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2011-08-22 10:48:34
Les secrets des extraordinaires per formances de saut des gibbons à mains blanc hes, capables de franchir des distances de plus de dix mètres entre deux arbres dans les forêts d'Asie du Sud-Est, ont été percés par des chercheurs, selon une étude publiée mardi. Grace à des caméras vidéo haute définition et des mesures laser, Anthony Channon (Université de Liverpool et Collège vétérinaire royal à Hatfield, Grande-Bretagne) et ses collègues ont filmé une dizaine de sauts effect ués par deux gibbons - un adulte male et une jeune femelle - vivant en captivité dans un parc en Belgique. Bien moins longs (5,2 mètres au maximum) que les prouesses des gibbons en liberté, ces sauts ont montré que les gibbons pouvaient, à partir d'un départ arrêté, réussir d'un seul mouvement à accélérer jusqu'à 8,3 mètres/seconde soit près de 30 km/h. Un gibbon à mains blanches, au zoo de Berlin, le 15 juin 2010 (Photo Barbara Sax/AFP/Archives) Agran dir la photo Si l'énergie mécanique requise (35,4 joules/kg) avait
été dirigée à la verticale, ils auraient pu faire un bond de 3,5 mètres de haut, précisent les chercheurs dont les résultats sont publiés dans la revue scientifique britannique Biology Letters. Or, les gibbons (Hylobates lar) ne disposent pas de la morphologie parfaitement adaptée au saut des puces, sauterelles ou grenouilles. Le secret de ces primates réside en partie dans l'usage de leurs bras, qui représente 17% de leur masse corporelle contre 11% che z l'homme. Une femelle gibbon à mains bla nches et son bébé de 2 semaines, dans un zoo à Ramat Gan, près de Tel Aviv, le 17 mars 2011 (Photo Jack Guez/AFP/Archives) Agrandir la photo Après s'être baissés, les gibbons lancent leurs bras en avant et allongent leur tronc, à l'instant du saut. Ce déplacement rapide vers le haut de leur centre de gravité, leur assure une importante poussée. Le mécanisme utilisé est, selon les auteurs de l'étude, " analogue à l'usage de haltères par les pentathlètes dans la Grèce antique". Pour s'élancer plus loin l
ors des épreuves de saut en longueur, ils augmentaient le poids de leurs bras en tenant des haltères. Outre leurs bras, les gibbons utilisent habilement la flexibilité de leur tronc et leurs pattes arrières pour s'élancer, une "division du travail" entre différentes parties du corps, qui leur permet de sauter loin sans avoir besoin de la puissance que dép loient les animaux plus spécialisés pour le saut. Un voeu? Bonn route pour la Tunisie" soupire Naïma qui accompagne sa fille et son neveu à la Cité des Sciences pour la première "nuit des étoiles" dans la Tunisie post-Ben Ali samedi soir à Tunis Yasmine, 10 ans, et Ridha 8 ans, sont également là pour faire des voeux. "Mais on ne peut les dévoiler sinon, ils ne seront pas exaucés", susurre innocemment la fillette aux cheveux noirs bouclés, tout sourire. Après la rupture du jeûne, environ deux cent personnes, essentiellement des familles avec enfants, ont bravé la chaleur moite de cette nuit du ramadan pour venir observer la Lune et Saturne et peut être des étoiles filantes p our les chanceux. "Les Trois belles d'été, Antares l'étoile la plus brillante de la constellation du Scorpion et presque au zénith la constellation d'Hercule, en forme de H", énumère Nawfel Ben Mouaïa, res ponsable du planétarium de la Cité des sciences, tête penchée en arrière et l e doigt pointé vers le ciel. des tunisiens pa
tientent pour obsrever les étoiles dans la nuit du 6 août 2011, à la Cité des Sciences de Tunis (Photo Fethi Belaid/AFP) Agrandir la photo "Nous organisons souvent des soirées astronomiques, la dernière a eu lieu le 15 juin pour l'éclipse solaire, mais c'est la première fois que nous organisons une nuit des étoiles durant le Ramadan", explique M. Ben Mouaïa. Une date choisie au hasard? "Non, tranche le responsable. C'est la m eilleure période de l'année pour voir les étoiles filantes. La Terre croise la trajectoire des comètes dont les poussières entrent dans l'atmosphère, s'échauffent et se consument en une fraction de seconde, formant des stries lumineuses: une étoile filante est née", s'enthousiasme le scientifique. Toutefois, aucune garantie pour apercevoir les étoiles filantes. "Nous sommes au centre de Tunis. Avec autant d'éclairage, il faudrait être chanceux et patient pour en voir", ajoute-t-il, scrutant la voûte céleste. Deux télescopes sont installés pour observer la Lune, et un pour Saturne. Hamza, 6 ans, trop petit p
