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2013-12-13 09:18:02
il faut que tu te dépêches, et à midi, sans faute, chez M.Mancal.Un
instant après, celui qu'on appelait Jacquot sortait, la tête en feu,du
cabaret de l'Ours vert.--Dioulou! appela Biscarre.--Voilà,
ma?tre! fit le colosse en sortant de sa soupente, où d'ailleursil avait
fait le meilleur somme du monde.--Mon vieux, tu vas filer d'ici et
mettre la clef sous la porte. Je neveux pas que le petit retrouve ta
trace.
A partir de maintenant, l'oncleJean dispara?t. Il le cherchera s'il
veut. Plus de Dioulou. Je tedestine un nouveau r?le. Ah! je crois que
les Loups ne se plaindront paset que nous allons leur tailler de la
besogne. Quant au fils deCostebelle et de la Mauvillers, Biscarre
continuera à veiller sur lui,par l'intermédiaire de l'excellent M.
Mancal. Et un rire féroce s'échappa de la poitrine du bandit.XICOALITION DE
VICESIl est aujourd'hui encore, en plein Paris, une sorte d'oasis qui
tient àla fois des béguinages flamands et des squares de Londres. Là, il
sembleque tout bruit expire. Ni la Chaussée-d'Antin avec son commerce
bruyant,ni la rue Saint-Lazare avec son piétinement d'affaires ne
troublent cecoin, tout étroit, tout blotti sous les arbres, et dont les
gens troppressés pour conna?tre la fl?nerie--c'est-à-dire la seule joie
réelle duParisien--soup?onnent à peine l'existence.C'est une rue courte,
tournant sur elle-même, ne venant pas d'ici pouraboutir là. Nul n'y
passe, parce que nul n'a besoin d'y passer. Ellen'abrège aucun chemin;
de plus, elle forme ce que les voituriersappellent un dos d'?ne.
Donc, piétons et chevaux s'en écartent. Les deuxrues qui la touchent
complètent son immobilité. C'est la rue de laTour-des-Dames, entre la
rue Blanche et la rue La Rochefoucauld. Calmeaujourd'hui, combien plus
ne l'était-elle pas, il y a plus de trenteans, c'est-à-dire à l'époque
où se passaient les faits dont nous noussommes constitué l'historien.Au
coin de la rue Pigale, faisant retour vers la rue Saint-Lazare,
onvoyait, sortant d'un massif d'arbres comme d'un nid, la terrasse
d'unpavillon de style renaissance. Si, à travers la grille
délicatementfouillée, l'oeil indiscret tentait de se glisser à travers
les épaissescharmilles que l'art expert du jardinier savait conserver
vertes, mêmesous les glaces de l'hiver, on apercevait une partie de la
fa?ade de cepavillon, d'où se détachait, roulant en volutes de marbre,
un escalierd'une élégance royale. Une large allée, partant de la grille,
tournaitbrusquement comme pour dérouter le regard des curieux qui se
devaitcontenter d'épier, à travers les hautes branches dépouillées
defeuilles, les fenêtres hermétiquement fermées, toutes capitonnées
desoie et de dentelle