Sous-estime-t-on les menaces venues de l'espace? Les efforts de la Nasa
pour traquer des astéro?des pouvant présenter un danger pour la Terre et
élaborer des stratégies de protection sont en tout cas nettement
insuffisants, conclut un rapport de l'inspecteur général de l'agence
publié ce lundi.En 2005, le Congrès américain avait chargé la Nasa de
mettre en oeuvre le programme ?Near-Earth Objects? (NEO) pour détecter
des astéro?des de 140 mètres de diamètre et davantage présentant un
risque potentiel pour notre planète. Elle devait en cataloguer 90% d'ici
2020, rappelle ce document. Alors que la Nasa a découvert, catalogué et
déterminé les orbites de plus de 11.000 de ces objets depuis 1998,
l'agence spatiale estime en avoir pour le moment traqués seulement 10%
du total estimé, et elle ne sera pas en mesure de remplir l'objectif des
90% d'ici 2020, a conclu le rapport.
Résistance à l'atmosphère Ses auteurs ont également constaté que depuis
le début des efforts requis par le Congrès en 2005, la Nasa ?n'a pas de
programme structuré pour gérer un conglomérat de recherches et
d'activités éparses peu coordonnées avec une supervision insuffisante et
sans critères établis pour mesurer les progrès accomplis?.Sur le budget
annuel de 40 millions de dollars octroyé à la Nasa en 2014 au programme
NEO, environ un million de dollars seulement, soit 7% du total, a été
consacré à des stratégies de défense, selon l'inspecteur général. Cela
va de mesures de protection civile au sol comme l'évacuation de
populations à des tentatives de destruction d'un astéro?de présentant
une menace ou de dévier sa trajectoire.Bien que la vaste majorité de ces
objets célestes entrant dans cette catégorie de taille se désintègrent
dans l'atmosphère avant d'atteindre le sol, certains peuvent résister et
(...)Un sac plastique a moins d'impact sur le réchauffement climatique
qu'un cabas Fin ao?t, la Californie est devenue le premier Etat
américain à adopter un projet de loi visant à interdire les sacs
plastique à usage unique. Si la loi est votée le 30 septembre, ces derniers seront taxés à
hauteur de 10 cents (soit 7 centimes d'euros, contre 6 centimes demandés
depuis le 1er janvier aux caisses fran?aises), rappelle Mother
Jones.Car chaque année, nous utilisons pas moins de mille milliards de
sacs en plastique. En France, ?le nombre de sacs en plastique distribués
aux caisses des grandes surfaces alimentaires est déjà passé de 10,5
milliards à 700 millions entre 2002 à 2011?, souligne le gouvernement,
qui n'entend pas en rester là. Fin juin, un amendement interdisant les
sacs en plastique à usage unique à partir du 1er janvier 2016 a été voté
par les députés, qui souhaitent s'attaquer aux ?5 milliards de sacs de
caisse en matière plastique à usage unique? et les ?12 milliards de sacs
dits "fruits et légumes" encore distribués dans les commerces? (vous
savez, ceux qu'on jette systématiquement après les avoir sauvagement
déchirés).A vrai dire, ils n'ont rien pour plaire: issus du pétrole, ils
épuisent nos ressources naturelles; leur élimination (incinération, le
plus souvent) produit du gaz carbonique et de la vapeur d'eau,
principaux gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement
climatique; et abandonnés dans la nature, ils tuent les animaux, marins
notamment.Certes, d'autres solutions existent: les sacs en plastique
biodégradables, mais qu'il faut ?collecter séparément? et qui ?ne se
dégradent que de 3% à 10% en 7 semaines dans l'eau?); les sacs
réutilisables en polypropylène tissé ou non-tissé, vendus aux caisses
des grandes surfaces; ou encore le bon vieux sac en coton. Enfin, il y a
l'option sac en papier, bien connue des Américains mais aussi des
Fran?ais qui le midi demandent leurs sandwichs et autres plats ?à
emporter? (derrière (.
..)Etes-vous un ?super-go?teur??Si vous sentez très fortement les go?ts
amers, c'est bien possible.Si vous détestez les asperges et le café,
vous êtes peut-être un ?supertaster?, ou ?super-go?teur?. C'est ce
qu'explique Alex Russell, doctorant travaillant sur les perceptions du
go?t et de l'odorat à l'université de Sydney, dans un article publié sur
The Conversation. Pour lui, il y a des variations naturelles entre les
sens des êtres humains. Il y a ceux qui ont besoin de lunettes et les
autres, ceux qui préfèrent le son du vinyle au son du MP3 et ceux qui ne
font pas la différence.