.. Le Vicomte de Bragelonne, Tome i, De quel comte, Du comte de La Fère. De la part d'Athos, Ma foi, non,je viens de ma part à moi, Allons, vite, Parry, le roi il me faut le roi Parry ne crut pas devoir résister plus longtemps,il connaissait d'Artagnan de longue main,il savait que, quoique gascon, ses paroles ne promettaient jamais plus qu'elles ne pouvaient tenir, Il traversa une cour et un petit jardin, apaisa le chien, qui voulait sérieusement go?ter du mousquetaire, et alla heurter au volet d'une chambre faisant le rezdechaussée d'un petit pavillon. Aussit?t un petit chien habitant cette chambre répondit au grand chien habitant la cour, Pauvre roi se dit d'Artagnan, voilà ses gardes du corps,il est vrai qu'il n'en est pas plus mal gardé pour cela. Que veuton, demanda le roi du fond de la chambre. Sire, c'est M. le chevalier d'Artagnan qui apporte des nouvelles. On entendit aussit?t du bruit dans cette chambre,une porte s'ouvrit et une grande clarté inonda le corridor et le jardin. Le roi travaillait à la lueur d'une lampe. Des papiers étaient épars sur son bureau, et il avait commencé le brouillon d'une lettre qui accusait par ses nombreuses ratures la peine qu'il avait eue à l'écrire. Entrez, monsieur le chevalier, ditil en se retournant. Puis, apercevant le pêcheur, Que me disiezvous donc, Parry, et où est M. le chevalier d'Artagnan, demanda Charles. , Il est devant vous, Sire, dit d'Artagnan. Sous ce costume, Oui, Regardezmoi, Sire,ne me reconnaissezvous pas pour m'avoir vu à Blois dans les antichambres du roi Louis XIV, Si fait, monsieur, et je me souviens même que j'eus fort à me louer de vous. D'Artagnan s'inclina. C'était un devoir pour moi de me conduire comme je l'ai fait, dès que j'ai su que j'avais affaire à Votre Majesté. Vous m'apportez des nouvelles, ditesvous, Oui, Sire. De la part du roi de France, sans doute, Chapitre XXVIII La marchandise de c..