Chinaunix首页 | 论坛 | 博客
  • 博客访问: 55833
  • 博文数量: 113
  • 博客积分: 0
  • 博客等级: 民兵
  • 技术积分: 1180
  • 用 户 组: 普通用户
  • 注册时间: 2014-08-16 16:44
文章分类

全部博文(113)

文章存档

2015年(13)

2014年(100)

我的朋友
最近访客

分类: 网络与安全

2014-10-14 13:40:05

Mais Henri ne fut tranquille que lorsqu'il eut vu M. de Nancey revenir à Catherine, et qu'il eut compris à la contraction du visage de la reine mère que celui-ci lui annon?ait qu'il était arrivé trop tard. L'audience était finie. Marguerite échangeait encore quelques paroles non officielles avec Lasco. Le roi se leva chancelant, salua et sortit appuyé sur l'épaule d'Ambroise Paré, qui ne le quittait pas depuis l'accident qui lui était arrivé. Catherine, p?le de colère, et Henri, muet de douleur, le suivirent. Quant au duc d'Alen?on, il s'était complètement effacé pendant la XII-Les ambassadeurs 111 Page 116 La Reine Margot - Tome II cérémonie ; et pas une fois le regard de Charles qui ne s'était pas écarté un instant du duc d'Anjou, ne s'était fixé sur lui. , Le nouveau roi de Pologne se sentait perdu. Loin de sa mère, enlevé par ces barbares du Nord, il était semblable à Antée, ce fils de la Terre, qui perdait ses forces, soulevé dans les bras d'Hercule. Une fois hors de la frontière, le duc d'Anjou se regardait comme à tout jamais exclu du tr?ne de France. Aussi, au lieu de suivre le roi, ce fut chez sa mère qu'il se retira. Il la trouva non moins sombre et non moins préoccupée que lui-même, car elle songeait à cette tête fine et moqueuse qu'elle n'avait point perdue de vue pendant la cérémonie, à ce Béarnais auquel la destinée semblait faire place en balayant autour de lui les rois, princes assassins, ses ennemis et ses obstacles. En voyant son fils bien-aimé p?le sous sa couronne, brisé sous son manteau royal, joignant sans rien dire, en signe de supplication, ses belles mains, qu'il tenait d'elle, Catherine se leva et alla à lui. Oh ! ma mère, s'écria le roi de Pologne, me voilà condamné à mourir dans l'exil ! Mon fils, lui dit Catherine, oubliez-vous si vite la prédiction de René Soyez tranquille, vous n'y demeurerez pas longtemps. Ma mère, je vous en conjure, dit le duc d'Anjou, au premier bruit, au premier soup?on que la couronne de France peut être vacante, prévenez-moi Soyez tranquille, mon fils, dit Catherine ; jusqu'au jour que nous attendons tous deux il y aura incessamment dans mon écurie un cheval sellé, et dans mon antichambre un courrier prêt à partir pour la Pologne. XII-Les ambassadeurs 112 Page 117 XIII-Oreste et Pylade Henri d'Anjou parti, on e?t dit que la paix et le bonheur étaient revenus s'asseoir dans le Louvre au foyer de cette famille d'Atrides. Charles, oubliant sa mélancolie, reprenait sa vigoureuse santé, chassant avec Henri et parlant de chasse avec lui les jours où il ne pouvait chasser ; ne lui reprochant qu'une chose, son apathie pour la chasse au vol, et disant qu'il serait un prince parfait s'il savait dresser les faucons, les gerfauts et les tiercelets comme il savait dresser braques et courants. Catherine était redevenue bonne mère : douce à Charles et à d'Alen?on, caressante à Henri et à Marguerite, gracieuse à madame de Nevers et à madame de Sauve ; et, sous prétexte que c'était en accomplissant un ordre d'elle qu'il avait été blessé, elle avait poussé la bonté d'?me jusqu'à aller voir deux fois Maurevel convalescent dans sa maison de la rue de la Cerisaie. Marguerite continuait ses amours à l'espagnole. Tous les soirs elle ouvrait sa fenêtre et correspondait avec La Mole par gestes et par écrit ; et dans chacune de ses lettres le jeune homme rappelait à sa belle reine qu'elle lui avait promis quelques instants, en récompense de son exil, rue Cloche-Percée. Une seule personne au monde était seule et dépareillée dans le Louvre redevenu si calme et si paisible.
阅读(170) | 评论(0) | 转发(0) |
给主人留下些什么吧!~~