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2013-12-31 11:07:05

Ces cannibales revinrent decette sanglante exécution en portant comme un trophée les dépouillessanglantes de leurs victimes: le reste fut fusillé dans la cour de laprison, et ces deux horribles scènes se passèrent un dimanche, au momentoù Charette, accompagné d'une partie de sa troupe, entendait la messe.La fusillade avait lieu dans le ch?teau de Belleville, et ainsi les crisdes mourans et des assassins se mêlaient aux chants que l'on entonnait àla louange de la Divinité.Depuis ce moment, la guerre civile reprit son ancien caractère de fureuret d'acharnement; mais elle se fit sans succès par les insurgés. Ceux-ciallèrent chercher les munitions et les effets d'équipement que lesAnglais débarquèrent sur la c?te de Saint-Jean-de-Mont; Ce secours étaitpeu considérable; le présent, de la part d'une puissance, était plusque mesquin; l'on disait que c'étaient quelques débris sauvés de lacatastrophe de Quiberon; les munitions et objets débarqués ne valaientpeut-être pas vingt mille écus.Cette expédition eut lieu vers la fin de l'été; et loin que quelquesmois s'écoulassent entre cet événement et la reprise des opérationsmilitaires, Charette ne jouit que d'un repos fort court: dès lami-septembre, les colonnes républicaines, conduites par le général Hocheen personne, s'avan?aient de plusieurs points sur Belleville; il voulutdissiper les illusions de son armée, en lui faisant toucher, pour ainsidire, ce boulevard du royalisme, qu'elle s'imaginait être un lieufortifié par l'art et la nature. Peut-être croyait-il lui-même queCharette l'y attendrait, et terminer la guerre dans une seule bataille.Il ne se présentait point avec des forces considérables; il n'avait aveclui que cinq à six mille hommes; mais Charette décampa à son approche;et il n'e?t point accepté le combat, quand même son ennemi e?t été deuxfois moins nombreux.
L'armée insurgée avait perdu tout son ressort, l'enthousiasme que luiavaient donné ses succès inespérés, et le sentiment de désespoir quiles lui avait fait obtenir. Les propriétaires, les simples cultivateursavaient go?té les douceurs de la paix; ils avaient repris pendantquelque temps leurs travaux et leurs paisibles habitudes; cet étatde tranquillité leur avait offert de nouveaux charmes, lorsqu'ilssongeaient aux périls de leur condition passée; leur répugnance et leurchagrin à se voir engagés dans une lutte aussi périlleuse, avaientéclaté dès les premiers momens qu'ils avaient été contraints derejoindre leurs drapeaux: ces sentimens étaient fortement gravés surleurs visages, et la terreur seule en avait comprimé l'essor.XV.Le général Hoche ne fit qu'une promenade militaire. Ayant manqué sonennemi à Belleville, il revint précipitamment sur ses pas, et il mitaussit?t à exécution le plan de campagne qu'il avait médité, et dont lesuccès était infaillible pour soumettre la Vendée sans résistanceet sans effusion de sang. Il revint à la limite du pays insurgé, endébouchant de Nantes, et il établit une ligne le postes assez serréspour contenir le canton qu'ils occupaient, et empêcher que Charetten'inquiét?t ses derrières assez nombreux, en même temps pour ne pascraindre qu'ils fussent délogés à force ouverte. Des ouverturespacifiques étaient faites à tous les habitans indistinctement; desproclamations conciliantes étaient répandues avec provision; lesprincipaux propriétaires étaient re?us avec cordialité par lescommandans; on leur donnait toutes les sauve-gardes qu'ils pouvaientdésirer; les prêtres témoignaient-ils quelque méfiance sur la sincéritéde nos promesses et sur le maintien de la liberté du culte, le généralHoche répondait _qu'ils pouvaient venir célébrer la messe dans sachambre_. Chaque poste procédait ensuite, dans le rayon qu'il occupait, audésarmement des gens suspects ou qui ne présentaient pas unegarantie suffisante; des permis de port-d'armes étaient délivrés auxpropriétaires honnêtes et sur lesquels on pouvait compter. Cetteopération achevée sur toute la ligne, les postes étaient établisen avant sur une autre ligne, et à une distance de la première quipermettait l'exécution des mêmes mesures. Par ce moyen Charetteétait resserré chaque jour de plus en plus, le nombre de ses soldatsdiminuait, et sa faiblesse réelle sautait aux yeux de ses partisans.Le général républicain avait surtout recommandé à ses généraux de ne pasrisquer le moindre engagement où l'avantage p?t être balancé; il voulaitprévenir l'engouement et les reviremens qu'auraient entra?nés quelquessuccès. Ces incidens pouvaient encore séduire les esprits, et retarderl'oeuvre de la pacification. Aussi le général Gratien fut-il fortementbl?mé pour avoir exposé à quelque distance de Rochesaviré un détachementqui fut défait une première fois, et qu'il rétablit au même endroit,en bravant un second échec. Ce fut là le dernier avantage que Charetteremporta sur une poignée d hommes, et il y perdit un de ses meilleursofficiers, le jeune La Roberie, dont la bravoure téméraire étaitmerveilleuse pour ranimer les courages refroidis et rebutés à cetteépoque.
Quelque temps auparavant, immédiatement après sa sortie de Bellevilledevant Hoche, au combat de Saint-Cyr, et en voulant forcer un faibledétachement retranché dans une église, Charette avait perdu Guérinl'a?né, son meilleur chef de division, celui qui connaissait le mieuxla tactique de cette nature de guerre. Les républicains suivirent sansinterruption celle prescrite par le général Hoche qui dirigeait toutesles opérations de son quartier-général de Nantes ou de Montaigne où ilse trouvait quelquefois.On ne poursuivait point Charette avec vivacité, le pays était seulementtraversé par de petits corps de cavalerie pour empêcher la réunion desVendéens. On pacifiait successivement; on enlevait les armes, et chaquejour le cercle où Charette végétait était resserré. Ce ne fut quelorsqu'il fut très-étroit, même lorsque presque toutes les communesfurent soumises, que ce chef royaliste fut suivi sans rel?che et à lapiste; et encore e?t-il facilement échappé à ces recherches, si songrand coeur e?t pu le résoudre à se cacher.XVI.Il y eut réellement une négociation entamée entre Charette et le généralGratien, pour qu'il f?t permis au premier de sortir de France et de seretirer chez l'étranger.
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