, -Non, Excellence, et je ne l'oublierai jamais, répondit Peppino avec l'accent
d'une profonde reconnaissance. -Jamais, c'est bien long ! mais enfin c'est déjà
beaucoup que tu le croies. Relève-toi et réponds.? Peppino jeta un coup d'oeil
inquiet sur Franz. ?Oh ! tu peux parler devant Son Excellence, dit-il, c'est un
de mes amis. ?Vous permettez que je vous donne ce titre, dit en fran?ais le
comte en se tournant du c?té de Franz ; il est nécessaire pour exciter la
confiance de cet homme. -Vous pouvez parler devant moi, reprit Franz, je suis un
ami du comte. -? la bonne heure, dit Peppino en se retournant à son tour vers le
comte ; que Votre Excellence m'interroge, et je répondrai. -Comment le vicomte
Albert est-il tombé entre les mains de Luigi, -Excellence, la calèche du
Fran?ais a croisé plusieurs fois celle où était Teresa. -La ma?tresse du chef,
-Oui. Le Fran?ais lui a fait les yeux doux, Teresa s'est amusée à lui répondre ;
le Fran?ais lui a jeté des bouquets, elle lui en a rendu : tout cela, XXXVII.
Les catacombes de Saint-Sébas... , 110 Page 114 Le Comte de Monte-Cristo, Tome II bien
entendu, du consentement du chef, qui était dans la même calèche. -Comment !
s'écria Franz, Luigi Vampa était dans la calèche des paysannes romaines,
-C'était lui qui conduisait, déguisé en cocher, répondit Peppino. -Après,
demanda le comte. -Eh bien, après, le Fran?ais se démasqua ; Teresa toujours du
consentement du chef, en fit autant ; le Fran?ais demanda un rendez-vous, Teresa
accorda le rendez-vous demandé ; seulement, au lieu de Teresa, ce fut Beppo qui
se trouva sur les marches de l'église San-Giacomo. -Comment ! interrompit encore
Franz, cette paysanne qui lui a arraché son moccoletto, ...