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2011-08-22 10:45:10
Vendredi 19 aout 2011, 09h47
Un fort séisme de magnitude 6,8 s'est produit vendredi au large des côtes nord-est du Japon, déclenchant une brève mise en garde contre un tsunami, mais sans provoquer de dégat à la centrale nucléaire de Fukushima.
La secousse, qui a fait trembler les immeubles de Tokyo à 250 km plus au sud, a sem é la panique parmi la population de la région du Tohoku (nord-est), déjà traumatisée par des centaines de répliques du gigantesque séisme du 11 mars.
Le tremblement de terre s'est produit à 14H36 (05H36 ) dans l'océan Pacifique, à 20 kilomètres de profondeur, et à environ 80 km de la côte de la préfecture de Miyagi, ravagée il y a cinq mois par des vagues de plusieurs mètres d e haut.
L'Agence de météorologie japonaise a immédiatement déclen ché une mise en garde contre un risque de tsunami de 50 cm maximum, mais elle a ét
é levée 40 minutes plus tard, aucune modification du niveau de la mer n'aya nt été constatée sur le rivage.
Dans la ville côtière d'Ishinomaki, où plus de 4.000 personnes ont péri dans la catastrophe du 11 mars, le son lugubre des sirènes a de nouveau retenti vendredi en début d'après-midi, alors que les immeubles tremblaient et que les employés se jetaient sous les bureaux.
"Nous avons appelé les citoyens, par le système de communication antidésastre, à évacuer vers l es hauteurs", a déclaré Yumi Sato, porte-parole de la municipalité, jointe par téléphone. "A l'intérieur de la mairie, les murs ont violemment bougé et certains employés se sont cachés sous les bureaux, en pensant au tremblement de terre de mars."
Les autorités n'ont signalé ni victimes ni dommages.
La centrale nucléaire Fukushima Daiichi, accidentée le 11 mars, n'a pas subi de dégat, a indiqué une porte-parole de l'opérate ur du site, Tokyo Electric Power (Tepco).
"Il n'y a r ien d'anormal dans les opérations à la centrale", a déclaré à l'AFP Ai Tanaka. "Tous les
employés travaillant sur place ont été tempora irement évacués" par mesure de sécurité, a-t-elle ajouté.
Le Japon, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, subit chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus violents recensés sur la planète.
Le 11 mars, un séisme de magnitude 9 dans l'océan Pacifique a déclenché un tsunami géant qui a déferlé sur les côtes du Tohoku, faisant plus de 20.000 morts et disparus et provoquant à Fukushima Daiichi la plus grave catastrophe nucléai re depuis celle de Tchernobyl il y a 25 ans.
IBM met au point la p remière puce imitant le cerveau humain
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Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2011 Agence France-Presse. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectu elle détenus par l’AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée d
e quelque manière que ce soit san s l’accord préalable écrit de l’AFP. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.
IBM, le géant américain de l'informatique, a annoncé avoir mis au point une puce révolutionnaire i mitant le fonctionnant du cerveau humain qui permettra aux ordinateurs d'apprendre de leurs expériences, d'élaborer des hypothèses, et de tirer des conclusions de résultats.
"C'est une nouvelle frontière. Personne d'autre ne fait" de telles recherches, a commenté auprès de l'AFP Roger Kay, de Endpoint Technologies Associates.
"Les ordinateurs +cognitifs+ construits avec ces puces ne seront pas programmés de la même manière que les ordinateurs traditionnels aujourd'hui. Ces ordin ateurs devraient plutôt appre
ndre de leurs expériences, t rouver des corrélations, élaborer des hypothèses et se rappeler --et tirer des leçons de résultats, imitant ainsi la plasticité du cerveau humain", indique IBM.
Ce que les ingénieurs d'IBM essaient de faire est d'incorporer dans la puce "le même genre de plasticité dont fait preuve le cerveau pour s'adapter", a déclaré à l'AFP Anthony Movshon, professeur de neurosciences à l'Université de New York.