our atteindre l'objectif, est port par son père. Il s'émerveille en voyant les anneaux de Saturne. Quand il repose les pieds sur terre, il ne sait pas exactement ce qu'il a vu mais reste tout hébété de l'avoir vu. "Je profite de cette nuit des étoiles pour donner l'habitude à mes enfants de fréquenter la Cité des sciences", dit le père de Hamza, ravi d'échapper au brouhaha de la capitale très animée la nuit durant le Ramadan. Main dans la main, attendant leur tour p our voir la Lune, l'unique couple sans e nfants de la soirée a voulu profiter de l'une des rares soirées scientifiques à Tunis. "Cela nous change des cafés, des salons de thé et de la maison", lance Sadri Sancho, grand quadragénaire grisonnant, analyste financier dans une société de leasing. Soirée romantique? "Pas du tout! nous deux, ça date", lache Ramla sa femme. A la sortie de la Cité des Sciences, Yasmin
e et Ridha, voilent à peine leur dé ception. "Pas d'étoiles filantes pour ce soir", regrette Naïma, la mère de Yasmine. Leurs voeux, ils ne les dévoileront pas. Ils préfèrent les garder pour la prochaine étoile filante. D'autres préfèrent croire en "la bonne étoile" de la Tunisie libérée de la dictature, en pleine transition démocratique. Outre la Cité des scienc es, d'autres sites d'observation sont organisés par les amateurs ou les clubs d'astronomie, une science populaire dans les milieux universitaires. Les dernières analyses officielles d'animaux morts dans l'estuaire du Gouessant en Bretagne ont confirmé la responsabilité de l'hydrogène sulfuré émis par les algues vertes en putréfaction, chercheurs et écologistes espérant désormais une nouvelle approche des autorités. Rendues publiques dans la nuit de vendredi à samedi, ces analyses ont écarté la présence de poisons et de cyanobactéries p
our expliquer l'hécatombe d e 36 sangliers survenue en juillet dans les Côtes-d'Armor, tout en révélant un taux record de ce gaz toxique, le H2S, chez un ragondin également décédé. "En l'état actuel des données, les seuls résultats significatifs portent sur le H2S", a admis la préfecture des Côtes-d'Armor dans un communiqué, en annonçant encore de dernières analyses toxicologiques complémentaires. Rapidement avancée par les écologistes et des chercheurs mais récusée par les repré sentants agricoles, l'hypothèse d'un empoisonnement dû aux algues en décomposition n'avait jusqu'à présent été envisagée qu'avec beaucoup de prudence par les autorités. "Aujourd'hui, la préfecture reconnaît clairement la responsabilité de l'hydrogène sulfuré et des algues vertes. De ce point de vue le dossier est clos", s'est félicité samedi Gilles Huet, délégué général de l'association Eau et rivières de Bretagne, contacté par l'AFP. "La préfecture a bien fait d'explorer toutes les hypothèses pour qu'il n'y ait aucun doute. Maintenant, nous attendons que la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, dise les enseignements que le gouvernement tire face à cette menace p our la santé des
hommes et pour la faune", a-t-il ajouté. Révélé au grand public à la suite de la mort en 2009 d'un cheval et d'un convoyeur, le phénomène des "marées vertes", qui frappe chaque été une partie de la Bretagne, a conduit l'année dernière l'Etat et les collectivités à lancer un plan prévoyant le ramassage systématique des algues et la réduction à te me des rejets azotés qui favorisent cette prolifération. Un plan toutefois jugé insuffisant par les écologistes, qui ont fait valoir que certaines plages ne pouvaient être nettoyées et que certaines contraintes pesant sur les agriculteurs avaient été en réalité assouplies. M. Huet a appelé samedi le gouvernement à revenir sur son "projet d'assouplissement des règles d'épandage", et demandé à ce que "l'Etat et les collectivités locales à ferment toutes les plages où le ramassage ne peut être assuré". "Il s'ag it d'une mesure de protection de la sant
é publique qui permettra aussi d e lever toute ambiguïté sur le littoral breton, dont la grande major ité du linéaire ne présente pas de dangerosité", a-t-il rappelé. Le docteur Claude Lesné, ancien chercheur au CNRS, spécialiste de la toxicité des polluants aériens, a dit lui aussi espérer que les dernières conclusions permettront d'"assainir le débat". "Il ne va plus être possible de nier qu'il y a des sites pollués. Si les autorités mettent en place une vraie politique d'information, cela pour ra permettre de sauver les activités touristiques: les gens hésitent à venir en Bretagne car ils sentent qu'on leur cache des choses", a-t-il estimé. "Il y a un changement de ton, on a l'impression que l'on sort de la politique du camouflage", s'e st félicité le praticien, saluant l'engagement de la préfecture à mettre les résultats d'analyses en ligne lundi. Les dernières analyses révèlent notamment la présence de 2,45 mg/kg de H2S dans les poumons du ragondin, soit plus de double du taux relevé chez le cheval mort en 2009. "A titre de comparaison, l'an passé, o n avait décelé 1,46 et 1,92 mg/kg chez deux humains décédés à la suite d'une intoxication domestique dans le Midi", a rappelé le Dr Lesné
