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2014-08-19 13:59:27

Malgré tout, il semble que progressivement, dans tous les pays, la raison fondamentale de l’intervention de l’état devienne le besoin de s’assurer la loyauté politique des paysans : ce fut le cas des états fondés sur le suffrage universel (France et Belgique) aussi bien que des états ayant un mode de suffrage plus restreint (Espagne, Prusse). De fa?on plus surprenante, ce fut aussi le cas des dictatures du xxe siècle, Salazar et Franco puis du régime communiste hongrois.26 Mais comment les gouvernements apprécient-ils les besoins et les voeux des sociétés rurales ? Ceux-ci sont le plus fréquemment exprimés par les plus riches propriétaires, qui veulent sauvegarder leurs intérêts personnels, aussi est-il nécessaire de comprendre l’influence mutuelle entre propriétaires et gouvernement. Ce dernier agit selon ses projets de société et ceci peut le conduire à une politique complexe qui associe les encouragements au progrès technique d’une part avec le traditionalisme culturel et religieux d’autre part, poussant ainsi à un isolement culturel des campagnes devenues conservatoires des traditions: ce fut le cas en Belgique et en France durant la Grande Dépression, puis sous les dictatures de Franco et Salazar. Il appara?t bien que ces représentations des sociétés rurales furent parfois en discordance avec la réalité.27 Quelle fut l’efficacité de l’intervention de l’état ? On est habitué à croire qu’il fut le principal agent de modernisation, par opposition aux paysans arc-boutés sur leurs traditions. Plusieurs exemples ont montré que des paysans indépendants ou des paysans regroupés en associations (comices ou syndicats) ne restaient pas passifs ; au contraire, ils ont innové et leurs solutions ont pu être reprises ensuite par les politiques publiques (ex. sac longchamp lm cuir pas cher
de la jac en France).28 La confrontation des situations nationales montre partout, au-delà des différences, une intervention croissante de l’état, ce que révèle la multiplication des organes gouvernementaux chargés de l’agriculture. Certaines de ces étapes ont fait l’objet d’études : l’utilisation des enquêtes et des outils statistiques à partir des années 1760 (France et Allemagne), la création d’un bureau de l’agriculture au sein d’un ministère puis d’un ministère à part entière dans tous les pays, la création de chambres d’agriculture et autres organismes consultatifs (Prusse, Espagne), l’aide de l’état aux banques locales destinées à soutenir les réformes agraires (Prusse) ou la modernisation (France, Belgique), enfin la création d’un corps d’ingénieurs agricoles et d’écoles pour la formation d’agriculteurs.29 Afin de mieux comprendre ces processus décisionnels de l’état, une session du colloque fut consacrée à cet aspect précis, la formation des agriculteurs. Quels r?les respectifs revint aux propriétaires, aux petits paysans et aux gouvernants ? Qui prit les initiatives ? Les propriétaires furent généralement, dès les années 1820-30, à l’origine des fermes modèles destinées à former des contrema?tres ou chefs de culture (Cosimo Ridolfi en Italie, Mathieu de Dombasle en France, Edvard Nonnen en Suède). Ce système était bien adapté aux besoins des grandes fermes employant des journaliers ou encore des grandes fermes italiennes de la mezzadria. Dans les années 1840-50, l’état accepta d’intervenir en finan?ant surtout l’enseignement de haut niveau, en particulier la recherche agronomique. Alors que la plupart des états ont accru progressivement leur degré d’intervention, la Suède se distingue par des fluctuations. L’état y a soutenu l’enseignement agricole dans les années 1830 avant de marquer un net recul au cours des années 1860. Puis la Grande Dépression l’incita, comme dans tous les autres états, à intervenir afin d’aider les fermiers à faire face aux difficultés.30 L’enseignement agricole ne rencontra qu’un succès limité, les faibles effectifs provenant du manque d’enthousiasme de la population rurale. Les subventions allouées restaient souvent bien maigres car les propriétaires, élus dans les assemblées législatives, ne voulaient pas voter les crédits, trait général en Europe, de l’Espagne à la Suède. L’offre de formation était-elle adaptée aux besoins réels des paysans ? Les cas étudiés permettent d’en douter fortement. Il appara?t nettement que l’enseignement ne fournissait qu’une petite partie de l’apprentissage des jeunes hommes et femmes ; il était complété par la formation des jeunes embauchés dans les grandes fermes, les services créés par l’état pour conseiller les agriculteurs (professeurs, stations agronomiques, services créés aussi par les associations et syndicats, sans oublier les conseils des firmes privées qui vendent les machines et engrais); enfin il faudrait donner plus d’attention aux média (almanachs, revues agronomiques, puis films). Sac vanessa bruno cuir noir pas cher
Dans la mesure où les petites exploitations dominent dans la plupart des pays, une grande partie du processus de formation des agriculteurs a rendu nécessaire l’implication des organismes publics.31 Cette rencontre prouve, s’il en était encore besoin, la richesse des confrontations internationales. Elle souligne l’originalité de chaque région tout en montrant les mouvements fondamentaux qui ont souvent un socle commun.32 Nadine VivierGeorges Pompidou et le monde des campagnes, 1962-1974, colloque d’Aurillac, organisé par l’Association Georges Pompidou, 8-9 juin 200633 La période durant laquelle Georges Pompidou fut Premier ministre (1962-1968) puis Président de la République (1969-1974) correspond à une phase de mutations décisives dans le monde rural : baisse considérable du nombre des agriculteurs et de leur part dans la population active, mais aussi de la population rurale dans son ensemble.34 Le colloque organisé par l’association Georges Pompidou est ouvert par Vincent Desc?urs, président du Conseil général du Cantal, qui donne lecture du message adressé par Jacques Chirac, ancien ministre de l’Agriculture et du Développement rural sous Georges Pompidou : il rappelle ses racines cantaliennes, et met l’accent sur l’articulation entre la modernisation des campagnes fran?aises au cours des années 1960 et 1970 et la dimension humaine, qu’il refusait de sacrifier sur l’autel de la modernité . La tension entre progrès économique et préoccupation sociale se révèle comme un élément structurant des communications et des débats.35 Les deux premiers intervenants traitent du rapport intime entre Georges Pompidou et le monde
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