"Dans un ordi nateur, les connexions entre les différents éléments d'u n circuit sont fixes et les programmes sont ce qui varie. Dans nos cerveaux, les connexions entre les différents éléments et les circuits sont modulables", a-t-il expliqué.
Deux puces prototypes ont déjà été fabriquées et sont en cours de test, précise le groupe américain. Toutes deux ont été gravées avec une finesse de trait de 45 nanomètres, sur du silicium sur isolant (SOI), et contiennent l'équivalent de 256 "neurones" (cellules nerveuses).
Lamelles de coupe de cerveaux (Photo Joel Saget/AFP/ Archives)
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L'objectif à lon g terme d'IBM est de construire un complexe de composants contenant 10 milliards de "neurones", soit encore très loin du cerveau humai
n qui en comprend 100 milliards. Le but est d'arr iver à créer 100.000 milliards de synapses dans un espace inférieur à 2 litres, tout en consommant un kilowatt d'électricité, précise le groupe américain.
Les ordinateurs utilisant c es puces consommeront considérablement moins d'énergie et seront beaucoup plus compact que les appareils actuels, assure "Big Blue".
Les travaux d'IBM "ouvrent un chemin vers une recherche très intéressante", a souligné Roger Kay. "Ils ne sont pas arrivés au point où cela fait des choses pratiq ues mais ils ont prouvé le concept."
Selon IBM, un ordinateur "cognitif" serait par exemple capable de déclencher une alerte au tsunami en analysant les données fournies par différents types de capteurs marins, en compilant les données sur la température, la pression et la hauteur des vagues, explique IBM. Il pourrait aussi aider les distributeurs à gérer leurs stocks de produits frais grace à son sens de l'"odorat".
"Ce qu'IBM devra démontrer pour que des gens comme moi soient convaincus est qu'il exis
te un gain important" con cernant la puissance des ordinateurs, a indiqué le professeur de neurosciences Anthony Movshon. "Il se pourrait que cette puce, même si elle est modelée sur le cerveau, même si elle est intelligente, même si elle est très intéressante, fasse en réalité le travail moins vite qu'une puce conventionnelle".
Pour la deuxième phase du projet, bapti sé SyNAPSE, IBM s'est adjoint l'aide de plusieurs universités réputées, comme Columbia, Cornell, l'université de Californie et l'université du Wisconsin. Le projet bénéficie d'un financement de 21 millions de la DARPA, l'agen ce qui finance les projets high-tech dans le domaine de la défense.
Depuis des années, les performances des composants électroniques doublent tous les 18 mois, mais cette évolution semble arriver à son terme, l'extrême concentration des transistors sur les nouvelles "puces" provoquant des dégagements de chaleur très difficiles à m aîtriser.
Japon: séisme au large de Fukushima, pas de dégat à la centrale nucléaire Préserver la biodiversité d
es mammifères : une urgence , selon des biologistes
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Il es t urgent de mettre en place une stratégie pour préserver la diversité des espèces de mammifères sur Terre, dont un quart risque de dispa
raître, mettent en garde mardi d es biologistes.
Si la défense du tigre, de l'ours polaire ou du panda géant suscite l'adhésion de millions de personnes, les perspectives sont plus sombres pour des espèces moins visibles, pourchassées par des braconniers ou risquant de perdre leur habitat naturel, relèvent-ils.
"Il faut d'urgence une stratégie globale pour les mammifères", préviennent-ils dans une revue publiée par la Royal Society, l'académie des sciences britannique.
Un quart des 5.339 espèces de mammifères rec ensées vivant actuellement à l'état sauvage sont menacées d'exti nction, selon leurs estimations publiées dans la revue Philosophical Transactions.
"Jusqu'à maintenant, il n'y a pas encore de stratégie complète, largement acceptée, de conservation à l'échelle mondiale pour faire face au déclin des mammifères", regrettent Carlo Ro ndinini et Luigi Boitani (Université Sapienza de Rome) et Ana Rodrigues (Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive, Montpellier, France).
