Chinaunix首页 | 论坛 | 博客
  • 博客访问: 34037
  • 博文数量: 46
  • 博客积分: 0
  • 博客等级: 民兵
  • 技术积分: 500
  • 用 户 组: 普通用户
  • 注册时间: 2013-10-18 14:07
文章分类
文章存档

2015年(7)

2014年(27)

2013年(12)

我的朋友
最近访客

分类: Android平台

2014-01-02 11:15:58

Après lui, les constructions furent heureusement continuéessuivant les premières dispositions, pendant assez de temps pourpermettre l'achèvement du vaisseau.L'église de Maurice de Sully forme comme le noyau de la cathédrale deParis, et il est facile encore de la distinguer malgré la richesse de ladécoration dont les XIIIe et XIVe siècles sont venus l'envelopper. Ainsique nous le prouvons plus loin, c'est aux premières années du XIIIesiècle que l'on doit faire remonter la construction de la magnifiquefa?ade occidentale, celle des éperons et des galeries de la nef, ainsique l'arrangement des grandes fenêtres, et c'est encore dans la secondemoitié de ce siècle que furent ajoutées les chapelles de la nef. Enfinles deux fa?ades des transcepts, les chapelles du choeur, et une grandepartie des arcs-boutans appartiennent au XIVe siècle.Un fait assez rare et qui peut être observé à Notre-Dame, c'est que lesXVe, XVIe et XVIIe siècles n'ont rien ajouté à cette église déjàcomplète.Les grosses colonnes rondes intérieures, les galeries supérieures duchoeur et les grandes parties de murs élevés sur ces galeriesappartiennent à la construction primitive. Alors ces murs étaient percésde fenêtres beaucoup moins longues que celles qu'on y voit aujourd'hui,quoi qu'elles aient conservé leurs colonnettes et arcs anciens.
Deux deces fenêtres à doubles biseaux se voient encore à l'entrée de la nef.Par leur élévation au-dessus des galeries, elles avaient permis laconstruction d'un comble d'une seule pente, dont on voit encore la tracele long du mur de la tour; les filets et les jets d'eau existent encoresur toute la face méridionale, et les deux grands éperons qui viennentmaintenir les deux extrémités du transcept étaient destinés, en mêmetemps qu'ils contrebutaient, à former les pignons de ces combles. Lesgrandes fenêtres que l'on y voit les éclairaient ainsi que les galerie.Cette disposition, plus simple que celle actuelle, laissaitintérieurement au-dessus de l'arcature des galeries supérieures, ungrand espace vide destiné peut-être à recevoir des peintures.Le choeur conserve, au-dessous de la corniche actuelle, une largeceinture de damiers qui tiennent à la construction primitive. Quant auxarcs-boutans, ils étaient probablement comme les deux qui existentencore contre les murs du choeur, c?té du midi, couvert de dalles, ornésd'une dentelure peu saillante. Soit que les fonds aient manqué, soit quel'architecte ait, après la mort de Maurice de Sully, changé ladisposition première, les galeries supérieures n'ont pas été terminées. Des arcs doubleaux, engagés dans les murs qui les ferment aujourd'hui,feraient penser que ces galeries devaient être doubles comme lesbas-c?tés; quoi qu'il en soit, elles ont été bouchées provisoirement, etavec assez peu de soin, lorsque dans le XIIIe siècle les travaux furentrepris avec une grande activité.Du reste, il y a cela de remarquable dans cette première construction del'église Notre-Dame, depuis 1161 jusqu'en 1196, mort de Maurice, quependant cette période on peut suivre une des transitions les pluscurieuses de l'art chrétien.Le choeur, par lequel l'évêque fondateur commen?a son oeuvre, est encoreempreint du caractère roman, et la nef construite à la fin de sa vie, oupeu de temps après sa mort, est déjà soumise au go?t gothique.Un fait intéressant nous donne la date de la construction de la bellefa?ade occidentale.Leboeuf nous apprend que c'est en 1218 que l'on abattit la vieilleéglise St-?tienne, qui gênait la construction de la partie méridionalede la nouvelle basilique, et que le bas-relief du tympan de la porteSte-Anne, sur la fa?ade de Notre-Dame, provient de cette vieille église,ainsi que les statues qui décoraient le parvis de cette porte avant1793[7].[Note 7: Ces statues, données par Montfaucon dans la monarchiefran?aise, comme celles des rois de France, étaient, ainsi que le disenttrès bien Leboeuf et Corrozet, celles des rois de Juda.]L'année de la démolition de l'église Saint-?tienne, et le replacementdes sculptures qui la décoraient, à la porte Sainte-Anne, nous donnentla date positive de la construction de la fa?ade occidentale deNotre-Dame, ce qui du reste s'accorde parfaitement avec le caractèrearchitectonique de cette fa?ade.
Malheureusement, des statues sicurieuses, qui ornaient cette porte, il ne reste plus que celle deSaint-Marcel, restaurée maladroitement en 1818.Nous pouvons donc regarder la fa?ade occidentale de la cathédrale deParis comme b?tie dans la première moitié du XIIIe siècle; son style estplein de grandeur et d'unité; la similitude des profils qui la décorentdepuis le bas jusqu'au sommet des Tours, ne peut pas laisser douterqu'elle n'ait été construite d'un seul jet, et sans interruption.Cependant les tours restèrent inachevées, les flèches en pierre quidevaient les terminer, et dont on voit parfaitement la naissance dans laconstruction intérieure, ne furent pas élevées.Le style particulier à cette fa?ade se retrouve encore dans la grandecorniche qui pourtourne l'édifice, et dans les éperons de la nef.La flêche en bois, revêtue de plomb, qui s'élevait sur le comble aumilieu du transcept, devait être aussi, d'après les dessins et gravuresqui seuls peuvent nous en donner une idée, de l'époque de la fa?ade,ainsi que toute la charpente du grand comble. Un chapiteau fort curieux,taillé dans le poin?on qui existe encore au centre de la souche de cetteflèche, suffit pour fixer d'une manière précise l'époque de saconstruction, ainsi celle de la charpente, évidemment du XIIIe siècle.Cette flêche, qui contenait six cloches, fut détruite en 1793.
阅读(146) | 评论(0) | 转发(0) |
给主人留下些什么吧!~~