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2014年(42)

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2014-08-01 11:06:49

..suite fut immédiatement dénoncé par l’éthiopie. Et c’est autant pour échapper aux risques et contraintes de l’amont que pour obtenir une régulation pluriannuelle de la crue du Nil que l’égypte s’est lancée dans la construction du haut barrage. Selon Nasser, 160;avec la construction du haut barrage, l’égypte ne sera plus jamais l’otage des pays d’amont160;. Cette assertion, confortée à l’époque par l’énormité du volume stocké derrière le barrage, est maintenant mise en échec sur deux plans, à l’intérieur des frontières de l’égypte et à l’échelle du bassin. 34 à l’intérieur des frontières égyptiennes, s’il n’est pas question de remettre en cause l’utilité d’un ouvrage qui dès sa mise en eau (160;1964) a évité au pays une crue catastrophique avant de lui épargner des années de sécheresse, force est d’en mesurer les limitesxA0;: il régularise les débits interannuels sans les augmenter pour autant, alors que la population égyptienne a plus que doublé depuis sa mise en eau.
Certes, les ingénieurs égyptiens font appel à la nappe d’inféroflux et même aux eaux fossiles de la nappe de Nubie, valorisent les eaux de colature dans les rizières et recycleront dans quelques années les eaux usées des principales villes. Tout cela portera au mieux la dotation nationale à quelque 63 km3, et seule la perte des terres arables consécutive à l’expansion urbaine justifie dans une certaine mesure la conquête de terres nouvelles dans le désert, le Sina? et la Haute-égypte, ou un programme de dérivation des eaux du lac Nasser vers l’ouest et ce qu’on appelle déjà la Nouvelle Vallée via le khor Toshka. Mais on voit mal comment la dotation égyptienne même accrue pourrait satisfaire à la demande des périmètres ainsi programmés dont le total dépasse les 2 millions de feddans. Au cas où les projets de la Nouvelle Vallée et du Sina? prendraient une réelle ampleur, il en résulterait une réduction des débits dans la partie aval du delta, et cette diminution provoquerait une ingression de langue salée et une salinisation du sous-sol qui ruineraient tous les efforts de bonification réalisés depuis trente ans dans cette région qui fournit l’essentiel de la production nationale de riz. Or l’égypte poursuit ces projets d’expansion, ce qui laisse entendre qu’elle escompte un accroissement de sa dotation hydraulique et implique le traitement du problème à l’échelle du bassin. 35 En théorie, et même dans les cartons des ingénieurs, il est possible d’accro?tre les volumes disponibles jusqu’à 300 km3, alors que la capacité du lac Nasser n’est que de 162 km3. De tels volumes suffiraient à combler la soif de terre des égyptiens, mais il faudrait pour cela rehausser les seuils des déversoirs sur les lacs Albert et Tana (c’est chose faite sur le lac Victoria), quitte à noyer de bonnes terres arables sur leurs rives; créer de nouvelles retenues sur des sites déjà recensés, Nimule et Gambela sur le Nil blanc, relèvement de l’ouvrage de Roseires sur le Nil Bleu, une cha?ne de petits barrages sur l’Atbara, un ouvrage de grande capacité sur la quatrième cataracte à Merowe; drainer les grands marais qui fonctionnent comme des machines évaporatoires, Bahr el-Ghazal, Bahr el-Djebel, Kenamuke et Machar, ce qui permettrait de récupérer 45 km3. 36 Ces projets paraissent assez illusoires. D’un point de vue écologique, l’assèchement des marais africains provoquerait une catastrophe écologique d’ampleur planétaire puisque ces marais constituent les sites d’hivernage de l’avifaune européenne. Sur le plan de la géopolitique, la guerre qui oppose le Nord-Soudan musulman au Sud-Soudan animiste ou chrétien a interrompu le creusement du canal de Jonglei, dont l’un des usages immédiats e?t été la création d’une voie navigable permettant le passage de canonnières ou de convois lourds du nord au sud. Sur le plan des hydropolitiques enfin, les accords internationaux portant sur un aménagement global du bassin sont inconcevables. L’éthiopie fait valoir que sa population cro?t plus vite que celle de l’égypte, que les années de sécheresse qui se sont succédé depuis une trentaine d’années ont provoqué des famines qui auraient pu être évitées par la création de structures d’irrigation et que, si elle fournit 86% des débits mesurés à Khartoum, elle n’en utilise à ce jour que 0,3%. D’où le bien-fondé d’un projet soutenu par la Banque mondiale et portant sur 1,5 million d’hectares irrigués à partir d’une dérivation des eaux du lac Tana. D’autres riverains du Nil et de ses affluents font valoir des arguments du même ordre pour justifier d’autres projets, notamment la Tanzanie, qui programme la mise en valeur de 250000 ha sur
Le Soudan ajoute à cet imbroglio en portant de fa?on unilatérale sa dotation de 18,5 à 20 km3... dans un premier temps. 37 Autant de casus belli, disent les égyptiens, qui, désavantagés par leur situation en aval du fleuve, font valoir aussi bien l’ancienneté de leurs droits que la pénalisation inhérente à l’aridité de leur climat. La Turquie ou le 160;ma?tre du chateau160; 38 Dans l’imaginaire populaire, le Tigre et l’Euphrate évoquent moins la Turquie, qui fournit l’essentiel de leur débit, que la Mésopotamie, qui les utilise[24][24] Sur les problèmes spécifiques du Tigre et de l’Euphrate,..
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