CIV. La signature Danglars. 196 Page 201 Le Comte de Monte-Cristo, Tome IV Je
crois que oui, répondit le secrétaire intime avec un léger trouble ; mais M. de
Monte-Cristo n'est pas le seul qui manque ici. Je ne vois pas Morrel. Morrel !
est-ce qu'il les connaissait demanda Ch?teau-Renaud. Je crois qu'il avait été
présenté à Mme de Villefort seulement. N'importe, il aurait d? venir, dit Debray ; de quoi causera-t-il, ce soir cet
enterrement, c'est la nouvelle de la journée ; mais, chut, taisons-nous, voici
M. le ministre de la Justice et des Cultes, il va se croire obligé de faire son
petit speech au cousin larmoyant.? Et les trois jeunes gens se rapprochèrent de
la porte pour entendre le petit speech de M. le ministre de la Justice et des
Cultes. Beauchamp avait dit vrai ; en se rendant à l'invitation mortuaire, il
avait rencontré Monte-Cristo, qui, de son c?té, se dirigeait vers l'h?tel de
Danglars, rue de la Chaussée-d'Antin. Le banquier avait, de sa fenêtre, aper?u
la voiture du comte entrant dans la cour, et il était venu au- devant de lui
avec un visage attristé, mais affable. ?Eh bien, comte, dit-il en tendant la
main à Monte-Cristo, vous venez me faire vos compliments de condoléance. , En vérité, le malheur est dans ma maison ; c'est au point que, lorsque
je vous ai aper?u, je m'interrogeais moi-même pour savoir si je n'avais pas
souhaité malheur à ces pauvres Morcerf, ce qui e?t justifié le proverbe : Qui
mal veut, mal lui arrive. Eh bien, sur ma parole, non, je ne souhaitais pas de
mal à Morcerf ; il était peut-être un peu orgueilleux pour un homme parti de
rien, comme moi, se devant tout à lui-même, comme moi, mais chacun a ses
défauts. Ah, tenez-vous ien, comte, les gens de notre génération... Mais,
pardon, vous n'êtes pas de notre génération, vous, vous êtes un jeune homme..
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