Brown, Baigent et Leigh étaient présents à la Haute Cour de Londres pour
l'ouverture du procès. Devant le tribunal, Dan Brown, qui devrait
témoigner la semaine prochaine, a assuré ne pas avoir été influencé par
le livre des deux plaignants.De son c?té, Jonathan Rayner James, avocat
de Baigent et Leigh, a précisé que l'affaire ne portait pas sur le vol
de passages spécifiques mais sur l'appropriation présumée de certains
thèmes et idées.Si les deux auteurs obtiennent de la Haute Cour de
Londres une injonction interdisant l'utilisation de leurs théories, ils
pourraient empêcher la sortie du film ?Da Vinci Code?, avec dans les
principaux r?les Tom Hanks, Ian McKellan et Audrey Tautou. ?Camp Delta?
en chiffres - 490 détenus, en majorité Afghans et Arabes capturés en
Afghanistan, ?gés de 19 à plus de 60 ans. Les 10 derniers sont arrivés
en novembre 2004.- 5 camps au sein de ?Camp Delta?, numérotés dans
l'ordre de leur construction, mais classés par degré de sévérité. -
Le camp n° 1 compte 31% des détenus, vêtus de beige et bénéficiant de
quelques avantages pour bonne conduite.- Les camps n° 2 et 3 renferment
19% des prisonniers considérés comme ?non dociles?, reconnaissables à
leurs combinaisons orange.- Le camp n° 4 est réservé aux plus
?accommodants? (34%), qui vivent en cellules collectives, sont vêtus de
blanc et ont droit à des activités extérieures.- Le camp n° 5, le plus
moderne, accueille 16% des détenus ?à haute valeur de renseignement?.
AFRIQUE. Les militants séparatistes de la région du Delta du Niger, qui
retiennent depuis une semaine neuf employés expatriés du secteur
pétrolier, ont démenti être en négociation pour la libération de leurs
otages dont ils ont publié hier des photos. Les otages trois Américains,
un Britannique, deux Egyptiens, un Philippin et deux Tha?landais
paraissent fatigués, mais ne semblent pas avoir été maltraités. De nouvelles violences ont fait hier au moins trois morts. Neuf églises
ont été incendiées.La libération du Fran?ais se heurte à la répression
du trafic de drogue en Indonésie a renoncé à sa vie, mais pas à celle de
son fils. Dès l'arrestation de celui-ci, en 1999, elle se mobilise.
Micha?l Blanc clame son innocence et affirme qu'un ami lui a confié les
bouteilles de plongée dans lesquelles ont été retrouvés 3,8 kg de
haschisch. Le procureur n'est pas de cet avis et réclame la peine de
mort. Sa mère, Hélène, une comptable de 49 ans, quitte la Haute-Savoie
et s'envole pour Bali. Elle
n'en reviendra pas. Visitant chaque jour son fils en prison, elle remue
ciel et terre. ?J'ai compris qu'ils pouvaient vraiment le tuer?,
dit-elle. Elle fait le siège du tribunal et interpelle les magistrats,
mais elle n'obtient qu'une indifférence polie en retour. ?Les
Indonésiens fonctionnent avec une mentalité différente de la n?tre, il
m'a fallu un peu de temps pour le comprendre.? Son cas attire
l'attention d'intermédiaires douteux qui lui expliquent qu'une peine
plus légère peut être négociée avec de l'argent. Chacun prétend disposer
d'un réseau qui remonte jusqu'au juge, mais les tarifs sont prohibitifs
: 150 000 en moyenne.