à l'AFP. La Nasa a lancé vendr edi la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter, afin de tenter de mieux comprendre comment s'est formée cette énorme planète gazeuse et de connaître, par extension, "la recette de fabrication des planètes". Juno a été propulsée dans l'espace par la fusée Atlas d'une taille de 60 m, qui a pris son envol depuis Cap Canaveral en Floride (sud-est des Etats-Unis) à 12H25 locales (16H25 GMT), selon des images de la chaîne de télévision de la Nasa. Elle s'est séparée de la fusée 53 minutes plus tard. Ce lancement montre que "la Nasa fonctionne encore pleinement et est à la pointe de l'exploration spatiale dans le monde", a commenté le directeur de l'Agence spatiale américaine, Charles Bolden, deux semaines après la fin de la dernière mission d'une navette américaine. La sonde propulsée par énergie solaire, d'un coût de 1,1 milliard de dollars, va entamer une odyssée de cinq ans vers la plus massive des planètes du système solaire. Son arrivée est prévue en juillet 2016. Juno, traduction anglaise de Junon, est dans la mythologie romaine à la fois la femme et la soeur de Jupiter. Avec sa flamboyante tache roug e et une masse dépassant celle de l'
ensemble des autres planètes, Jupiter intrigue les astronomes car elle pourrait bien être la première à s'être formée dans le système solaire. "Lorsque le Soleil a été formé, elle (Jupiter) a récupéré la grande majorité des restes", expliquait à l'AFP il y a quelques jours Scott Bolton, principal scientifique du programme Juno et membre du Southwes t Research Institute à San Antonio (Texas, sud). "C'est pourquoi elle est très intéressante pour nous: si nous voulons remonter dans le temps et comprendre d'où nous venons et comment les planètes se sont formées, c'est Jupiter qui détient le secret". "Et donc, nous voulons connaître la liste des ingrédients. Ce que nous cherchons vraiment à faire, c'est découvrir la recette de fabrication des planètes", résume ce chercheur. Juno doit s'approcher "plus près de Jupiter qu'aucun autre vaisseau spatial (...) à 5.000 km au-dessus de la crêt e des nuages", a-t-il expliqué. "Nous plongerons également sous les ceintures de radiations (de Jupiter), ce qui est très important pour nous car ell
es constituent la région la plus dangereuse du système solaire, sauf si l'on voulait aller droit vers le Soleil lui-même". Juno utilisera une série d'instruments, dont certains fournis par l'Italie, la France et la Belgique dans le cadre d'un partenariat avec l'Agence spatiale européenne, pour étudier le fonctionnement de la planète et sonder ses entrailles. Deux expériences clés consisteront à tenter d'évaluer la quantité d'eau q ue contient la planète et de déterminer si "elle a un no yau d'éléments lourds en son centre, ou si elle n'est composée que de gaz", a expliqué Scott Bolton. Les scientifiques cherchent aussi à en savoir plus sur les champs magnétiques de Jupiter et sur sa tache rouge, lieu d'une tempête qui fait rage depuis plus de 300 ans. Juno sera suivie en septembre par Grail, une sonde qui devra étudier le champ de gravité de la Lune, puis, en novembre, doit être lancée la sonde Mars Science Laboratory (MSL). "Ces missions sont destinées à répondre aux questions les plu s complexes du système planétaire concernant nos origines
et l'évolution du système solaire", a e xpliqué Jim Green, directeur de la planétologie au siège de la Nasa à Washington. Le parquet de Paris a élargi à des faits d'escroquerie son enquête sur l'affaire du Mediator, suivant la plainte en février de la Sécurité sociale qui a chiffré à 1,2 milliard d'euros le préjudice lié aux remboursements du médicament du laboratoire Servier. Cette décision - annoncée vendredi par Le Figaro et confirmée de source judiciaire - étend le champ des investigations menées pa r les trois juges parisiens qui instruisent déjà deux informations judiciaires pour "tromperie aggravée" et "homicides et blessures involontaires". Le parquet a pris un réquisitoire supplétif qui vise l'escroquer ie au préjudice des caisses de
