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2013-11-08 09:55:21

Leplus souvent le taureau portait entre les cornes un flot de rubans ou unbouquet. Le torero improvisé pouvait cueillir du bout de la lance ou del'épée ce trophée. Très rares étaient les braves qui se risquaient à cejeu terriblement dangereux.Dans la nuit du dimanche au lundi, la place San Francisco, lieuordinaire des réjouissances publiques, avait été livrée à de nombreuseséquipes d'ouvriers chargés de l'aménager selon sa nouvelle destination.La piste, le toril, les gradins destinés aux seigneurs invités parle roi, tout cela fut construit en quelques heures, de fa?on touterudimentaire.C'est ainsi que les principaux matériaux utilisés pour la constructionde l'arène consistaient surtout en charrettes, tonneaux, tréteaux,caisses, le tout habilement déguisé et assujetti par des planches.La corrida étant royale, on ne pouvait y assister que sur l'invitationdu roi.
Nous avons dit que des gradins avaient été construits à ceteffet. En dehors de ces gradins, les fenêtres et les balcons des maisonsbordant la place étaient réservés à de grands seigneurs. Le roi lui-mêmeprenait place au balcon du palais. Ce balcon, très vaste, était agrandipour la circonstance, orné de tentures et de fleurs, et prenait toutesles apparences d'une tribune. Les principaux dignitaires de la cour semassaient derrière le roi.Le populaire s'entassait sur la place même, en des espaces limités pardes cordes et gardés par des hommes d'armes.Le seigneur qui prenait part à la course faisait généralement dresser satente richement pavoisée et ornée de ses armoiries. C'est là que, aidéde ses serviteurs, il s'armait de toutes pièces, là qu'il se retiraitaprès la joute, s'il s'en tirait indemne, ou qu'on le transportait s'ilétait blessé. C'était, si l'on veut, sa loge d'artiste. Un espaceétait réservé à son cheval; un autre pour sa suite lorsqu'elle étaitnombreuse.Pour ne pas déroger à l'usage, le Torero s'était rendu de bonne heuresur les lieux, afin de surveiller lui-même son installation trèsmodeste--nous savons qu'il n'était pas riche. Une toute petite tentesans oriflammes, sans ornements d'aucune sorte lui suffisait.En effet, à l'encontre des autres toreros qui, armés de pied encap, étaient montés sur des chevaux solides et fougueux, revêtus decapara?ons de combat, don César se présentait à pied. Il dédaignaitl'armure pesante et massive et revêtait un costume de cour d'uneélégance sobre et discrète qui faisait valoir sa taille moyenne, maisadmirablement proportionnée.
Le seul luxe de ce costume résidait dans laqualité des étoffes choisies parmi les plus fines et les plus riches.Ses seules armes consistaient en sa cape de satin qu'il enroulait autourde son bras et dont il se servait pour amuser et tromper la bête enfureur, et une petite épée de parade en acier forgé, qui était unemerveille de flexibilité et de résistance. L'épée ne devait lui servirqu'en cas de péril extrême. Jamais, jusqu'à ce jour, il ne s'en étaitservi autrement que pour enlever de la pointe, avec une dextéritémerveilleuse, le flot de rubans dont la possession faisait de lui levainqueur de la brute. Le Torero consentait bien à braver le taureau, àl'agacer jusqu'à la fureur, mais se refusait énergiquement à le frapper.Sa suite se composait généralement de deux compagnons qui le secondaientde leur mieux, mais à qui don César ne laissait pas souvent l'occasiond'intervenir. Toutes les ruses, toutes les feintes de l'animal ne leprenaient jamais au dépourvu, et l'on e?t pu croire qu'il les devinait

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