Comment quantifier la perte de biodiversité? C
omment s'assurer qu'une espèce a r éellement disparu?
En septembre dernier, des scientifiques australiens ont fait état de la redécouverte de 67 espèces de mammifères sur les 187 portées "disparues" depuis des décennies voire plusieurs siècles, rappellent les chercheurs d'où leur souci d'un meilleur recensement.
Deux jeunes ours polaires nés au zoo de Nuremberg, le 24 mars 2011 (Photo David Ebener/AFP/Archives)
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Dans l'un de s articles publiés mardi, ils présentent la plus vas te étude, effectuée de 2008 à 2010, grace à 420 caméras installées dans des sites protégés de sept pays (Brésil, Costa-Rica, Indonésie, Laos, Surinam, Tanzanie, Ouganda) qui ont permis de prendre 52.000 clichés.
De la petite souris à l'éléphant d'Afrique, les animaux étaient photographiés automatiquement lors de leur passage devant l'une des caméras, selon l'équipe de l'Organisation américaine pour la Conservation internationale.
"Nous en retirons deux découvertes clés", résum e Jorge Ahumada de l'ONG de s
urveillance de l'écologie tropicale Te am (Tropical Ecology Assessment and Monitoring Network).
"Plus la forêt est grande, plus le nombre, la diversité des espèces, de leur taille et de leur type d'alimentation sont élevés", dit-il.
Par ailleurs, certains mammifères semblent plus vulnérables que d'autres à la perte de leur habitat. "Les mammifères cons ommant des insectes - comme les fourmiliers, tatous et certains primates - sont les premiers à disparaître, alors que d'autres groupes, comme les herbivores, semblent être moins sensibles", résume M. Ahumada.
Le mé decin de l'hôpital de Bayonne, soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre patients agés, a été mis en examen vendredi pour "empoisonnement" su
r "des personnes particulièrem ent vulnérables" et remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Le parquet, qui avait requis son placement sous mandat de dépôt, a annoncé son intention de faire appel de la décision de remise en liberté.
La justice reproche à Nicolas Bonnemaison, 50 ans, médecin du service des urgences de l'hôpital de Bayonne, d'avoir pratiqué des injection s de "substances ayant entraîné le décès immédiat" d'au moins qu atre personnes agées.
La mise en examen a trait en premier lieu à quatre décès survenus au cours des cinq derniers mois, le dernier étant celui d'une patiente de 92 ans, morte le 3 août. Le dossier a été remis à deux juges d'instruction "compte tenu de la complexité du dossier", a fait savoir le procureur-adjoint de Bayonne, Marc Mariée lors d'une conférence de presse.
Parmi les conditions du contrôle judiciaire du prévenu figurent l'interdiction d'exercer sa p rofession, l'interdiction de rencontrer les personnes concernées par les faits, ainsi que les membres du personnel de l'unité hospitalière où i
l travaillait, a précisé M. Mariée, après l'annonce de la remise en liberté.
Il lui est également interdit de quitter le territoire national et il devra résider dans un lieu déterminé, qu'il a choisi dans un département autre que les Pyrénées-Atlantiques, a ajouté le magistrat sans plus de détail.
Photo prise le 11 août 2011 de l'entrée du Centre hospitalier de la Côte Basque à Bayonne (Photo Gaizka Iroz/AFP)
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S elon son avocat, M. Bonnemaison "ne regrette pas son geste et a préféré prendre le problème (de l'euthanasie) à bras le corps".
Le médecin "n'a pas démenti les faits, il a expliqué les circonstances de décisions prises face à sa conscience pour abréger les souffrances de personnes qui allaient décéder dans les minutes suivantes", a déclaré Me Dupin, du barreau de Bordeaux.
"La notion d'assassinat est complètement absurde", a-t -il ajouté, estimant que, dans cette affaire, son client était "un bouc émissaire". Il a souhaité que "l'omerta sur ce qui entoure la fin de vie soit levée". L'euthanasie, "ça se pratiqu
e et ça existe dans tous les hôpitaux ", a affirmé l'avocat qui avait demandé la remise en liberté de son client.
