分类: 信息化
2014-11-27 09:25:36
Cet affrontement entre Laurent Gbagbo et Charles Konan
Banny pourrait, selon plusieurs diplomates, déboucher sur la fin de leur
tandem, un mois à peine après sa prolongation par l'ONU. Le premier
ministre s'était vu doté de ? pouvoirs élargis ?, contestés par le
président au nom de la Constitution ivoirienne. Le secrétaire d'?tat
américain, Condoleezza Rice, a encouragé, hier, Israéliens et
Palestiniens dans leurs efforts visant à élargir le fragile
cessez-le-feu décrété dimanche dans la bande de Gaza, pour relancer le
processus de paix. Rice a salué ? les efforts ? du président palestinien
Mahmoud Abbas lors d'un entretien à Jéricho. Lors d'une rencontre avec
lui à Jérusalem, elle a félicité le premier ministre israélien, Ehoud
Olmert, qui a affirmé être prêt à se ? retirer de nombreux territoires
et des implantations qui y ont été érigées ? en Cisjordanie, en vue de
la constitution d'un ? ?tat palestinien indépendant et viable ?. Rice a
rappelé le principe, soutenu par George W. Bush, de la ? création d'un
?tat palestinien viable, indépendant, démocratique et en paix au c?té
d'Isra?l ?.
De son c?té, Abbas a affirmé que les négociations pour la formation
d'un gouvernement d'union nationale, comprenant le Hamas et le Fatah,
sont dans l'impasse. Le refus du Hamas d'accepter une plate-forme
politique modérée empêche la mise en place d'un gouvernement palestinien
d'union nationale, en gestation depuis plusieurs mois. ? Toutes les
options sont à présent ouvertes, à l'exception de la guerre civile, que
nous n'accepterons jamais ?, a dit Abbas. Le premier ministre du Hamas,
Isma?l Haniyeh, a appelé à la poursuite des négociations. ? Jérusalem,
Rice a demandé à Olmert de renforcer l'autorité de Mahmoud Abbas en
assouplissant le blocus israélien dans la bande de Gaza et en levant les
barrages militaires non essentiels en Cisjordanie, pour y faciliter la
liberté de mouvement des Palestiniens. Bush a renouvelé hier au premier
ministre irakien, Nouri al-Maliki, un soutien qui ressemble de plus en
plus à celui de la corde au pendu. La rencontre entre le président
américain et chef de gouvernement irakien a eu lieu hier matin à Amman,
dans une ambiance pesante. La veille, Maliki avait ? manqué ? le d?ner prévu avec Bush et le
souverain jordanien Abdallah, au grand embarras des Américains.
L'incident intervenait après que la presse américaine eut fait état d'un
mémorandum secret de la Maison-Blanche présentant le chef du
gouvernement irakien comme faible, fourbe et incapable.Bush et Maliki
ont tenté de sauver les apparences. Le président américain a répété que
le dirigeant irakien était ? le gars qu'il faut pour l'Irak ?. Ils se
sont accordés sur la nécessité d'accélérer l'entra?nement des forces
irakiennes et de leur déléguer de plus en plus les missions de sécurité.
Dans un entretien accordé à la cha?ne ABC News, Maliki a estimé hier
que celles-ci seraient prêtes à prendre en charge la sécurité du pays
? en juin 2007 ?. Mais alors que l'Irak bascule dans un tourbillon de
violences intercommunautaires, où les assassinats répondent aux
attentats, ces deux hommes, soumis à une pression énorme dans leur pays
respectif, n'ont affiché que des sourires de fa?ade.
Bush est sous la pression d'un Congrès désormais dominé par les
démocrates et de la commission bipartisane sur l'Irak, présidée par
James Baker, qui doit rendre ses recommandations le 6 décembre. Elle
laisse entendre, par voie de presse, qu'elle conseille un retrait des
144 000 soldats du corps expéditionnaire américain en Irak. Le président
Bush a bien s?r démenti. ? C'est totalement irréaliste, a-t-il déclaré.
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