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...suite.160; Devant le risque de rétrécissement de la pensée et
de l’engourdissement des facultés, 160;le remède est la lecture et
l’étude ainsi qu’une grande activité dans les ?uvres de
l’apostolat160;.Une conclusion qui n’en est pas une 52 D’autres aspects
de la spiritualité et des méthodes missionnaires de la SMA au cours du
xxe siècle sont présentés dans les autres contributions de ce dossier.
La période 1856-1914 que nous venons d’évoquer est une période de
tatonnements et d’hésitations dus au contexte160;: effroyable mortalité
parmi les premiers missionnaires, territoires de mission où on commence à
travailler, puis qu’on doit abandonner160;; choix de l’Afrique Noire
“animiste” et de l’égypte musulmane, nécessité de composition avec les
pouvoirs locaux puis coloniaux. Chaque fois, il faut se réadapter,
apprendre de nouvelles langues … On découvre un certain nombre
d’incohérences aussi bien à la Congrégation de la Propagande que chez
les responsables de la SMA. Mais on ne peut qu’admirer à la fois la
ténacité d’un homme comme le P. Planque, jamais découragé durant ses
quarante-huit ans de supériorat, et plus encore tous ces hommes qui
n’ont souvent survécu que quelques années, sinon quelques mois, dans
leur ministère d’évangélisation. 53 Les intuitions premières de Marion
Brésillac finirent par se réaliser peu à peu. La formation d’un clergé
indigène fut envisagée dès les premières années du P. Planque, sans
grand résultat, avant d’être mise en veilleuse au profit des catéchistes
et des Frères indigènes. Le premier qui envisage sérieusement d’ouvrir un petit séminaire, c’est
Mgr Pellet, vicaire apostolique de Lagos. En 1901, il va passer
plusieurs mois au Mexique pour y quêter les fonds nécessaires. En 1920,
le premier prêtre indigène formé par la SMA est ordonné à Asaba, au
Nigeria. 54 C?té fran?ais, Mgr Steinmetz, vicaire apostolique du Dahomey
de 1906 à 1934 fonda la maison Sainte-Jeanne-d’Arc, l’équivalent d’un
petit séminaire, à Ouidah, en 1914, qui dut fermer quelques années plus
tard, à cause de la guerre. Après un certain nombre de vicissitudes,
dans les années 1920, est rouverte une maison à la fois petit et grand
séminaire. Le premier prêtre indigène du Dahomey est ordonné en 1928,
quatre autres en 1929. Le Grand Séminaire intervicarial, Saint-Gall, de
Ouidah est inauguré en 1930.
55 Quant à la connaissance des populations et des cultures, le P.
Aupiais 150; dont il sera question plus loin 150; pose un regard positif
très nouveau sur les civilisations d’Afrique noire et commence avec
enthousiasme un travail d’ethnologie 150; sans le nom 150; qui fera sa
célébrité en Europe. à sa suite, il faudrait énumérer les nombreux
travaux linguistiques, traductions et dictionnaires de membres de la
SMA, ainsi que de profondes approches ethnologiques, dont nous pouvons
citer quelques noms160;: Paul Falcon, Kevin Carroll, Pierre Saulnier,
Raymond Harguindéguy, Jean Rassinoux, Jean-Paul Eschlimann, Renzo
Mandirola et bien d’autres … Si l’on ne trouve pas dans la SMA une
formation et une spiritualité spécifiques, les membres de la Société
sont, au milieu de beaucoup d’autres, des témoins tout à fait
représentatifs de l’élan missionnaire des xixe et xxe siècles.Présence
de la SMA en Afrique aujourd’huiMembres de ma SMA au 16 avril 2007160;:
899évêques, prêtres, frères, diacres, étudiants""Dans un dossier qui
évoque les missionnaires du xixe siècle, le nom d’Augustin Planque peut
surprendre tant il est 150; aujourd’hui encore 150; mal connu du plus
grand nombre. Un événement cependant l’a fait quelque peu sortir de
l’ombre en 2006xA0;: la célébration du 150e anniversaire des Missions
Africaines de Lyon. On y a fait mémoire de l’ancien évêque des Indes,
Mgr Melchior de Marion Brésillac qui eut tout juste le temps de fonder
cette société missionnaire, d’en poser les bases solides, avant d’être
victime de la fièvre jaune au Sierra Leone. Comment alors ne pas
rappeler celui qui prit la relève et maintint pendant cinquante ans
l’?uvre du fondateur disparu qui avait été son ma?tre et son ami[1][1]
Nous ne pouvons que renvoyer à notre ouvragexA0;: Claude-Marie.
