6.2. Elles ne sont pas de qualité égale et, surtout, ne sont pas toutes
également intéressantes.Le prix final a été abaissé par rapport à la somme
initialement évoquée en février, et on passerait de 188 millions à
172 millions d’euros. Seulement, de nombreuses institutions se sont retirées de
l’accord on passe de 642 à 476 institutions associées.Il va sans dire que, si
la situation est scandaleuse, il ne s’agit que d’un accord avec un seul éditeur.
Un récent rapport de l’Académie des sciences [] évoquait une dépense de
105 millions d’euros par an pour l’acquisition des publications scientifiques. , Ce chiffre appara?t largement en-dessous de la réalité pour un
accord couvrant seulement une partie des universités et établissements de
recherche fran?ais, Elsevier préempte 33 millions à 35 millions par an. Les
co?ts réels représentent probablement 200 à 300 millions.Une alternative est
tout à fait possible.Ailleurs en Europe, pourtantDepuis une quinzaine d’années,
un grand mouvement international s’est développé en faveur du libre accès aux
publications. Il s’agit de les rendre accessibles et réutilisables à tous, non
seulement aux chercheurs, mais à tout le monde.Les chercheurs n’ont en effet
aucun intérêt au maintien du système actuel. Ne donnant pas lieu à rétribution,
le droit d’auteur n’est qu’une fiction pour perpétuer les droits de l’éditeur. Non seulement cette captation limite l’accès aux publications
scientifiques ; elle empêche même le chercheur de réutiliser son propre travail,
car il a cédé ses droits lors de la signature du contrat de publication.Le
principal blocage vient de l’Etat. Rien n’est fait pour que la recherche soit
libérée de l’emprise des grands groupes éditoriaux. L’évaluation publique se
focalise sur les soit surtout des revues détenues par les grands éditeurs
certaines sections universitaires vont jusqu’à que les publications en libre
accès ne sont, par défaut, ? pas scientifiques ?.D’autres pays européens
montrent la voie.l’Allemagne a édicté l’année dernière limitant les droits
d’exclusivité de l’éditeur à un an passé ce délai, la publication peut être
rediffusée en libre accès ; les Pays-Bas viennent avec fracas une négociation
avec Elsevier. Le gouvernement néerlandais soutient en effet pleinement les
revendications des chercheurs et des bibliothécaires, qui appellent à diffuser
la totalité des productions scientifiques en libre accès.
阅读(303) | 评论(0) | 转发(0) |