Hollé nous fait aborder un espace urbain en devenir, les quartiers
récents périphériques de Katmandou. Cherchant à en saisir les fondements
d’organisation et de développement, elle met à jour une combinaison de
facteurs, où dominent les potentialités économiques des habitants?:
conceptions religieuses, influences culturelles diverses des migrants,
savoir-faire des ouvriers, etc. L.Coudroy de Lille élargit la
perspective vers une réflexion d’ordre général sur le rapport entre
l’héritage urbain et les nouvelles extensions de la ville. Enfin, le
dernier échange de cette section tourne autour de la notion de ?village
urbain?, dont R. de Maximy discute l’usage parfois abusif. M-C.
Saglio-Yatzimirsky s’en sert dans le cas de Mumbai pour démontrer le
r?le que jouent dans l’intégration urbaine des migrants les liens réels
ou imaginés avec le village.29 La seconde partie du recueil explore les
liens complexes qui unissent la violence et la ville. M. Boivin livre
une étude fouillée sur la violence à Karachi, dont il dresse une
périodisation et une typologie. Il en analyse les incidences sur
l’espace urbain, décrivant les replis communautaires et les processus de
ghetto?sation, et sur la société urbaine, puisqu’elle donne lieu à de
nouvelles formes de socialisations, essentiellement autour d’ONG. Enfin,
il en esquisse une interprétation où les facteurs économiques, et le
contexte politique jouent les plus grands r?les. Si l’article de D. G. Heuzé sur Mumbai balaye les différents types de violences de rue, il
place au c?ur du phénomène la violence d’Etat. Il retrace depuis la
période coloniale l’histoire d’une cité où toutes les politiques de
modernisation ou d’urbanisme se sont faites contre les classes
populaires, accroissant en retour les tensions, de classe puis
communautaires. J-C. Depaule croise ces deux études avec ses propres
réflexions sur Beyrouth, en mettant en avant l’idée de fragmentation de
l’espace urbain, porteuse de violence.30 Le lien fort entre la ville et
le développement économique, et plus particulièrement l’industrie, fait
l’objet de la troisième partie. L’article de Loraine Kennedy analyse les
conséquences spatiales des politiques régionales de développement
industriel, depuis la libéralisation de 1991.
Dans le cas de Chennai et d’Hyderabad, elle démontre qu’elles ont
conduit à une aggravation marquée de la polarisation des activités dans
les grands centres urbains. Phénomène que C. Aza?s retrouve au Brésil,
s’interrogeant sur les risques sociaux engendrés par cette situation.
C’est l’échelle locale qui est privilégiée dans l’article de G. De Ponte
sur Kanpur. L’auteur montre comment la désindustrialisation et le
développement massif de la précarisation du travail a modifié en
profondeur les espaces de la ville mais aussi sa représentation
politique. Ce qui évoque en retour à P.
Hollé nous fait aborder un espace urbain en devenir, les quartiers
récents périphériques de Katmandou. Cherchant à en saisir les fondements
d’organisation et de développement, elle met à jour une combinaison de
facteurs, où dominent les potentialités économiques des habitants?:
conceptions religieuses, influences culturelles diverses des migrants,
savoir-faire des ouvriers, etc. L.Coudroy de Lille élargit la
perspective vers une réflexion d’ordre général sur le rapport entre
l’héritage urbain et les nouvelles extensions de la ville. Enfin, le
dernier échange de cette section tourne autour de la notion de ?village
urbain?, dont R. de Maximy discute l’usage parfois abusif. M-C.
