suite, on peut prendre la mesure de cet ignoré, le sous-locataire. Sauf à Comines où seulement 16xA0;% des foyers semblaient en sous-location, ce phénomène était particulièrement répandu d’Armentières au Cateau?: c’étaient de 33 à 38xA0;% des chefs de famille à être soumis à ce mode d’habiter propre aux couches sociales paupérisées. Du coup, l’espace de quotidienneté était marqué par l’exigu?té et l’insalubrité, une des réalités de l’habitat populaire étant la vie dans une pièce unique?: à Armentières, l’analyse des inventaires après décès révèle que 27xA0;% des logements ne comportaient qu’une seule pièce [27] [27] S. Lestienne, La soci233;t233; armenti232;roise. Modes de vie...
suite.11 Cet entassement naissait d’une pénurie domiciliaire liée à l’incapacité du bati à accompagner la croissance démographique. Du reste, dans le laps de temps de 25 années séparant la confection du registre de cinquantième denier en 1725 et celui du vingtième royal en 1750, le stock immobilier cominois resta très stable?: alors même que la démographie était dynamique, le nombre d’habitations disponibles demeurait fixé aux alentours de 350. Encore le bati avait-il été renouvelé en partie au début du XVIIIe siècle, environ 10xA0;% des maisons déclarées en 1725 étant bien baties à neuf depuis un temps qu’on ignore toutefois [28] [28] AM Comines, CC11, D233;clarations fournies par les propri233;taires...suite. Cette promiscuité était encore aggravée par la petite taille des maisons qui ne dépassaient habituellement pas un étage. Dans la petite ville du Cateau, les maisons devant rentes à l’abbaye de Saint-André se disposaient ordinairement sur une petite parcelle de quelques 2 ares en moyenne?; elles étaient érigées sur un fondement de 2 ou 3 places basses au-dessus desquelles se trouvaient une chambre et un grenier [29] [29] Ce r233;sultat repose sur un nombre limit233; de 84 habitations...suite. Il y avait bien quelques belles demeures qu’occupe la petite élite marchande et robine à proximité de la place du marché, mais celles-ci restent peu fréquentes. Du reste, la ventilation des revenus déclarés pour les services fiscaux révèle le faible éventail de l’offre locative?: non seulement celle-ci était compacte, mais en plus elle était marquée par une affligeante médiocrité, les loyers moyens restant compris dans une fourchette de 30 à 40 florins par an [30] [30] À Laval o249; pourtant le profil locatif ne montrait pas.
..suite.Une habitude, louer son logement plut?t que le posséder12 Grace à un marché immobilier moins dispendieux que dans les grandes villes, l’accession à la propriété était facilitée. Reste que la location y demeurait le mode d’habiter le plus courant, sans commune mesure toutefois avec la situation dans les moyennes et grandes villes comme Rouen [31] [31] J. -P. Bardet, Rouen aux XVIIe.
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