分类: 信息化
2014-12-18 14:43:27
C?té Matignon, c'est l'autre surprise de ces derniers jours,
l'ambiance para?t se détendre aussi. Pour la première fois, Dominique de
Villepin a affirmé, jeudi, qu'il ? acceptait les règles de la famille ?
et qu'il souhaitait qu'elle ne présente ? qu'un seul candidat ?. Cela
ne veut pas dire qu'il soutiendra avec enthousiasme son rival, mais cela
semble indiquer que le chef du gouvernement, dont les ministres
rallient l'un après l'autre le président de l'UMP, ne devrait pas jouer
la politique du pire. C'est peu, et c'est déjà beaucoup...Pour Nicolas
Sarkozy, un temps bousculé par l'ampleur et l'écho médiatique du succès
de Ségolène Royal au PS, les manoeuvres d'automne se finissent donc
plut?t bien.
On lui promettait un raz de marée Royal dans l'opinion ? Les sondages
n'en portent pas trace. On prophétisait une explosion des rivalités à
droite ? Nolens volens, les choses semblent se calmer. ? la veille de la
trêve de No?l, les armées sont en place. Le rapport du Cerc intitulé
1993-2005, la France en transition a été abondamment commenté ces
jours-ci. ? grands coups de tambours et trompettes, on a dénoncé une
trop faible augmentation du pouvoir d'achat ces dernières années.
Accusée principale, comme à l'habitude, l'entreprise privée !Ce faisant,
on oublie quelques points qui ne sont pourtant pas de détail.Il faut
tout d'abord rappeler la mise en oeuvre des 35 heures qui a exigé un
effort colossal de la part des entreprises. De même, il a fallu absorber l'augmentation du smic revalorisé de 37 %
depuis juillet 1997 ! Il est à cet égard intéressant de souligner que
l'?tat, qui imposait des contraintes drastiques aux entreprises, se
montrait dans le même temps, particulièrement généreux en tant
qu'employeur. Le résultat ne s'est pas fait attendre et en 2004, le
salaire net moyen dans la fonction publique est supérieur de 14 % par
rapport au salaire net moyen dans le secteur privé, dont les salariés ne
bénéficient pourtant pas d'une sécurité de l'emploi liée à leur statut.
Autre élément important à relever : les entreprises associent de plus
en plus leurs salariés à leurs résultats. Ainsi en 1994, elles
distribuaient 1,2 milliard d'euros d'intéressement, en 2004 plus de
5,4 milliards !Mais surtout, et cela appara?t de manière flagrante dans
le rapport présenté par Jacques Delors, l'entreprise privée est de plus
en plus le jouet de choix politiques qui res?treignent au fil du temps
sa marge de manoeuvre réelle, y compris en ?matière salariale.Ainsi en
1970, les cotisations ?sociales représentaient 30 % du montant de la
rémunération d'un salarié. En 1994, elles étaient passées à 40 % !
Aujourd'hui le taux de prélèvement social et fiscal au ?ni?veau du
salaire moyen s'établit à plus de 71 % du salaire brut. Et pourtant le
partage salaire-profit est resté stable de 1993 à 2005.
En clair, la richesse produite par l'entreprise est de plus en plus
? confisquée ? par la protection ?sociale. Ce choix sociétal doit être
assumé par les gouvernants de gauche comme de droite, qui en sont à
l'origine. Il se fait nécessairement au ?détriment de l'augmentation du
?salaire net.Il pose clairement pour l'avenir la question, d'une part,
de la ma??trise de nos dépenses sociales, et d'autre part, de
l'élargissement du financement de la protection sociale au-delà des
revenus du travail.La conférence sur les revenus et l'emploi du
14 décembre ne doit pas faire l'impasse sur ces questions.At the request
of its new member states of Central Europe, NATO envisages becoming
involved in Europe's energy security. This request is regarded
favourably in alliance leadership circles.