Le praticien, objet d'une dénonciation au sein de son service, avait été interpellé mercredi et est demeuré 48 heures en garde à vue, avant d'être mis en examen. Il encourt la réclusion à perpétuité.
Selon le procureur-adjoint, M. Bonnemaison a notamment reconnu avoir utilisé du Norcuron, un médicament à base de curare pouvant entraîner la paralysie des muscles respiratoires.
"Il s'agit d' actes d'une extrême gravité et totalement prohibés par la loi", a dé claré M. Mariée, qui a toutefois indiqué qu'aucune des familles concernées n'avait porté plainte jusqu'à présent.
Le président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, s'est pour sa part félicité de l'ouverture d'une enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) portant sur "les conditions du décès de personnes hospitalisées" à Bayonne. Le corps médical, a-t-il dit "a be soin de comprendre ce qui s'est passé".
Le vice-pro
cureur a rappelé que la loi Leonetti sur l'euthanasie fixait "u n cadre extrêmement strict et notamment deux conditions: celle du consentement de la personne ou de sa famille et celle de la collégialité" qui requiert les avis de plusieurs médecins.
Les quatre personnes décédées de manière suspecte à l' hôpital de Bayonne "étaient certes agées, ce rtes en fin de vie, mais une fin de vie peut durer plusieurs heures ou plusieurs jours" et "rien, a conclu le magistrat, ne justifie le comportement de ce médecin tel que cela a été dénoncé".
Préserver la biodiversité des mammifères : une urgence, selon des biologistes Algues vertes: Kosciusko-Morizet ordonne la fermeture des plages non-nettoyables
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La ministre de l'Ecol ogie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé mardi avoir ordonné la fermeture effective de toutes les plages où les algues vertes ne pouvaient être ramassées, après la mort de sangliers en juillet en Bretagne.
"La priorité dans ce contexte c'est l'application des mesures de protection: aucune plage où les algues vertes ne pe uvent être ramassées toutes les 24 heures ne doit être fréquentée" a déclaré la ministre, interrogée par l'AFP en marge d'un déplacement à Arromanches-les-Bains.
"C'était la norme. C'est une exigence que j'ai réaffirmée de manière très très stricte après avoir reçu les analyses", dont les résultats ont été rendus publics dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle soulign é.
"Les analyses tendent à montrer que c'est vraiment l'hydrogène sulfuré issu de la décomposition des algues qui est la cause majeure" du décès de 36 sangliers survenue en juillet dans l'estuaire du Gouessant (Ille-et-Vilaine), a r econnu la ministre.
La fermeture des plages où le ramassag e des algues ne peut pas être a
ssuré était l'une des mesures d'urgence réclamée s par les écologistes et les scientifiques pour éviter tout drame humain.
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, le 10 mai 2011 à l'Assemblée nationale à Paris (Photo Joel Saget/AFP/Archives)
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Le docteur Claude Lesné, ancien chercheur au CNRS, spécialiste de la toxicité des polluants aériens, a estimé qu'"une cinquantaine de plages" pourraient être concernées sur le littoral breton.
Mme Kosciusko-Morizet n'a précisé ni le nombre ni la lo calisation des plages susceptibles d'être visées par une fermeture.
La ministre a également souligné la nécessité de réduire les rejets azotés qui favorisent la prolifération des algues.
"Un jour il faut que ça s'arrête. Ca fait 20 ou 30 ans que ça dure. Là dessus, l'urgence c'est la mise en oeuvre du plan algues vertes", a-t-elle déclaré.
Initié l'an passé, ce plan qui concerne huit baies et doit conduire "des centaines d'exploitations à se transformer", "doit être signé en septembre" pour la baie de Saint-Brieuc, a ajouté la ministre.
Il s'a git d'un plan sur plusieurs années dans lequel "il y a quelques convers ions en bio. Il y a aussi des conversions dans des systèmes moins im