Quelques exemples.Les premiers vicaires apostoliques7 Deux seulement arrivèrent à destination, le troisième étant mort en route. Ils avaient voyagé séparément160;; mais ils se trouvèrent réunis à Ayuthia, capitale de la Tha?lande fin janvier 1664. Ils décidèrent aussit?t d’ouvrir un séminaire destiné à accueillir et à former les séminaristes originaires de divers pays d’Asie. Apostolique de Cochinchine en 1691. En 1670, le séminaire comptait déjà plus de 30 élèves en provenance de la Tha?lande, mais aussi de Cochinchine, de Chine, du Japon et de l’Inde[3][3] Ibidem, p. 149-159.
sac vanessa bruno cuir pas cher
... les Jésuites dans le sud-ouest de l’Inde. Deux ans plus tard, Mgr Brigot, le nouveau responsable de cette mission ouvrait un séminaire 150; dont il confiait la direction d’ailleurs à un jésuite, le P. Bason, qui avait accepté de rester pour travailler avec les missionnaires MEP. Dix ans plus tard, en 1788, était ordonné le premier prêtre Tamoul, le P. Thomas[4][4] , ce séminaire fut transféré à Bangalore où il est devenu un centre universitaire avec plus de 500 élèves et des Facultés de théologie, de missiologie, de philosophie et de droit canon.Corée9 C’est en 1831 que Rome demanda à la Société MEP d’envoyer des missionnaires en Corée où, depuis plusieurs décennies, une importante communauté chrétienne, fondée par des la?ques et déjà victime de persécutions, suppliait qu’on lui envoie des prêtres. L’entreprise était fort risquée car la Corée était alors un 160;royaume ermite160; dont l’accès était rigoureusement interdit aux étrangers. Après la tentative infructueuse de Mgr Bruguières qui mourut d’épuisement en route, le P. Pierre Maubant, au péril de sa vie, réussit à pénétrer clandestinement dans le pays en janvier 1836. Dans une telle situation il n’était pas question d’ouvrir un séminaire en Corée160;; à devenir prêtres. En dépit des lois interdisant aux Coréens de quitter le pays, ils acceptèrent de partir se former à Macao.
Deux deviendront prêtres, dont le P. André Kim qui sera décapité en 1846. (Entre-temps ses parents avaient été massacrés en 1839 pour avoir laissé partir leur fils hors du pays[5][5] Collectif, Lumière sur la Corée, les 103 martyrs, Paris,...suite.) 10 Bien d’autres exemples pourraient être donnés montrant l’empressement que mettaient les missionnaires MEP à former des prêtres autochtones dès qu’ils assumaient la responsabilité de l’évangélisation d’un territoire
