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2014-10-24 11:22:17

On s’attendrait en effet à ce que, si près de la première guerre mondiale, les opérations de recensement aient été effectuées partout dans le strict respect des instructions militaires. Or on s’aper?oit que la répartition observée s’éloigne, parfois de fa?on grotesque, de la loi normale. En outre, le taux d’absentéisme relevé lors de ces opérations signale que la loi de la République, en dépit de son ancienneté (1872) était loin d’être partout uniformément respectée. De ce point de vue, les historiens ont sans doute eu tendance à exagérer l’efficacité des institutions républicaines et à penser que parmi celles-ci, le service militaire faisait l’objet du plus large consensus. 1a Nombre de présents et d’absents et taux d’absentéisme par département lors des opérations du recensement de la classe 1906Estimation de la taille moyenne et de la taille médiane et écart entre moyenne et médiane par département pour les conscrits mesurés en 1907 (classe 1906)Tab. 1b?-?Estimation de la taille moyenne et de la taille médiane et écart entre moyenne et médiane par département pour les conscrits mesurés en 1907 (classe 1906)Estimation de la taille moyenne et de la taille médiane et écart entre moyenne et médiane par département pour les conscrits mesurés en 1907 (classe 1906)Estimation de la taille moyenne et de la taille médiane et écart entre moyenne et médiane par département pour les conscrits mesurés en 1907 (classe 1906)Bibliographie BIBLIOGRAPHIE ARON Jean-Paul,"Si les pièces généalogiques ou les actes de la pratique lui ont été d’un grand secours pour reconstituer les fondements de la puissance patrimoniale et féodale de ce Grand, jouissant d’une large autonomie dans ses domaines et des prérogatives très étendues que lui conféraient ses charges de gouverneur (de Piémont ou de Champagne), Ariane Boltanski s’est aussi concentrée sur la correspondance et la production littéraire du duc, qui se distingue de ses semblables comme un homme cultivé, frotté d’humanisme, protecteur d’intellectuels de haut vol comme Blaise de Vigenère, et ayant rédigé ou endossé la paternité de nombreux textes adressés au roi et à son entourage, et traitant des problèmes les plus épineux de l’époque. Car si Nevers ne s’est pas révolté, cela ne l’a pas empêché de prendre fermement position dans les grandes controverses politiques et religieuses de son temps, d’essayer de jouer le r?le de conseiller éclairé du monarque, quitte à risquer son mécontentement, à s’aliéner certains de ses contemporains ou à se mettre en porte-à-faux de l’opinion dominante.
3 Du croisement critique de ces sources si diverses et si complémentaires, la part de propagande n’en étant pas absente, se dégage l’image, à la fois subtilement et clairement dessinée, d’un grand noble qui ne concevait pas ses rapports avec le roi en termes d’antagonisme ou d’affrontement mais plut?t d’échanges, de compromis, d’arrangements mutuellement profitables, bref de partage du pouvoir. En fait, c’est tout un système politique, patiemment élaboré et soigneusement préservé au prix d’ajustements successifs, associant droits héréditaires et concessions royales, reposant sur l’imbrication de fidélités et de clientèles utiles aussi bien au duc qu’au souverain, que décrit avec précision Ariane Boltanski, contribuant, par conséquent, à invalider un peu plus les préjugés tenaces qui s’attachent à l’analyse des rapports que la monarchie entretenait avec ses sujets, qu’ils soient nobles ou bourgeois, et qui tenaient bien davantage du dialogue, de la négociation, de la réciprocité, voire de l’interdépendance, que de la domination arbitraire et unilatérale.4 La contribution que l’auteur souhaitait apporter à une meilleure compréhension de la genèse de l’état moderne est assurément substantielle et précieuse, permettant notamment de sortir des poncifs dépréciatifs et idéologiquement datés que véhicule le concept de féodalisme, pas forcément synonyme de morcellement et de désordre, nullement incompatible avec l’affirmation d’un état fort et national. Toutefois, mais cela n’engage que l’auteur de ce compte-rendu, l’un des apports les plus intéressants de cette thèse, qui remplit en l’occurrence tous les critères de l’exercice par la rigueur et la pertinence de sa démonstration, réside certainement dans l’analyse, menée dans la troisième partie, des orientations politico-religieuses du duc. Ariane