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分类: iOS平台

2014-12-31 13:19:15

Une fascination pour les clichés les plus éculés semble parfois se faire jour, selon Muriel Plana, chez certains auteurs qui auraient renoncé à toute critique dialectique des constructions identitaires. Le féminin exploré par ces écritures contemporaines (d’Enzo Cormann à Julie Pichavant) opterait pour une forme de consensus qui rendrait impossible toute problématisation des constructions identitaires (p.160;284). 9 à l’inverse, une nouvelle génération de femmes metteurs en scène ou auteurs (Christine Letailleur, Célie Pauthe, Irène Bonnaud…) tenterait de redonner du sens à l’obscène en laissant entendre des voix individuelles souvent impudiques. Mais ce qui semble dominer dans les derniers chapitres de l’ouvrage est une sensation de fragmentation. Il n’est pas de figure qui semble devoir s’imposer et qui parvienne 150;160;hormis peut-être Elfriede Jelinek et R.W.
Fassbinder160;150; à mettre à distance les schémas présidant à la construction des identités. 10 à chaque étape, Muriel Plana entre en dialogue avec les théories qui ont contribué à nous faire comprendre la construction du genre160;et la construction des concepts de masculin et de féminin. D’Irigaray à Bourdieu ou à Judith Butler, ce sont les penseurs qui ont articulé identité et politique, jusques et y compris dans le langage, qui retiennent l’attention de l’auteure. Cette attention à la visée politique des théories du genre explique que l’on trouve aussi dans ces pages Alain Badiou et Jacques Rancière. Ceci explique aussi que la conclusion en appelle, en dernière instance, à la capacité du théatre à lire ces rapports de force sous l’angle du queer, pour, dans les deux sens du terme, tordre et interroger ces rapports et ainsi à nouveau renouveler la dialectique de cette pensée critique du sujet. C’est cette pensée dialectique qui est au c?ur de ce bel essai averti et lumineux. 11 Quoique ne s’intéressant pas exclusivement à la trajectoire d’artistes femmes, l’ouvrage collectif coordonné par Agnès Graceffa développe, dans une demi-douzaine de ses chapitres, des questionnements qui complètent ceux de Muriel Plana. S’intéressant aux circonstances historiques qui expliquent l’invisibilité des femmes dans le champ de la production artistique, Catherine Gonnard, Brigitte Rollet, Delphine Naudier et Hyacinthe Ravet se tournent vers les conditions de production des arts plastiques, du cinéma, de la littérature et des arts vivants pour montrer, chiffres et statistiques à l’appui, les entraves institutionnelles et symboliques qui se sont imposées aux artistes femmes. L’histoire 150;160;par exemple celle des institutions artistiques dans le chapitre consacré par Catherine Gonnard à 160;la professionnalisation des artistes femmes160; 150;, croise ici l’étude des champs culturels et de leurs rapports de force. Le chapitre dédié aux 160;écrivaines au xxe siècle160; par Delphine Naudier montre avec efficacité les processus de 160;sexuation des territoires d’écriture160; (p.160;222) et combien leur apparente reconnaissance conforte en fait le découpage culturel des champs des constructions genrées, tel que les prix littéraires fran?ais les distribuent. 12 Le chapitre consacré à George Sand par Martine Watrelot offre un contre-exemple troublant à cette cartographie des processus de minoration des femmes artistes. George Sand y est décrite comme une femme menant sa carrière de main de ma?tre/sse, qui sait user des stéréotypes genrés quand ceux-ci peuvent lui servir et lui assurer le contr?le économique de son ?uvre. 13 Quoique les options théoriques et méthodologiques de ces deux ouvrages ne puissent se comparer, tous deux témoignent, dans leur domaine respectif, de la pertinence qu’il y a aujourd’hui encore à placer les questions de genre au c?ur du champ de l’art.
Lieu d’expérimentation symbolique et terrain de bataille politique, il constitue un domaine d’exploration privilégié des procédés de construction et d’institutionnalisation des identités genrées." La signification des notions de monument et de monumentalité est à l’origine même de certains marquages symboliques de l’espace public. La monumentalité historique appara?t comme le résultat d’une double nécessitéxA0;: symboliser la collectivité et surtout symboliser le passé[5][5] Voir à ce sujet Marc Guillaume, La Politique du patrimoine,...suite. En ce sens, le monument interpelle la mémoire en évoquant des personnes, des événements, des sacrifices, des rites ou des croyances.
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