分类: 信息化
2014-08-28 09:19:13
nscient du problème, souligne que la tendance s'améliore depuis quelques mois. ? Nous observons des augmentations des salaires réels (après inflation). Elles sont de l'ordre de 2, 2 % depuis un an. Et au cours des trois derniers mois, elles atteignent un rythme de l'ordre de 3 % ?. L'électeur de base ne le ressent pas. Il n'est pas plus conscient du fait que son assurance-maladie co?te de plus en plus cher à son employeur, ce qui limite la possibilité de hausses de salaires.
Raisonnement reaganien
L'argument démocrate selon lequel les républicains
gouvernent pour les riches et contre les intérêts de la classe moyenne
n'avait guère eu d'écho ces dernières années.
Aujourd'hui, les mentalités ont changé. Même le spectre agité par le
président Bush d'une hausse d'imp?ts si les démocrates gagnent les
élections, ne fait plus peur. ? l'inverse, l'opposition des républicains
au relèvement du salaire minimum, bloqué depuis neuf ans à 5,15 dollars
de l'heure, est impopulaire. Rick Santorum, sénateur républicain de
Pennsylvanie, est présenté dans les publicités télévisées de son
adversaire démocrate, Bob Casey, comme un idéologue insensible aux
difficultés des salariés les plus démunis. L'attaque fait mouche, comme
en témoigne ce commentaire de Lynwood Schultz, électeur de
Mechanicsburg, dans le centre de l'?tat : ? Santorum devrait avoir
honte. Il a voté treize fois contre le relèvement du salaire minimum.
Mais il a voté en revanche pour se donner une augmentation de
39 000 dollars par an ?.
Les républicains argumentent, de fa?on purement économique,
que le salaire minimum ne doit être pas une garantie de ressources. ?
leurs yeux, il ne devrait s'agir que de la rémunération plancher pour un
jeune sans formation qui entre dans la population active. Le salaire
est censé augmenter ensuite avec l'expérience et la formation de
l'employé. De fait, seulement 15 millions d'Américains, sur un total de
144 millions d'actifs, le per?oivent. Mais ce raisonnement reaganien ne
passe plus : 86 % des Américains souhaitent un relèvement du salaire
minimum.ADRIANO CIRILLO n'a vraiment pas eu de chance. ? peine sorti de
prison, par anticipation comme 7 800 autres délinquants napolitains, le
truand a été criblé de balles, la veille de la Toussaint, par des tueurs
circulant en voiture à Torre del Greco, populeuse agglomération sur les
flancs du Vésuve.
Cinq jours auparavant, le chef du clan adverse, Luciano Goffredo, avait
été abattu par un commando.
Ces règlements de comptes entre bandes rivales de la Camorra ont fait 75 victimes depuis le début de l'année. Ils ne constituent que l'aspect le plus visible d'une profonde dégradation économique et sociale. Dans les beaux quartiers du Vomero, comme dans tout l'hinterland vésuvien - ? Notre bande de Gaza ?, disent les Napolitains - l'insécurité atteint un degré rarement égalé. Un buraliste a été abattu la semaine dernière par un délinquant sorti de prison. Un autre a réagi en tuant son agresseur. Les parents du délinquant ont juré de se venger.