Chinaunix首页 | 论坛 | 博客
  • 博客访问: 7550
  • 博文数量: 23
  • 博客积分: 0
  • 博客等级: 民兵
  • 技术积分: 270
  • 用 户 组: 普通用户
  • 注册时间: 2014-10-20 15:29
文章分类
文章存档

2015年(2)

2014年(21)

我的朋友
最近访客

分类: iOS平台

2014-12-02 13:25:40

Le résultat de tout cela fut que le chevalier resta convaincu qu'il était parfaitement incapable d'une grande passion, et qu'il était seulement destiné à se rendre coupable envers les femmes d'une foule de ces charmantes scélératesses qui mettaient à cette époque un jeune seigneur à la mode, En conséquence, il se leva, fit dans sa chambre trois tours d'un air conquérant, poussa un profond soupir en pensant à quelle époque éloignée étaient probablement remis ces beaux projets, et revint à pas lents de sa glace à son fauteuil, Pendant le trajet, il s'aper?ut que la fenêtre en face de la sienne, une heure auparavant si hermétiquement fermée, était enfin toute grande ouverte, Il s'arrêta par un mouvement machinal, écarta son rideau, et plongea les yeux dans l'appartement qu'on livrait ainsi à son investigation. C'était une chambre, selon toute apparence, occupée par une femme, Près de la croisée, sur laquelle une charmante petite levrette blanche et café au lait appuyait, en regardant curieusement dans la rue, ses deux pattes fines et élégantes, était un métier à broder. Au fond, en face de la fenêtre, un clavecin tout ouvert se reposait entre deux harmonies. Quelques pastels, encadrés dans des cadres de bois noir relevé d'un petit filet d'or, étaient appendus aux murs recouverts d'un papier perse, et des rideaux d'indienne du même dessin que le papier retombaient derrière ces autres rideaux de mousseline si scrupuleusement appliqués aux carreaux. Par la seconde fenêtre entreb?illée, on apercevait les rideaux d'une alc?ve qui probablement renfermait un lit. Le reste du mobilier était parfaitement simple, mais d'une harmonie charmante, qui était due évidemment, non pas à la fortune, mais au go?t de la modeste habitante de ce petit réduit. Une vieille femme balayait, époussetait et rangeait, profitant de l'absence de la ma?tresse du logis pour faire cette besogne de ménage, car on ne voyait qu'elle dans la chambre, et cependant il était clair que ce n'était pas elle qui l'habitait. , Tout à coup la physionomie de la levrette, dont les grands yeux avaient erré jusquelà de tous c?tés avec l'insouciance aristocratique particulière à cet animal, parut s'animer . elle pencha la tête dans la rue, puis, avec une légèreté et une adresse miraculeuses, elle sauta sur le rebord de la fenêtre et s'assit en dressant les oreilles et en levant une de ses pattes de devant. Le chevalier comprit alors à ces signes que la locataire de la petite chambre Chapitre 973 Page 78 Le Chevalier d'Harmental s'approchait . il ouvrit aussit?t sa croisée, Malheureusement, il était déjà trop tard, la rue était solitaire, Au même moment la levrette sauta de la fenêtre dans l'appartement, et courut à la porte, D'Harmental en augura que la jeune dame montait l'escalier, et, pour la voir plus à son aise, il se rejeta en arrière et se cacha au moyen de son rideau . mais la vieille femme vint à la fenêtre et la referma. Le chevalier ne s'attendait pas à ce dénouement, aussi en futil d'abord tout désappointé . il referma sa fenêtre à son tour, et revint étendre ses pieds sur ses chenets. La chose n'était pas fort distrayante, et ce fut alors que le chevalier, si répandu et si occupé habituellement de toutes ces petites choses de société qui deviennent le fond de la vie pour un homme du monde, sentit dans quel isolement il allait se trouver pour peu que sa retraite se prolonge?t. Il se souvint qu'autrefois aussi il avait joué du clavecin et dessiné, et il lui sembla que, s'il avait la moindre épinette et quelques pastels, il prendrait le temps en patience, Il sonna le concierge et lui demanda où l'on pourrait se procurer ces objets. Le concierge répondit que tout surcro?t de meubles était naturellement au compte du locataire, et que s'il voulait un clavecin il lui faudrait le louer . que, quant aux pastels, on en trouvait chez le papetier dont la boutique faisait le coin de la rue de Cléry et de la rue du GrosChenet. D'Harmental donna un double louis au concierge, et lui signifia que dans une demiheure il désirait avoir une épinette, et tout ce qu'il lui fallait pour dessiner. Le double louis était un argument dont il avait senti plus d'une fois l'efficacité. Cependant, se reprochant de l'avoir employé cette fois avec une légèreté qui donnait un démenti à sa position apparente, il rappela le concierge et lui dit qu'il entendait bien, pour son double louis, avoir non seulement papier et pastel, mais encore la location du clavecin payée pour un mois.
阅读(97) | 评论(0) | 转发(0) |
给主人留下些什么吧!~~