des Bosses,_ p. 438b; Lettre XXIII au même, p. 688b.]Non
seulement les états intérieurs des monades se déroulent dans unordre
parallèle; mais encore il existe entre eux une certainesimilitude: ils se font écho. ?La représentation a un rapport naturelà ce qui doit
être représenté. Si Dieu faisait représenter la figureronde d'un corps
par l'idée d'un carré, ce serait une représentation peuconvenable; car
il y aurait des angles ou éminences dans lareprésentation, pendant que
tout serait égal et uni dansl'original[77].? ?Les projections de
perspective, qui reviennent dans lecercle aux sections coniques, font
voir qu'un même cercle peut êtrereprésenté par une ellipse, par une
parabole, et par une hyperbole, etmême par un autre cercle et par une
ligne droite et par un point[78].
?Cette variété dans l'unité donne une idée approchante de ce qui se passede monades à monades. [Note 77: LEIBNIZ, Théod., p. 607b, 356.] [Note 78: Ibid., p. 607b, 357. ]Toutefois, l'analogie de ?la représentation et de la chose? n'est pas
lamême dans les différents êtres. Chaque monade a son point de vue
d'oùelle per?oit l'univers; et, par conséquent, comme il existe
unemultitude infinie de monades, il existe aussi une multitude infinie
dereprésentations du monde, toutes différentes les unes des autres: il
enest comme d'une ville dont les perspectives se multiplient, au fur et
àmesure que varient les sites où l'on se met pour la regarder[79].
Enoutre, chaque monade, en vertu même de la matière première qui lui
estinhérente et qui l'individue[80], a toujours un nombre plus ou
moinsgrand d'idées confuses, comme celles ?de la chaleur, du froid et
descouleurs?, qu'elle ne réussit jamais à éclaircir. Et de là des degrés
àl'infini dans la connaissance que les créatures ont des choses[81].
[Note 79: LEIBNIZ, Théod., p. 607b, 357; Monadol.
_, p. 709b, 57.] [Note 80: _Ibid., p. 477b.] [Note 81: LEIBNIZ, Réplique aux réflexions de Bayle, p. 187b; _Théod.
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