-Bah ! nous avons trois millions pour notre police : il est vrai qu'ils sontXL.
Le déjeuner. 162Page 166Le Comte de Monte-Cristo, Tome IIpresque toujours
dépensés à l'avance ; mais n'importe ; il restera toujours bien une cinquantaine
de mille francs à mettre à cela. -Et quand vous saurez qui il est, vous me le
direz , -Je vous le promets. Au revoir, Albert ; messieurs, votre très humble.?
Et, en sortant, Debray cria très haut dans l'antichambre : ?Faites avancer !
-Bon, dit Beauchamp à Albert, je n'irai pas à la Chambre, mais j'ai à offrir à
mes lecteurs mieux qu'un discours de M. Danglars. , -De gr?ce, Beauchamp, dit Morcerf, pas un mot, je vous en supplie ; ne
m'?tez pas le mérite de le présenter et de l'expliquer : N'est-ce pas qu'il est
curieux , -Il est mieux que cela, répondit Ch?teau-Renaud, et c'est vraiment un
des hommes les plus extraordinaires que j'aie vus de ma vie. Venez-vous, Morrel
, -Le temps de donner ma carte à M. le comte, qui veut bien me promettre de
venir nous faire une petite visite, rue Meslay, 14.-Soyez s?r que je n'y
manquerai pas, monsieur?, dit en s'inclinant le comte. Et Maximilien Morrel
sortit avec le baron de Ch?teau-Renaud, laissant Monte-Cristo seul avec
Morcerf.XL. Le déjeuner. 163Page 167XLI. La présentation.Quand Albert se trouva
en tête-à-tête avec Monte-Cristo : ?Monsieur le comte, lui dit-il, permettez-moi
de commencer avec vous mon métier de cicérone en vous donnant le spécimen d'un
appartement de gar?on. Habitué aux palais d'Italie, ce sera pour vous une étude
à faire que de calculer dans combien de pieds carrés peut vivre un des jeunes
gens de Paris qui ne passent pas pour être les plus mal logés. ? mesure que nous
passerons d'une chambre à l'autre, nous ouvrirons les fenêtres pour que vous
respiriez.? Monte-Cristo connaissait déjà la salle à manger et le salon du
rez-de-chaussée. Albert le conduisit d'abord à son atelier ; c'était, on se le
rappelle, sa pièce de prédilection.