sécurité sociale et de toutes les mutuel les. L'Assurance maladie et la Mutualité française, qui regroupe la quasi totalité des quelque 700 mutuelles, avaient déposé plainte en février contre le laboratoire Servier pour "escroquerie et tromperie aggravée". Mais le parquet n'avait alors pas retenu cette première qualification. Aujourd'hui, "du fait de l'évolution du dossier, le parquet a considéré que les conditions de la mise sur le marché du Mediator étaient constitutives d'escroquerie au préjudice des ca isses", a-t-on indiqué vendredi. "L'escroquerie consiste à avoir m aintenu le Mediator sur le marché alors qu'il était un anorexigène", a-t-on ajouté. L'avocat de Servier, Me Hervé Témime, n'a pas souhaité réagir. Son confrère défend ant la Mutualité française, Patrick Maisonneuve, s'est dit "tout à fait satisfait", ce "qui permettra de poursuivre Servier sous une qualification beaucou
p plus rigoureuse et d'éviter les problèmes de prescription". Dominique-Miche l Courtois, président de l'association des victimes du Mediator parlent à des jounalistes, le 11 janvier 2011 (Photo Jacques Demarthon/AFP/Archives) Agrandir la photo Commercialisé en France par Servier de 1976 à novembre 2 009, le Mediator a été utilisé par cinq mill ions de personnes et retiré du marché en raison de risques cardiaques encourus par des patients. Cet antidiabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études. Fin décembre, le directeur général de la CNAM Frédéric Van Roekeghem avait prévenu que la Sécurité sociale "ferait valoir ses droits" dans les procédures qui seraient intentées par des victimes du Mediator contre Servier. Confronté à ce scandale de santé publique, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait assuré q ue toutes les victimes bénéficieraient d'une "prise en charge intégrale par l'Assurance maladie". Dans une note révélée en mai par Le Figar
o et que s'était procurée l'AFP, la Sé cu chiffrait à au moins 1,2 milliard d'euros le coût du Mediator en plus de 30 ans de commercialisation. Dans le détail, le remboursement aux patients des boîtes de médicaments avait représenté en 33 ans quelque 880 millions d'euros, tandis que la prise en charge des complications cardiovasculaires avait coûté 315 millions. Les mutuelles avaient estimé le coût du Mediator à environ 300 millions d'euros. Quelque 1.500 plaintes centralisées par le pôle santé publique du parquet de Paris ont été regroupées dans le cadre d e l'enquête des trois juges d'instruction qui pourrait durer plusieurs années. Trois citations directes pour "tromperie aggravée" ont aussi été déposées devant le tribunal de Nanterre contre Servier, son fondateur de 89 ans Jacques Servier, ainsi que la société Biopharma qui a commercialisé le Mediator. Un procès à Nanterre devrait se tenir au printemps 2012, selon les avocats de victimes et une audience aura lieu fin septembre pour fixer u ne date. Parallèlement, un fon
ds public d'indemnisation des victimes du Mediator a été officiellement créé jeudi. G éré par l?Office national d?indemnisation des accidents médicaux (Oniam), il prévoit que les dédommagements soient versés par Servier. Les "Nuits des étoiles", rendez-vous de quelque 100.000 "curie ux du ciel" chaque année, se dérouleront ce week-end (5, 6 et 7 août) dans 340 sites en France, mais aussi dans les jardins et les balcons grace à une nouvelle application iPhone gratuite. "C'est la vraie nouveauté" pour cette 21e édition, selon Eric Piednoël, de l'Association française d'astronomie (AFA), coordinatrice avec Planète sciences de cette fête populaire née en 1991. Disponible depuis fin juin, l'application d e l'AFA "Ma nuit des étoiles" permet, une fois l'amateur localisé, d'observer le ciel en juillet-août avec une carte recensant les constellations actualisée chaque nuit. Elle donne les meilleurs en droits pour observer les étoiles, si la pollution lumineuse le permet. De vendredi à dimanche, comme les années précédentes
, associations et clubs d'astron omie mettront à disposition télescopes, lunettes et animateurs bénévoles pour faire découvrir le ciel à tous les amateurs en France ainsi que dans plusieurs autres pays (Belgique, Suisse, Italie, Lettonie, Albanie, Tunisie et Algérie). A Paris, il sera possible d'observer la voûte céleste depuis la nouvelle terra se de la Tour Montparnasse au 59e étage. Vendredi dès 21h15, dans le soleil couchant, le premier quartier de la Lune sera visible. Phase idéale, selon l'AFA, pour découvrir ses cratères, montagnes ou "mers" gra ce à des jumelles ou un télescope. Des personnes observent le ciel, le 05 août 2010 à Paris lors de la nuit des étoiles. (Photo Aurore Marechal/AFP/Archives) A grandir la photo Vers 22h00, Saturne pourra être observée et les étoiles les plus brillantes apparaîtront: Arcturus du Bouvier et Antarès dans la constellation du Scorpion. Une fois l