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Mais comme il avait volé un f?t de poudre et cinq fusils que Lwoma destinait à Mutesa, une alliance entre les Baganda et Mwanza avait peu de chance d’aboutir. Un plus gros danger mena?ant Kiganga était une révolte menée par son neveu, un guerrier célèbre. Les pères avaient d? l’aider à cause du pacte de sang contracté avec lui et lui avaient envoyé de la poudre et cinquante de leurs fidèles baganda. Le combat dura trois jours et le village de Kiganga fut br?lé mais sans beaucoup de victimes160;: une seule personne perdit la vie et trois furent blessées[16][16] Idem, 20-22 avril 1889. ... suite. -->Développement des constructions de la mission 14 à cause de l’insécurité générale et spécialement par peur d’une attaque menée par une armée de Buganda, qui avait eu un succès facile à Mweri, les pères décidèrent de fortifier leur concession et d’en consolider les maisons en les couvrant d’un toit d’argile séchée et en les entourant de murs solides, avec des tours ou des bastions aux endroits stratégiques. On acheta un complément de terrain à un certain Manoni[17][17] Idem, 3 décembre 1884. ...suite, car la concession devait être assez grande pour pouvoir abriter tous les habitants du village. Tout cela ne suffirait pas à soutenir un long siège si les Baganda revenaient, mais les chefs des environs enverraient rapidement des renforts. Comme il n’y avait pas de grands arbres dans les alentours, on demanda la permission à Lwoma d’en abattre quelques-uns de son c?té du golfe[18][18] L’absence de grands arbres mérite d’être notée, étant...suite. Blanc partit avec un groupe d’hommes pour couper trois cents arbres qu’on pu transporter à Kitongo à travers le golfe. 15 Tout d’abord, on batit une maison plus solide pour les pères, de trente et un mètres de long sur huit de large. Une partie des constructions était réservée aux hommes célibataires. On ajouta une église en forme de croix pouvant accueillir deux cent cinquante personnes. Elle comportait trois nefs et des colonnes de bois soutenaient le toit de chaume. Une statue de la Vierge Marie fut placée au dessus de l’autel. Lors de leur marche depuis la c?te, les pères de la première caravane avaient apporté des bannières du Sacré-C?ur, de l’Immaculée-Conception et de saint Michel, brodées par les Carmélites d’Alger. On les pla?a alors à c?té de l’autel. Une statue du Sacré-C?ur fut érigée devant la chapelle, et beaucoup de voisins curieux vinrent pour voir le 160;petit blanc160;[19][19] Diaire de Bukumbi, 10 décembre 1883.