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2014-07-01 15:11:34
Il dit que?la grande mission de la femme ici-bas étant d'enfanter,
d'incarner lavie individuelle, elle prend tout par individu, rien
collectivement etpar masses?, qu'elle sent à merveille l'amour, la
sainteté, lachevalerie, et difficilement le droit; enfin qu'elle est
toujoursplus haut ou plus bas que la justice.Mais il l'adore.Il croit à
l'infinie bonté native de la femme. Toutes les fois qu'ellepara?t un peu
moins bonne, c'est qu'elle souffre (toujours lablessure). On la dit
capricieuse; ce n'est pas vrai: elle est aucontraire régulière, ?très
soumise aux puissances de la nature.?Sur l'adultère, le grand poète
semble peu complet, soit insuffisanced'information, soit indulgence et
tendre partialité. Sans doute ilreconna?t, se conformant en cela au bon
sens, à la tradition, quel'adultère de la femme est plus ?coupable? à
cause des conséquences,que celui du mari: mais d'autre part, il la croit
beaucoup moinsresponsable que l'homme.
Dans le chapitre: La Mouche et l'Araignée,cherchant
comment elle peut être amenée à la faute, il n'ose imaginerque deux
cas: si elle tombe,--c'est qu'une perfide amie avait résolude la faire
tomber, la pauvre petite;--ou c'est que, de très bonnefoi, elle voulait,
la chère enfant, servir les intérêts de son mari...Et pour elle
Michelet imagine des fractions de responsabilité morale.Il précise: il
la démêle responsable de son acte pour un trentièmeexactement, vingt
trentièmes étant attribuables à la surprise et lesneuf autres à une
contrainte extérieure.Jugez si, après cela, le mari doit pardonner!
Michelet approuveraitles innombrables absolutions maritales qui font,
depuis quelquesannées, la gloire de nos comédies et de nos romans. Il va
aussi loinque possible dans ses conseils de miséricorde. sac longchamp cuir roseau pas cher Il en fait bénéficierjusqu'à la jeune fille qui se laissa endommager et
qui ne s'en vantepas la nuit de ses noces: ?Vous devez, dit-il au mari,
vous fier àelle tout d'abord pour son passé: que serait-ce si elle
osait vousinterroger sur le v?tre?? Et il ajoute, avec une générosité
magnifiqueet aisée: ?Eh! quand elle aurait eu un malheur, une faiblesse
même,vous êtes s?r qu'elle aimera celui qui l'adopte, bien plus que
lecruel, l'ingrat, dont l'amour ne fut qu'un outrage.?Tentée, la femme
doit se confesser à son mari. C'est ce que les roses,notamment, lui
conseilleront toujours (Voyez le chapitre: Une rosepour directeur).
Il faut dire que, dans les cas supposés parMichelet, la femme ne montre
point de perversité, oh! non, et que celalui rend l'aveu moins
difficile. Celui qu'elle est tentée d'aimer,c'est un jeune homme que son
mari aime, un commis de la maison ou unjeune cousin. Donc elle
confessera à son époux son trouble, sesinquiétudes. Elle lui dira:
?Garde-moi! aie pitié de moi!.
..soutiens-moi!... Je sens que j'enfonce. Si faible est ma volonté, qued'heure en heure elle glisse, elle va m'échapper.