Boltanski démontre à cette occasion, que si le souci de sauvegarder ses acquis, de conserver prestige, pouvoir et gratifications, conditionnait en partie le comportement du duc et de son épouse, leur implication dans le conflit confessionnel relevait aussi et surtout d’une vision du monde parfaitement cohérente et caractérisée par la primauté du religieux, d’une conception très élevée du service de Dieu et du roi, d’un idéal unitaire, celui d’ ?une corporation entre un roi chrétien et la communauté chrétienne de ses sujets? (p. 341), auquel, au demeurant, adhéraient un grand nombre de leurs contemporains. De fait, l’objectif prioritaire et ultime du duc de Nevers, qu’il a poursuivi dans ses discours, ses actions politiques et militaires, ses missions diplomatiques, ses initiatives en matière religieuse, a toujours été que le royaume demeure uni dans une même foi et soumis à un monarque lui-même capable de remplir ses obligations envers la religion établie et l’église. C’est pourquoi le duc de Nevers s’est dévoué tout entier à la réalisation d’un grand projet consistant à purifier le royaume de l’hérésie, tout en le réformant en profondeur, afin de le rendre plus conforme à la volonté de Dieu. Concrètement, cela s’est traduit par une participation active du duc à la deuxième guerre de religion et à l’élimination des huguenots de guerre, par une opposition acharnée à toute forme de tolérance en faveur des protestants et l’appel à la croisade contre eux. Parallèlement, le duc et sa femme ont été à l’origine d’importantes fondations religieuses, au profit de certains ordres nouveaux tels que les jésuites ou les minimes, et de mesures en vue de l’application en France, sur leurs terres tout du moins, des décrets tridentins. Par ses avis fréquents et solidement argumentés, sa présence dévouée auprès de l’héritier du tr?ne, le duc avait espéré le convaincre du bien-fondé de ses idées, et l’inciter à agir dans le sens qu’il préconisait. Néanmoins, des impératifs plus prégnants ont conduit Henri III, une fois roi, à prendre ses distances avec un mentor que son inflexibilité rendait quelque peu encombrant. L’échec de sa stratégie aurait pu faire du duc de Nevers une recrue de choix pour la Sainte Union mais s’il fraye brièvement avec elle, il ne tarde pas à se détourner d’un mouvement que condamnent à ses yeux son caractère subversif et les atteintes qu’il porte à son autorité dans les provinces qu’il est censé contr?ler, comme la Champagne. L’équivoque est donc rapidement levée et Nevers opte pour le camp du roi, même quand ses pairs se détournent de lui, après l’assassinat des Lorrains.
ne sait comment concilier fidélité monarchique et fidélité catholique. à terme, c’est à nouveau le parti du roi qu’il prend, à la fois parce qu’il avait trop à perdre de s’en détourner, et parce qu’il lui semblait que c’était encore le seul moyen de protéger l’état et la religion qu’il servait avec constance. Nevers apporte alors une inflexion majeure à son grand dessein, troquant la guerre sainte contre la croisade spirituelle, destinée à pousser le roi à la conversion et à rassembler les catholiques sous son égide, conditions sine qua non du rétablissement de l’ordo rerum auquel il croyait. Aussi, bien que le système politique que le duc avait édifié de concert avec le roi et les représentations qui le sous-tendaient, aient été sévèrement mis à l’épreuve pendant le dernier tiers du siècle, l’ensemble a tenu bon, et si Nevers a connu force déconvenues et scrupules de conscience, sa vie durant, il est resté fidèle à ses valeurs, ce dont il a finalement été récompensé par le maintien de sa maison, malgré les incertitudes et les dangers auxquels les troubles l’ont exposée.5 Telle est la trajectoire spécifique mais éclairante du duc de Nevers, s’agissant aussi bien de la culture nobiliaire et des modalités de construction de l’état royal, que de la force d’un imaginaire, partagé par une majorité de contemporains mais diversement mis en ?uvre, et marqué par le refus de séparer politique du religieux.6 Olivia CarpiJacqueline Boucher, Société et mentalités autour de Henri III, Paris, Honoré Champion, 2007, 1 273 p.7 Cet ouvrage volumineux est loin d’être inconnu des spécialistes du XVIe siècle, puisqu’il s’agit de la thèse d’état de Jacqueline Boucher, soutenue en 1977 et qui avait connu une première diffusion, relativement confidentielle, en 1981.
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