et indispensable, c'est de
créer des papierspatriotes et de proscrire tous ceux que l'aristocratie
enfante etprotège.C'est sur la Convention nationale que nous devons
fixer nos regards.Dans son sein, il existe un parti qui veut la perte de
la république;ce parti a été déconcerté par la découverte de la
trahison deDumouriez; mais il conserve encore une grande force, et il la
puisedans son système de calomnie, et dans les journaux qui lui sont
dévouéset qui corrompent l'esprit public. Je vous ai dit que les ennemis
quela république a au sein de la Convention veulent favoriser
lacontre-révolution par la convocation des assemblées primaires. Cettevérité est sensible. Plusieurs départements sont déjà, en
quelquesorte, en état de contre-révolution. Les choix seraient
influencés parles riches, par les égo?stes: le plan de nos ennemis est
de ressusciterl'aristocratie. Les assemblées primaires seraient un
instrument deguerre civile: parce que le peuple est égaré, il faut
s'attacher àl'instruire.Les chefs de la faction profitent de
l'indignation qu'ils allument dansle coeur des citoyens, pour les forcer
à convoquer les assembléesprimaires; il faut éviter ce piège. Notre
objet doit être dedéconcerter la manoeuvre de nos ennemis, qui ont voulu
profiter de lapétition pour calomnier les patriotes. Ils ont imaginé
des moyens prisdans la source même du patriotisme. Sac vanessa bruno cuir
On vous a parlé d'un courrierarrêté à Bordeaux. J'ignore de quelles
dépêches était porteur cecourrier. Le projet de nos ennemis est de
dénoncer encore une fois lesJacobins, de remplir la république de
calomnies, d'horreurs etd'intrigues, pour opérer un mouvement favorable
aux armées étrangères.Je suis instruit qu'il est faux que six mille
Marseillais soient enmarche pour se rendre à Paris. Si vous avez ordonné
l'impression etl'affiche de la lettre de Marseille, c'est un arrêté sur
lequel vouspouvez revenir, parce qu'il pourrait fournir à nos ennemis
un nouveauprétexte de renouer leurs intrigues.Je propose donc à la
société: 1° de rapporter l'arrêté par lequel ellea ordonné la publicité
et l'affiche de la lettre de Marseille, etd'attendre de nouveaux
renseignements à ce sujet; 2° de prendreconnaissance du contenu des
dépêches du courrier arrêté à Bordeaux Maximilien Robespierre
(1758-1794), Discours sur les moyens propres àarrêter les progrès des
Vendéens, prononcé à la Convention nationale le8 mai 1793 (8 mai 1793)La
nécessité de s'armer pour repousser les ennemis de la liberté estsentie
par tous les citoyens. Le besoin de venger nos frères massacrésest dans
le coeur des concitoyens de cette grande cité, qui a si bienmérité de
la patrie.