cit. , séminaire du 9 janvier...suite . Alors, à être obligé de se
laisser entra?ner sur le manège infernal de la réciprocité du désir et
de tourner en rond 150; mais comment faire autrement s’agissant de
parlêtres affectés d’un inconscient160;? 150; force est de constater que
si la femme entre en fonction dans le rapport sexuel en tant que mère
cela veut dire qu’elle y intervient comme signifiant perdu, comme
signifiant du désir interdit, comme signifiant du manque dans l’Autre,
donc comme Mère symbolique. C’est pourquoi, quand cette femme est
chérie, lorsqu’elle incarne la retrouvaille avec ce qui est aimé et
égaré160;: l’objet a, elle devient, comme Lacan l’a si bien dit à Gérard
Haddad, la cause de tout.
Dans cette logique affective, la réciprocité négative de l’amour
appara?t comme seconde. Elle est l’image inversée de la réciprocité
positive première. Parce qu’inconsciemment, chacun garde en soi le
secret souvenir de cette réciprocité positive première perdue, il s’y
attache intensément et pour la faire perdurer effeuille, inlassablement,
la marguerite du temps de l’amour160;: 160;Je t’aimais, je t’aime et je
t’aimerai jusqu’à ce que sa parole coupée en éteigne même l’écho…
Bibliographie Augustin saint. 1964. Les confessions (397-401),
traduction du latin, préface et notes par Joseph Trabucco, Paris,
Flammarion, coll. 160;G.F. , n° 21. Bétourné, Fran?oise. 2001. L’insistance des retours du Un chez
Jacques Lacan (thèse de doctorat de 3e cycle, soutenue le 23 février
2000, Laboratoire de psychopathologie fo""Le coup de foudre est le
sympt?me communément admis de la passion, mais de quoi la passion
est-elle le sympt?mexA0;? Partir du coup de foudre, bien connu pour la
fonction éblouissante qui le caractérise, permet précisément de
s’interroger sur cet éblouissement, en se demandant ce que cela
cachexA0;: en d’autres termes, que veut donc tant cacher le coup de
foudre, à tant vouloir éblouirxA0;?2 à quoi reconna?t-on le coup de
foudrexA0;? Au fait que l’autre manque aussi immédiatement qu’il vient
d’être rencontré. C’est là le propre de la passion qui aussit?t
s’engagexA0;: la peur de perdre cet objet enfin trouvé. L’autre incarne
ce manque qu’il est censé combler, et c’est en cela que la passion est
si épuisante, quand elle n’est pas mortelle. C’est aussi pour cela qu’on
s’y plonge avec passion, qu’on mise passionnément sur l’illusion que
l’autre nous comble, va tout combler, et, dans le pire des cas, pour
combler une faille bien plus profondément inscrite.
3 Dans les cas les plus lucides, dans l’après-coup évidemment, on peut
reconna?tre cet aspect de réparation, d’un deuil par exemple. Dans les
cas où la prise de conscience est présente, la passion peut alors se
transformer en son vivant, l’amour, et c’est ce que Christian David
exprime si joliment avec cette idée d’une nouvelle naissancexA0;:
xA0;Trouver un objet d’amour, explique- t-il, c’est bien le retrouver,
comme le dit Freud, mais c’est aussi le découvrir et quasiment
l’inventer[1][1] Christian David, L’état amoureux, Paris, PbPayot,
1971,...suite.xA0;4 Sinon, le deuil est bien plus profondément inscrit,
et on touche à la mélancolie, à la réparation impossible, comme par
exemple pour la Princesse de Clèves. On est alors dans l’ordre de
l’addiction, dit Paul-Laurent Assoun[2][2] Paul-Laurent Assoun, Le?ons
psychanalytiques sur le regard.
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