Saglio-Yatzimirsky s’en sert dans le cas de Mumbai pour démontrer le
r?le que jouent dans l’intégration urbaine des migrants les liens réels
ou imaginés avec le village.29 La seconde partie du recueil explore les
liens complexes qui unissent la violence et la ville. M. Boivin livre
une étude fouillée sur la violence à Karachi, dont il dresse une
périodisation et une typologie. Il en analyse les incidences sur
l’espace urbain, décrivant les replis communautaires et les processus de
ghetto?sation, et sur la société urbaine, puisqu’elle donne lieu à de
nouvelles formes de socialisations, essentiellement autour d’ONG. Enfin,
il en esquisse une interprétation où les facteurs économiques, et le
contexte politique jouent les plus grands r?les. Si l’article de D. G. Heuzé sur Mumbai balaye les différents types de violences de rue, il
place au c?ur du phénomène la violence d’Etat. Il retrace depuis la
période coloniale l’histoire d’une cité où toutes les politiques de
modernisation ou d’urbanisme se sont faites contre les classes
populaires, accroissant en retour les tensions, de classe puis
communautaires. J-C. Depaule croise ces deux études avec ses propres
réflexions sur Beyrouth, en mettant en avant l’idée de fragmentation de
l’espace urbain, porteuse de violence.30 Le lien fort entre la ville et
le développement économique, et plus particulièrement l’industrie, fait
l’objet de la troisième partie. L’article de Loraine Kennedy analyse les
conséquences spatiales des politiques régionales de développement
industriel, depuis la libéralisation de 1991.
Dans le cas de Chennai et d’Hyderabad, elle démontre qu’elles ont
conduit à une aggravation marquée de la polarisation des activités dans
les grands centres urbains. Phénomène que C. Aza?s retrouve au Brésil,
s’interrogeant sur les risques sociaux engendrés par cette situation.
C’est l’échelle locale qui est privilégiée dans l’article de G. De Ponte
sur Kanpur. L’auteur montre comment la désindustrialisation et le
développement massif de la précarisation du travail a modifié en
profondeur les espaces de la ville mais aussi sa représentation
politique. Ce qui évoque en retour à P. Hollé nous fait aborder un espace urbain en devenir, les quartiers
récents périphériques de Katmandou. Cherchant à en saisir les fondements
d’organisation et de développement, elle met à jour une combinaison de
facteurs, où dominent les potentialités économiques des habitants?:
conceptions religieuses, influences culturelles diverses des migrants,
savoir-faire des ouvriers, etc. L.Coudroy de Lille élargit la
perspective vers une réflexion d’ordre général sur le rapport entre
l’héritage urbain et les nouvelles extensions de la ville. Enfin, le
dernier échange de cette section tourne autour de la notion de ?village
urbain?, dont R. de Maximy discute l’usage parfois abusif. M-C.
Saglio-Yatzimirsky s’en sert dans le cas de Mumbai pour démontrer le
r?le que jouent dans l’intégration urbaine des migrants les liens réels
ou imaginés avec le village.29 La seconde partie du recueil explore les
liens complexes qui unissent la violence et la ville. M. Boivin livre
une étude fouillée sur la violence à Karachi, dont il dresse une
périodisation et une typologie. Il en analyse les incidences sur
l’espace urbain, décrivant les replis communautaires et les processus de
ghetto?sation, et sur la société urbaine, puisqu’elle donne lieu à de
nouvelles formes de socialisations, essentiellement autour d’ONG. Enfin,
il en esquisse une interprétation où les facteurs économiques, et le
contexte politique jouent les plus grands r?les. Si l’article de D. G. Heuzé sur Mumbai balaye les différents types de violences de rue, il
place au c?ur du phénomène la violence d’Etat. Il retrace depuis la
période coloniale l’histoire d’une cité où toutes les politiques de
modernisation ou d’urbanisme se sont faites contre les classes
populaires, accroissant en retour les tensions, de classe puis
communautaires. J-C. Depaule croise ces deux études avec ses propres
réflexions sur Beyrouth, en mettant en avant l’idée de fragmentation de
l’espace urbain, porteuse de violence.30 Le lien fort entre la ville et
le développement économique, et plus particulièrement l’industrie, fait
l’objet de la troisième partie. L’article de Loraine Kennedy analyse les
conséquences spatiales des politiques régionales de développement
industriel, depuis la libéralisation de 1991.
Dans le cas de Chennai et d’Hyderabad, elle démontre qu’elles ont
conduit à une aggravation marquée de la polarisation des activités dans
les grands centres urbains. Phénomène que C. Aza?s retrouve au Brésil,
s’interrogeant sur les risques sociaux engendrés par cette situation.
C’est l’échelle locale qui est privilégiée dans l’article de G. De Ponte
sur Kanpur. L’auteur montre comment la désindustrialisation et le
développement massif de la précarisation du travail a modifié en
profondeur les espaces de la ville mais aussi sa représentation
politique. Ce qui évoque en retour à P.
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