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2013-10-24 13:52:46
moinsnu qu'aux environs de Belbéis.[9][Note 9: Voyez sur cet
itinéraire:1? Description de la route du Kaire à Ssalehhyéh par le
chefde brigade Shulkouski, Mémoires sur l'?gypte Ier volume.2?
Notice sur la topographie physique et médicale deBelbéis, par le citoyen
Vautier, médecin de l'armée.3? Notice sur la topographie physique et
médicale deSsalehhyéh, par le citoyen Savaresi, médecin de
l'armée,insérée ainsi que la précédente, dans la seconde partie dece
recueil.]Le 25 au matin, le général en chef continua sa route en se
rendant aupont dit KantaraêlKesnéh. Il y a neuf heures de marche.
D'abord ontraverse le champ de bataille du 24 thermidor an VI; on
trouve ensuitedes palmiers et de l'eau. La route pendant deux heures et
demie est dansun sable mouvant, puis elle est bien tracée jusqu'au pont,
où l'on passel'eau à gué. On voit à la gauche le lac Menzaléh,[10] à la
droite unimmense désert: un quart de lieue en avant du pont on trouve
de l'eau encreusant un peu la terre; audelà il y a deux citernes.[Note
10: Voyez le mémoire sur le lac Menzaléh, publié par legénéral
Andréossy, Mémoires sur l'?gypte Ier volume.]De ce pont brisé
par les Mameloukes jusqu'à Cathiéh il y a treize heuresde marche. On
passe l'eau trois autres fois; le chemin était trèshumide et très
fangeux aux environs des mares d'eau, qui avaient troispieds et demi de
plus grande profondeur. Il y a un bon chemin depuis ladernière rencontre
de l'eau jusques aux palmiers de BirêlDuedar, où ontrouve deux
citernes; on marche ensuite sur des sables mobiles jusqu'àCathiéh, lieu
remarquable, au milieu des déserts, par un beau bois dedattiers, des
puits, et une bonne citerne, dans une enceinte retranchéepar nos
troupes, et couverte de palissades. Arrivé à Cathiéh le 26, je ne suivis point, d'après un ordre,
lequartiergénéral, qui était le 27 au soir aux puits dits BirêlAb.
DeCathiéh à cette station il y a huit heures de marche. On trouve
dessables mouvants et formant des monticules[11]. Quoique la
végétationsoit extrêmement faible, on rencontre plus ou moins répandue
une espècede petite oseille qui rafra?chit agréablement la bouche, et
servitsouvent dans nos marches à calmer le tourment aigu de la
soif.[Note 11: Voyez Mémoire sur les sables du désert, par lecitoyen
Costaz, Mémoires sur l'?gypte, IIe volume.]De BirêlAb, où l'on trouve
deux puits d'eau médiocrement bonne et enpetite quantité, jusques aux
puits de Messoudiat, dont l'eau estabondante et excellente, il y a vingt
heures de marche. Le cheminprésente d'abord des sables mouvants, puis
une plaine ferme, et couvertede coquillages; il devient difficile en
approchant le rivage, dont lessables sont très mouvants, ensuite il se
raffermit jusqu'à Messoudiat:cette journée offre les plus grandes
fatigues.