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2014-11-08 09:14:55

Ainsi le président de la République doit-il être maronite, le président du gouvernement, sunnite, et le président du parlement, chiite. Un consensus qui vise sans doute à protéger une communauté chrétienne de plus en plus marginale parmi les peuples musulmans du Levant ; à l'heure surtout où les habitants de la région semblent séduits par un nationalisme arabe islamisé. En Egypte, en Irak, dans les territoires palestiniens... Alors beaucoup de chrétiens s'en sont allés. ?Le nombre de chrétiens diminue un peu partout au Proche-Orient, nous confiait en ao?t dernier le patriarche maronite Nasrallah Sfeir.
Ils avaient encore au Liban une situation confortable. Ils venaient ici trouver un climat de liberté et de démocratie. Mais si leur nombre continue à diminuer, alors je ne saurais vous dire dans quel pays du Proche-Orient ils se trouveront en sécurité.? Pourtant, le pays du Cèdre semble faire exception et l'exode chrétien aurait pu être surestimé : ?Selon les informations tirées des livrets de famille réclamés aux électeurs lors des élections législatives de juin 2005, explique Antoine Sfeir, spécialiste du Moyen-Orient et directeur de la rédaction des Cahiers de l'Orient, la communauté chrétienne représente 42% des 2,2 millions de votants, dont 22% de maronites, face à 25,2% de sunnites et 25,8% de chiites.? Une statistique à contre-courant alors que les observateurs tablaient sur un accroissement de la population chiite.Pour l'heure, la menace la plus immédiate pourrait bien venir de l'intérieur même de la famille chrétienne. Car l'histoire des chrétiens du Liban est hantée de trahisons, d'alliances et de ruptures dignes du thé?tre antique. Des divisions profondes?Le pouvoir politique des chrétiens, même s'il fut amoindri en 1989 par les accords de Ta?f (1), est aujourd'hui incontestable, explique Marie-Joelle Zahar, spécialiste du Liban et professeur de sciences politiques à l'université de Montréal. Ce qui les affaiblit le plus désormais, ce sont leurs divisions internes.?D'ordre religieux d'abord. Au Liban, les chrétiens sont scindés en douze communautés où les maronites (avec les Druzes, ils furent les premiers Libanais), les Grecs orthodoxes, les Grecs catholiques et les Arméniens grégoriens constituent les groupes les plus importants. Viennent aussi les Arméniens catholiques, les Chaldéens, les coptes, les nestoriens, les Syriens catholiques, l'Eglise latine, évangélique, syrienne orthodoxe. Douze communautés dont la moitié ne reconna?t pas l'autorité du pape.Mais le schisme - qui s'est encore accentué depuis la mort de Pierre Gemayel, le ministre de l'Industrie assassiné le 21 novembre à Beyrouth et les heurts entre chrétiens anti et pro-syriens observés cette semaine - est surtout visible sur la scène politique.
Sans doute parce que au Liban, la politique se pratique féodalement et qu'une part importante du pouvoir est partagée par quelques grandes familles. Aux histoires teintées d'éblouissantes réussites et d'ignobles malheurs.Des clans puissants et violentsLa famille Gemayel d'abord. Le grand-père, Pierre, est le fondateur du parti Kata?b des phalangistes, très actifs durant la guerre civile (1975 et 1990). Anti-palestiniens affirmés et proches des Israéliens, les phalangistes perpètrent les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982. La même année, Béchir, fils de Pierre, est élu président et assassiné avant même sa prise de fonction. Il sera remplacé par son frère, Amine.

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