Les convives. 132 Page 136 Le Comte de Monte-Cristo, Tome II forcé d'aller à son
ministère... Et d'ailleurs... , (Albert consulta ses tablettes), c'est bien l'heure que
j'ai indiquée au comte, le 21 mai, à dix heures et demie du matin, et quoique je
ne fasse pas grand fond sur sa promesse, je veux être exact. ? propos,
savez-vous si Mme la comtesse est levée, -Si monsieur le vicomte le désire, je
m'en informerai. -Oui... vous lui demanderez une de ses caves à liqueurs, la
mienne est incomplète, et vous lui direz que j'aurai l'honneur de passer chez
elle vers trois heures, et que je lui fais demander la permission de lui
présenter quelqu'un.? Le valet sorti, Albert se jeta sur le divan, déchira
l'enveloppe de deux ou trois journaux, regarda les spectacles, fit la grimace en
reconnaissant que l'on jouait un opéra et non un ballet, chercha vainement dans
les annonces de parfumerie un opiat pour les dents dont on lui avait parlé, et
rejeta l'une après l'autre les trois feuilles les plus courues de Paris, en
murmurant au milieu d'un b?illement prolongé : ?En vérité, ces journaux
deviennent de plus en plus assommants. ? En ce moment une voiture légère s'arrêta devant la porte,
et un instant après le valet de chambre rentra pour annoncer M. Lucien Debray.
Un grand jeune homme blond, p?le, à l'oeil gris et assuré, aux lèvres minces et
froides, à l'habit bleu aux boutons d'or ciselés, à la cravate blanche, au
lorgnon d'écaille suspendu par un fil de soie, et que, par un effort du nerf
sourcilier et du nerf zygomatique, il parvenait à fixer de temps en temps dans
la cavité de son oeil droit, entra sans sourire, sans parler et d'un air
demi-officiel. ?Bonjour, Lucien... Bonjour ! dit Albert.
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