L’argent est facile, la vie est immédiate, violente.32 Demande soutenue,
plaintes du voisinage qui ne supporte plus les vapeurs noiratres qui
débordent des ateliers, rues saturées, à la Restauration la chapellerie
pousse hors barrière, rues du Faubourg-du-Temple, Saint-Maur, de
Tourtille. à défaut de trouver un quartier affecté à ce genre
d’industrie, l’artisan fouleur recherche une ancienne écurie. Mieux, une
cour intérieure, étroite – six à huit mètres carrés – entourée de hauts
murs, sans trous de chat ni de soupirs, disposant d’un puits, un hangar
en plein vent pour la foule, une pièce adjacente et close pour
l’aronnage des poils. Avec une entrée étroite donnant sur la rue,
l’atelier se comporte comme une tuyère qui chasse les fumées. La foule
plantée rue des Ménestriers en 1822 est ainsi: construite selon les
règles de l’art[74] [74]CSS, Rapport no 55 du 22 mars 1822. .
..suite.Carte des foules dans Paris: celles repérées par Tenon vers
1750, celles connues en 1807 (x) et la centaine qui foisonne entre 1814
et 1825. Carte des foules dans Paris: celles repérées par Tenon vers
1750, celles connues en 1807 (x) et la centaine qui foisonne entre 1814
et 1825. 33 Depuis 1810, le Conseil [de salubrité] a adopté à l’égard de
ces établissements une jurisprudence dont les plus heureux effets se
font déjà sentir, précise-t-on en 1822. Presque toutes les foules des
chapeliers étaient placées dans des rues populeuses, et la buée qui
s’élève continuellement des cuves, s’échappant par les croisées,
remplissait ces rues d’une vapeur épaisse et fade qui avait le double
inconvénient d’incommoder les hommes et d’effrayer les chevaux. Aucune foule ne s’établit à présent sur la voie publique ni dans les
cours trop resserrées.[75] [75]«Rapport gnral sur les travaux
du Conseil de salubrit...suite34 Au reste, en 1829, Cossin présente
depuis l’Amérique – Boston – la machine qu’il a mis au point pour
aronner les peaux de castor dont les poils font les plus beaux chapeaux
des planteurs du sud: elle sépare en une minute et demie le poil d’une
peau de lapin secrétée, soit 40 livres en 10 heures, soit 400 fortes
peaux-clapiers débarbées. La machine, desservie par quatre femmes payées
1,25 franc par jour, donne 5,07 francs par jour; à la main le même
travail revient à 28,60 francs et emploie vingt-cinq ouvrières[76]
[76]Claude Pierre Molard, op. cit.
, p. x00A0;531. ...suite. Elle est importée mais refusée par les Parisiens.
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