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2013-11-22 15:05:56

D'un c?té, j'étais content qu'il e?t tiré la demoiselle de peine,mais de l'autre, je craignais qu'elle morte, il ne f?t comme tantd'autres fils de paysans enrichis, et qu'il ne voul?t faire leMonsieur de Puygolfier. ?a m'aurait mortifié beaucoup, d'avoir despetits-enfants, qui, naissant au ch?teau, se seraient peut-êtrefigurés qu'ils sortaient de la cuisse de messieurs, et auraient,possible, méprisé mes autres petits-enfants du moulin. Supposé que?a aurait été trop nouveau pour mes petits enfants, ?a aurait étépeut-être mes arrière-petits-enfants. Ces choses se voient tous lesjours; il ne manque pas de petits-fils de meuniers, établis dans lech?teau où leur grand-père portait la farine. Si encore ayant faitfortune, ils ne faisaient pas des embarras, passe; mais c'est commeune maladie, tout de suite ils cherchent à se faufiler dans lanoblesse, et ils y réussissent. Et ce n'est pas seulement lesmeuniers qui font ainsi, mais tous ceux qui s'enrichissent dans lecommerce, ou dans les forges, comme M. Lacaud, soit-disant duSablou, ou ailleurs.
Quand je vois de ces:..... parvenus entés sur les nobles,faire leurs messieurs de la haute, et le diable sait s'il y en a!j'ai toujours envie de leur crier:--Touche ton ?ne mon Coulou!Pour en revenir, j'avais bien raison en général, mais j'avais torten ce qui était de mon gendre. Mon oncle à qui j'en parlais un jour,me dit qu'il n'y avait pas à craindre cette affaire; que celui quiavait quitté son état pour le motif que nous savions, et qui avaitépousé une fille sans fortune par rapport à lui, n'était pas homme àagir par gloriole. Et en effet, Fournier ne quitta pas sa maison, qui, de vrai, n'étaitpas dans une aussi belle position que Puygolfier, mais qui étaitgrande, propre, bien arrangée, et au milieu de son bien. Tout cequ'il fit, c'est qu'il ramassa toutes les vieilleries qui luisemblèrent curieuses: un lit à colonnes, des vieux cabinets piquésdes vers, des boiseries, des tableaux, mais tout ?a ne lui co?ta pasbon marché à mettre en état de servir. Le mobilier de la chambre dela demoiselle qu'elle avait donné à Nancette, je n'en parle pas,parce qu'on l'avait emporté de Puygolfier peu après sa mort;celui-là était le mieux en état; les fauteuils et les chaisesavaient des pieds contournés, étaient peints en blanc, et l'étoffeétait de vieille soie jaune. Il y avait aussi un lit dans le mêmegenre, une commode ventrue à cuivres dorés, et quelques portraitsque Fournier trouvait jolis. Mon gendre emporta aussi tous les vieuxpapiers, dont il y avait un grand plein coffre dans le grenier, etil nous donna des livres pour les droles.Le reste ne valait pas le diable, et il y avait belle lurette queles cuillers et les fourchettes d'argent avaient été vendues.Fournier aimait assez à farfouiller dans les vieux papiers, et ils'entendait bien à lire tous ces vieux actes auxquels nous necomprenions pas un mot.
En triant ces paperasses, il trouva deschoses qui regardaient le pays; par exemple, que notre moulin avaitappartenu, il y avait près de deux cent cinquante ans, aux seigneursde Puygolfier, et que c'était un moulin banal où toute la paroissedevait faire moudre. Il trouva aussi l'acte de fondation de lachapelle de Saint-Silain, dans l'église de la paroisse, faite parune dame de Puygolfier; des papiers qui marquaient les redevances etles rentes qui étaient dues aux seigneurs de Puygolfier avant laRévolution, et beaucoup d'autres choses de ce genre. Mais ce qu'iltrouva de plus curieux, c'est un acte de vente de la terre dePuygolfier en l'année 1625. Si le défunt M. Silain avait vécu, luiqui était si fier de sa noblesse, il aurait été bien estomaqué en lelisant.Par cet acte, le seigneur Fran?ois de Puygolfier, mousquetaire duroi, vendait à Guillaume Pons, notaire et procureur fiscal dumarquisat d'Excideuil, les ch?teau, terre et seigneurie dePuygolfier, moyennant la somme de quarante-huit milles livres, dontvingt-deux payées comptant, et quinze en cinq années. Pour le reste,c'est-à-dire onze mille livres, Guillaume Pons donnait quittance deplusieurs obligations, consenties par le vendeur, à feu JeannetPons, en son vivant h?telier en la ville d'Excideuil, et père duditGuillaume.
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